[CR Star Wars] Drôle du duo

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orlanth
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[CR Star Wars] Drôle du duo

Message par orlanth »

Bonjour,

Voici un petit CR d'une partie de star wars, commencée comme une campagne mais qui pour l'instant reste un one-shot bien sympathique.
Si le Mj passe dans le coin, peux-être relancera-t-il la machine ? :)
En attendant le voici :

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Chapitre 1

Présents :

Zothan, Zabrak bricoleuse et tchatcheuse jouée par Yannick
Le légendaire capitaine Shoka, Defel sournois et brutal joué par Matthieu

8h du mat' en temps local. Le commlink vibre contre ma jambe, me réveillant en sursaut. Ça fait des jours que je transpire sur tatooine attendant cet appel. Au bout du fil, mon contact ne prononce que quelques mots d'une voix rauque. Un code, du moins une partie. Un nom et une description, celle de quelqu'un qui possède l'autre partie. Ensemble nous devons prendre un paquet et le livrer a quelques parsecs de là. Et comme d'habitude c'est plutôt urgent. Le tout pour 2500 crédits et l'assurance de voir mon nom remonter dans les listes des meilleurs agents de ma fraternité.
Le temps de prendre une douche anti-gras aux ultrasons MercSonic(c), de ramasser mon blaster MerSonn Pi4 et me voilà partie vers le Shantak, une cantina à la mode, un peu en retrait du centre-ville, construite dans le hayon arrière d'un ancien destroyer écrasé là il y a des lustres. L'intérieur est enfumé et plein d'habitué. J'en fait partie. Je maudis intérieurement ces holo-musiciens bloqué sur la même putain de musique depuis des mois. Va vraiment falloir penser à envoyer quelqu'un réparer les transmetteurs spatiaux parce que je sens que je vais bientôt péter une fiche à droïd. Je jette un regard circulaire et repère rapidement mon futur coéquipier au bar. Il ressemble à un gros chien noir qui se tiendrait debout. Autour de lui la lumière semble miroiter, sans doute un effet de la chaleur, Tatooine en cette période est une véritable étuve et l'air conditionné marche quand il a le temps.
Je m'approche du bar, commande une Limace Gazeuse et prononce les mots de reconnaissance. Une lueur d'incompréhension dans le regard du Defel me fait craindre un instant une erreur. Frakk, j'allais tout foutre par terre avant même d'avoir commencé. Une bonne dizaine de secondes s'écoulent ainsi avant l'autre ne réponde correctement. J'ai eu chaud, il est juste un peu lent d'esprit. Tant mieux, j'allais pouvoir en profiter.
On se met d'accord sur l'objectif avant de se lever et de partir. Enfin, on est pas parti très loin finalement. J'ai pas encore fait deux mètres que je percute un mec immense accompagné de trois copains. Des écailleux. Certainement des mercenaires vu l'artillerie et la masse musculaire. La tronche du plus proche me rappelle quelque chose, j'ai l'impression de l'avoir déjà croisé à plusieurs reprises lors de certains coups. Il travaille pour une organisation criminelle concurrente. Ça sent la mouise, et à priori ça va charcler dans pas longtemps si je la joue pas fine.
"Bonjour" dis-je jovialement.
"On veut le code" me répond-t-il en grognant.
"Prends donc ça." lui ordonnes-je avant de tirer la première sur son immonde carcasse. Bon ok, j'ai pas été très fine. Le laser érafle à peine son armure mais me donne les quelques secondes de surprise me permettant de me replier stratégiquement à l'extérieur de la cantina, le Defel sur mes talons.
Une fois dehors, je cours vers une meilleure position, loin de l'action en fait, sous les tirs ennemis. Manque de chance, j'en prend un qui me brule le flanc et me déséquilibre, m'obligeant à me réfugier dans une ruelle miteuse. De là, je sors mon medpack et lance l'autoanalyse. Tout va bien, il ne s'agit que de quelques dizaines de centimètres de tissu brulés. Ça fait un mal de chien mais c'est réparé en quelques secondes après application de la BactaPeau et des nano-réparateurs.
Je passe un œil de l'autre coté de la rue et aperçoit le Defel venant dans ma direction. Je l'intercepte et propose d'aller rapidement chercher le paquet. Mais d'abord on passe à mon hôtel.
Arrivée sur place, j'active ma clé magnétique sur la borne d'entrée. Le regard du taulier est bizarre. Me doutant de quelque chose, j'attrape le droïd nettoyeur et lui passe un coup d'ajusteur gyrochromatique avant de lui poser une Cam à onde courte achetée quelques minutes avant à un marchand de pièces détachées électroniques.
Je dois être un peu tendue parce que le robot n'enregistre rien d'intéressant dans les couloirs. Tant mieux. Je récupère mon fusil blaster lourd et le place dans mon sac. Je prends aussi mon kit de survie et mes dernières affaires. Je ne reviendrais pas avant longtemps.
Le code permet d'ouvrir un casier de l'astroport de Mos Furr à 15000 bornes de là. C'est l'occasion de découvrir les talents de pilote-kamikaze de mon nouvel ami à poil dur. Je monte dans un chasseur de classe B, un vieux bouzin mal entretenu mais avec des couchettes confortables et un cargo de bonne taille. Ca suffira pour ce qu'on a à faire. Tant que l'hyperpropulsion fonctionne, moi je suis ok.
Un petit tour dans la stratosphère plus tard et on atterrit dans un hangar. Après quelques minutes de taxi-répulseurs, on arrive en vue du terminal principal. C'est blindé de monde. Des droïds partout et une faune bigarrée vont et viennent dans les larges coursives. Shanko et moi nous installons sur un toit pour observer la situation à la macro-jumelle. On n'est jamais trop prudent. D'ailleurs l'écailleux qui essaye de se planquer au duty free n'est pas particulièrement discret. Ni les droïds de repérage crasseux patrouillant devant les casiers selon un motif redondant particulièrement facile à piger mais pas vraiment à esquiver. Ce qu'il nous faut c'est une diversion. J'en profite pour faire un tour du coté du parking à speeder. J'étais sûre de trouver quelque chose en suivant un des patrouilleurs. Quelques secondes me permettent de comprendre qu'il s'arrête régulièrement devant un gros biplace sur lequel sont peints des motifs guerriers. Vraiment, vraiment pas discret. Je m'approche et bidouille le compteur de tour en branchant une ligne énergétique sur le démarreur. Avec un peu de chance, l'injection à cristal devrait s'emballer et péter la direction.
D'un coup, j'entends une explosion. Deux répulseurs viennent de se percuter, balançant des conteneurs éclatant sur le sol en une multitude de vêtements colorés.
La voila notre diversion. Tous les regards sont tournés vers l'accident, ce qui nous permet de nous approcher discrètement du casier. Comme prévu, le code est bon et le casier s'ouvre. A l'intérieur, un droïd astromec ancienne génération à moitié rouillé. C'est quoi ce tas de ferraille, j'espère qu'il y a des infos à l'intérieur, sinon c'est vraiment n'importe quoi ces missions fedex.
De toute façon j'ai pas le temps de me poser trop de question, vu que les costauds débarquent. On choppe un caddie à pulsant puis on se dirige vers les taxis. Et vite vu que les écailleux se mettent à courir.
"Bonjour, où souhaitez brrzzzz" fait le pilote automatique au moment où je déconnecte sa sécurité vitesse et ses parcours préprogrammés.
Je démarre le répulseur sous les hurlements des blasters des mercos indignés tout en continuant de trafiquer l'ordinateur de bord. C'est à ce moment qu'une autre putain d'explosion retentit. A voir le sourire du Defel se dessiner sur sa tronche de dogue, je me dis que mon petit montage de tout à l'heure a encore mieux marché que je ne l'espérais. La poursuite se termine rapidement alors que nous montons à bord de notre vaisseau et mettons plein gaz pour décoller, arrachant les câbles à énergie et projetant les techniciens de maintenance par dessus bord.
Quelques secondes plus tard nous sommes dans l'espace. Je branche le droïd astromec sur le navigateur de vaisseau pour qu'il nous calcule une fenêtre de tir. Un bip retentit dans la cabine. Puis un deuxième.
"Ça représente quoi ça ?" que je demande au Defel, l'estomac légèrement noué.
"Ça être boum boum torpille pour tuer nous" me répond-il enthousiaste.
"Hem." dis-je avant d'hurler de manière incohérente en agitant les bras. Un mouvement brusque active alors l'ouverture de la porte arrière ce qui éjecte promptement tout le contenu du cargo dans l'espace. Coup de chance, les caisses en métal agissent comme un leurre, faisant exploser prématurément les missiles dont le souffle chaud nous parvient à la seconde où nous passons en hyper-espace....

Chapitre 2
Le temps est long en hyper-espace. Rien à faire qu'à jouer pour la millième fois aux trois pauvres jeux fournis gratuitement avec le navordinateur, manger lentement la bouillie protéinée du générateur instantané de nourriture qui marche à moitié et ben c'est tout. C'est sûr, faut s'habituer à l'exercice quotidien dans les 4 mètres carré de cabine, pour éviter de perdre du muscle et évacuer les toxines et surtout, surtout il faut se préparer psychologiquement à l'odeur de chien irradié du Defel sortant de la douche à ultra-son...
C'est avec un certain soulagement que j'entend hurler la sirène de bord nous prévenant de la sortie immédiate et non prévue de l'hyper-espace. A peine le temps d'attacher nos ceintures et nous réapparaissont en espace normal. J'essayes de trouver les senseurs, sans succès, avant de voir le visage halluciné de Shankka regardant à travers des events de la cabine. L'extérieur est un cimetierre spatial, une montagne de carcasses déchiquetées dérivant lentement vers une étoile mourante. C'est ce moment qu'une diode choisit pour cliquer avec vigueur. Puis avec de moins en moins de vigueur.
"Que nous indique ce vigoureux voyant lumineux, capitaine ?"
"Ca être petite lumière dire nous plus d'énergie bientôt." dit le Defel, parfaitement stoïque.
"Plus d'énergie, plus d'énergie, mais, heu, comment ça ?". Je sentais de nouveau mon estomac se nouer. Un petit noeud, mais quand même.
"Toi être un peu lente petite soeur. Ca dire nous bientôt dériver dans l'espace et finir mourir comme équipage du vaisseau que toi voir la-bas." me dit-il pointant une griffe vers ce qu'il semblait être le plus grand destroyer que j'ai jamais vu, même en comptant les centaines d'heures sur l'holo-net à parcourir les catalogues constructeurs de l'empire.
Je sens poindre la panique lorsque j'aperçois dans la nuit étoilé une petite lumière briller sur le vaisseau.
"Là" dis-je d'une voie pas étranglée du tout, tout à fait à propos.
De toute façon, nous n'avons pas vraiment le choix, s'il y a de l'énergie quelque part, c'est là qu'on la trouveras.
Nous utilisons nos dernières réserves pour nous approcher de l'immense masse. C'est pas qu'on ait vraiment le choix d'ailleurs vu la force d'attraction de l'engin. Nous entrons dans ce qui semble être un gigantesque entrepot. Des carcasses détruites de chasseurs et d'autres vaisseaux s'entassent pêle-mêle sur le pont. Aucune lumière. Je prend le droïd astromec avec moi, on sait jamais. Un oeil à nos blaster nous permet de comprendre qu'il ne reste que peu d'énergie dans nos armes, à peine quelques tirs. S'il y a de l'opposition, je ne devrais compter que sur Shankka.
Nous progressons lentement dans des couloirs gigantesques. Par endroit, le droïd arrive à traduire des inscriptions aux frontons de portes immenses. Les membres de la race qui peuplait cet endroit sont certainement très grand, près de 3 mètres d'après les calculs de l'astromec. Soudain, je déclenches un piège. Je savais que j'aurais du activer mon masque à gaz. M'effondrant comme un sac, je ne me réveillais que bien plus tard. La suite de ce récit sera conté par le légendaire capitaine Shoka.

Groumpf, où être interrupteur. Allo ? Allo ? Machine pas marcher, Shankka casser machine. Machine pas vouloir faire comme dit Zothan la peureuse. Shankka essayer quand même.
Quand petite Zabrak fragile tomber par terre, légendaire capitaine Shoka explorer vaisseau. Lui trouver grande boite où dormir géant. Pas tenter réveiller. Shoka aussi trouver énergie et centre de commandement. Shoka trouver informations dans grand ordinateur. Carte spatiale. Tout mettre de force dans petit robot cassé. Shoka trouver aussi que race allait s'écraser dans étoile mourante et tuer derniers représentants. Shoka se dire que peut-être récompense si équipe dire à quelqu'un pour le vaisseau. Shoka très fort, shoka trouver aussi comment mettre énergie depuis gros vaisseau dans vaisseau Shoka et le faire. Shoka ramasser petite Zabrak mignonne et rire à l'intérieur de dedans de lui-même mais pas faire ce que lui penser. Trop de trace. Et besoin de Zabrak pour rire des fois quand elle peur de tout et n'importe quoi.
Shoka finir le travail tout seul, trop facile. Retour dans vaisseau puis repartir dans hyper-espace. Shoka grand pilote, lui être meilleur de sa race, lui trouver facilement bouton, moins d'une heure, ça être très fort.
Fin. Shoka dire fin. Shoka dire fin encore. Shoka casser machine vraiment.

crzzzz....
La douche et la vaisselle sont les derniers endroits où se cachent les muses.
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wolfy
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Re: [CR Star Wars] Drôle du duo

Message par wolfy »

Salut orlanth,

Ah ben pour le coup, moi aussi j'aimerais bien lire une suite. Je suis toujours partant pour du Star Wars :wub: .

Thierry ;)
"L'Angleterre s’écroule dans l’ordre, la France se relève dans le désordre"
Winston Chruchill
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