[cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index p1)

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Moïse
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par Moïse »

Harfang a écrit :
Wenlock a écrit :Hé ben c'est pas faute d'essayer mais, vraiment, les PJ s'acharnent à sauver tout leur équipage (tu verras, c'est encore arrivé plusieurs fois dans la suite).
Tu devrais "tricher" dans l'autre sens ^^
Merci, ça ira comme ça.
Notre petite promenade sur Sergueï l'amas est déjà bien assez mouvementée à mon goût : pièges à foison, attaques des cannibales de l'espace, bombardement par un vaisseau de guerre médian, poursuite par deux chasseurs alors qu'on est dans notre J9 de l'espace (à peine en état de marche), attaque au missile quand on est piétons, douzaine de commandos médians, re-bombardement avec ensevelissement sous des tonnes de gravas, nouvelles attaques des cannibales de l'espace (dont un Bane avec un hachoir qui fait passer une claymore pour un cure-dent) et je ne parle même pas des dernières parties où Wenlock à réussi à nous balancer bien plus gros que des missiles à la tronche. :runaway
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Wenlock
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Extrême-Orion : l'interminable saga de l'astéroïde maudit...

Message par Wenlock »

l'Épisode 4 "Labyrinthe" continue...

En remplacement de Lapin Blanc, qui n'a plus joué depuis quelques mois et ne pourra pas nous rejoindre avant encore un moment, nous avons alors intégré un nouveau joueur : "Guile" se fait actuellement la main sur cinÉtic (et l'univers) en incarnant Jackson Ibrahim avant de reprendre le binôme Hansou Carlo + Tang'Ho, dès que leurs camarades parviendront à la les libérer de la navette enterrée où ils les ont abandonnés depuis plusieurs séances...

SÉQUENCE 3 : "Caribbean Princess"
Les blessés sont partiellement retapés dans le "sac pressurisé" de Vlad (dont les réserves médicales seront bientôt épuisées), les équipiers prennent un bref repos en se relayant pour surveiller le détecteur comme les accès et on cause un peu stratégie en se lamentant sur la baisse des réserves d'Énergie, de munitions, de matériel médical... Les scaphandriers n'ont d'ailleurs rien bu ni mangé depuis qu'ils ont quitté La Harpie, mais la question n'est pas vraiment là : à moins de faire demi-tour pour tenter de dégager le tunnel vers le canyon, leur seules issue et source d'énergie se trouvent devant eux, au-delà du palier ensanglanté de ce qui s'avère être les coursives "de service" d'un luxueux vaisseau de croisière centauri, le Caribbean Princess : "Parce qu'évidement, tu reconnais les paquebots de luxe centauri au premier coup d’œil. _C'est gravé dans le parquet des chiottes attenantes au palier, figure-toi. _On peut recharger les scaphandres en se branchant sur les veilleuses ? _Pas assez d'ampérage, mais ont peut chercher le plus proche transfo... _En tous cas, dès qu'on a tous soufflé un peu, on reprend la progression : Jackson ouvre, Harmonie ferme la marche, tout le monde reste bien groupé et le doigt sur la détente parce que c'est un vrai labyrinthe, ce paquebot. Sophia, que disent les détecteurs ? _Heu... l'énergie monte. _Pardon ? _Je crois que le champ magnétique de l'astéroïde est en train de... changer ?!" Et la carlingue de commencer à vibrer. "Le champ de gravité ! Ils utilisent le champ de gravité pour nous éjecter dans l'espace ! _Non mais ça n'existe pas la "gravitation négative" : on est toujours attiré par quelque chose, pas repoussé ! _Je confirme : y a un gros machin qui arrive d'en haut !"
Et pendant que le Lamprey et ses occupants s'élèvent en tournant lentement sur eux-mêmes, Harmonie entraîne Vlad à travers le flexible qui les relie au Princess avant qu'il ne plie, suivie de près par Vincent et les deux Nibelen. Mais, alors que le Lamprey retombe, elle est obligée d'y retourner aussitôt pour récupérer le Sufi qui, a défaut dé réussir à se déplacer durant cette brève apesanteur, a décidé de méditer alors qu'un astéroïde commence à enfoncer la coque ("La montagne vient à Mahomet !"). Tous s'enfuient bientôt à travers les coursives de services du Caribbean Princess alors que le Lamprey et l'escalier givré sont broyés derrière eux. "Après les missiles, les tanks et les croiseurs, voilà qu'on prend des astéroïdes sur la gueule..."

Suivant d'abord les traces de sang et de liquide rose laissées par le Gros dans sa fuite, puis la signature énergétique que le détecteur indique "assez loin vers le haut, à la proue" du paquebot, l'équipe traverse deux étages de cuisines, de laveries et autres stations d'entretien toutes pillées et désactivées, grimpant les échelles adjacentes aux ascenseurs éteints, jusqu'à atteindre un sas qui chuinte à l'ouverture. "Secteur pressurisé ! _Tu veux dire qu'on peut respirer ? _Houlà non : mais il fait à peine -20°c et il y a un peu d'air et d'humidité ici. _Tiens donc... _Regarde, mon chéri : les galactiques ont des entrepôts vitrés. _C'est un centre-commercial, Harmonie. _Mais alors, ce magasin là, il ne vend que des tables, des chaises et de la vaisselle ? _C'est un restaurant. _Tssss : décadence capitaliste. _Gardez les yeux ouverts : rien ne dit qu'on ne tombe pas sur un piège, mais c'est surtout l'occasion d'enfin rentabiliser cette expédition." À la lumière des lampes de nos héros qui piétinent de leurs exosquelettes la moquette aux motifs tropicaux, tous les vivres (et même l'alcool) semblent avoir disparu, les magasins de sports ont été pillés, la moindre miette d'or et d'argent (conducteurs) raflés des magasins de luxe... mais tout cela n'explique pas que les mutants maintiennent chauffage et atmosphère dans l'énorme vaisseau de croisière. Jusqu'à ce qu'ils découvrent, au détour d'une galerie décorée de plantes artificielles et de peintures murales figurant des îles paradisiaques, un chariot (c)roulant sous les housses de pressing, manifestement "remplies" : une fois vérifiée l'absence de piège, Vincent Panjari ouvre l'une des housses pour y trouver un "quinquagénaire" en smoking, sans doute mort depuis un moment et ensaché avec quelques grosses éponges jaunes. Et lorsque Vlad examine le corps et détermine qu'il est mort d'asphyxie depuis peut-être plusieurs décennies si les "conditions de conservation" ont été maintenues depuis, nos héros réalisent qu'ils viennent de trouver le garde-manger des naufrageurs. "Et le gros avec son hachoir, c'était le boucher, qu'on a dérangé pendant qu'il venait chercher des provisions ! _Non mais sérieusement, vous êtes sûrs qu'ils conservent les morts pour les bouffer ? _Non seulement ça, mais ils les marinent..." complète Vincent en ouvrant une petite housse contenant un garçonnet de 7 ou 8 ans couverts de fruits confits et autres rondelles de citron.
Notant néanmoins l'emplacement de quelques magasins qu'ils comptent revenir visiter plus tard, les «Chiméronautes» reprennent leur exploration en direction de ce qui leur apparait d'abord comme une énorme "caverne" que la lumière de leurs lampes ne parvient pas à traverser jusqu'au bout, et qui s'avère bordée par des pontons de bois où sont encore disposés tables, fauteuils et parasols , surplombant une plage de sable fin émaillée de quelques châteaux, ballons et dauphins gonflables. Abordant l'endroit avec une infinie prudence ("On sait jamais, ils pourraient avoir miné le sable ou piégé les transats !"), ils découvrent bientôt la "mer" : une sorte de grand ovale encore à moitié plein de glace (bleutée) au centre duquel s'élève une petite île couronnée de palmiers, le plafond vouté qui s'élève à plus de 30 mètres étant apparemment un très large projecteur holographique ou devait jadis circuler des images de nuages et d'oiseaux tropicaux (d'après Vincent, qui a déjà fait ce genre de croisière).

Progressant vers la proue, ils traversent ensuite une séries de colonnades ouvrant sur un vaste hall de style colonial et s'avancent dans un très large couloir marbré donnant sur des auditoriums, des cinémas holographiques ("Ça se fait encore les projections publiques ? _Pas depuis mon enfance, non."), une salle de bal... mais rebroussent rapidement chemin vers les deux grands escaliers en arc de cercle qui, du hall, semblent mener le plus directement au pont supérieur. Mais lorsqu'une petite sphère dévale soudain les marches en rebondissant, Jackson beugle "Grenaaaaaade !" et Harmonie entraîne tout le monde à couvert. Après quelques instants de complet silence passés derrière les colonnes ou les recoins du couloir, Vincent finit par demander "Elle ressemblait à quoi, la grenade ? _Jaune vif. _Avec des rayures blanches ? _J'ai pas bien regardé, elle rebondissait ! _Alors c'est sans doute pas une grenade. _Mais ça change rien au fait qu'il y a du mouvement au pont supérieur."
Et, dispersés en tirailleurs dans les grands escaliers de marbre, les PJ prennent d'assaut le court de tennis où trainent effectivement quelques dizaines de balles et une poignée de raquettes ("Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? _C'est un sport : on s'envoie les balles par-dessus le filet avec les raquettes en essayant de les faire rebondir à l'intérieur des lignes blanches. _Putain, les capitalistes vous savez plus quoi inventer...") et qu'une haie de thuyas synthétiques sépare d'une espèce de jardinet curieusement vallonné entouré d'une géode holographique ("Alors le golf, ça consiste à envoyer les petites balles super loin en les tapant avec cette espèce de maillet très fin qui... _Mais pourquoi vous utilisez pas les raquettes ? _Bon, laissez tomber.").
Mais ce qui surprend le plus nos prudents visiteurs, c'est que le pont se prolonge vers la poupe, au delà des escaliers, par une espèce de petite rue pavée, bordée de réverbères et de terrasses de café, débouchant sur une large grille en fer forgé dont un grand panneau art-déco surplombe le portail en annonçant «Parc Monceau» : "Mouvement 120m nord-nord-est. Attention : au-delà des grilles c'est dépressurisé...".
Et, en effet, au-delà des vitres renforcées camouflées dans les grilles, à la verticale de la mer du pont inférieur, s'étendent les allées de gravier, les bancs de bois, les pelouses, les taillis et les arbres d'un parc autrefois surplombé d'une immense baie vitrée ouverte sur les étoiles qui a du éclater à l'impact, il y a des décennies, et dort depuis en brillant sous la faible lumière stellaire : "Faut dire que c'est pas bien malin de vitrer un vaisseau spatial. _Décadence capita... _Oui, oui, ça va. C'est tout du synthétique, le parc ? _Le détecteur indique des matériaux très différent du golf, il y a des structures ramifiées qui s'étendent sous la surface... _Je crois que c'étaient de vraies plantes, mais elles ont du geler et figer avec le froid et le vide : c'est pour ça qu'elles brillent. Y a toujours du mouvement ? _Ça s'est arrêté à 80m, dans les buissons là-bas. _Je sais pas si c'est bien prudent de se lancer dans un combat au milieu de végétaux gelés qui risquent tous d'éclater en morceaux à chaque impact... _Oh ?! On a qu'à balancer des grenades ! _Heu non plus non, ça risquerait... _Allez quoi ! Juste des grenades choc ?". Mais comme nos héros échouent à ouvrir les grilles ("L'aut' noodle a saboté le mécanisme !"), que le temps passe et que la source d'énergie est dans l'autre direction, les PJ finissent par renoncer à la tentation de défoncer ce décor bucolique à l'arme lourde et, après avoir eux-mêmes coincé les grilles pour que le probable ennemi ne puisse pas les suivre, ils repartent prudemment vers la proue par les allées dégageant de chaque côté du centre sportif.

Remontant un corridor boisé desservant plusieurs dizaines de cabines aux portes jadis ornées de numéros métalliques ("Ça devait être du vrai cuivre parce qu'ils ont tout piqué..."), les Médians, Amar (qui a ramassé des raquettes et des balles de tennis "pour la salle de musculation de La Chimère") et le Sufi se chamaillent à nouveau sans plus tellement se soucier d'économiser les radios lorsque Vincent, exaspéré, les attire tous dans une chambre parce que "Vraiment, il faut qu'on parle du problème de communication dans cette équipe : vous écoutez plus du tout ce que je dis, c'est n'importe quoi..."[vous aurez compris que c'est la grande foire aux Réactions. Et puis comme chaque fois que la discussion s'éternise au-delà de la récupération de tension...] "Pardon Vincent mais... _Vous voyez ?! Je parlais là, ma petite Sophia, et quand je parle... _IL YA DU MOUVEMENT DANS LE COULOIR !!! _Le Khemite, tiens toi prêt ! Amar ouvre la porte ! _Je suis cetan , par la barbe du Prophète !_Mon amour sois prudente... _Mais j'étais en train de vous parler de notre problème de communication !" Et toutes les veilleuses du paquebot s'éteignent soudain...
Bientôt positionnés autour de la porte étanche (mais boisée) qui coulisse pour dévoiler le couloir, nos héros voient passer devant leurs viseurs une ba-balle jaune qui rebondit gaiement de lambris en moquette : "Grenaaaade ! _Mais non enfin, c'est une balle de tennis !". Jackson tente de jeter un œil et se prend illico une balle dans l'épaule qui le couche au sol, mais Harmonie le traîne à l'intérieur et, saisissant l'ottomane qui bordait l'un des côtés de la chambre, la renverse et la pousse dans le couloir en guise de barricade mobile pendant que le Cetan réplique vers le fond du couloir : "Avec moi !" crie la Médiane en armant son fusil mitrailleur (ça faisait un moment que ça la démangeait). Et malgré les balles et les aiguilles qui lui arrache de la bourre, des pompons et des éclats de bois, l'ottomane poussée par Vlad et Jackson avance d'un pas rythmé par les rafales d'impulsions dont le Sufi et l'enthousiaste Médiane criblent les boiseries, les tableaux, les appliques en faux cuivre, leurs abats-jours en tissus, la grande fresque au fond du corridor, la vaisselle, la nappe brodée et le chariot à thé renversé par le noodle pris au piège dans l'axe du couloir et que ses camarades, positionnés de part et d'autres dans les coursives latérales, n'arrivent pas à dégager.
[Les tirs de "suppression" consistent donc à viser non pas une cible mais une zone autour de la cible (la Difficulté de tir étant divisée par 2) pour tâcher d'y placer un maximum de coups et immobiliser autant de pions de la Mise adverse. Ce qui veut dire qu'avec avec deux furieux tirant de grosses rafales "Ech*2" (la cadence de tir de leurs armes génère 2 coups par pion en Rafale) dans le même tronçon de couloir, le pauvre gars derrière le chariot à thé peut à peine réarmer son antique fusil à culasse manuelle sous le déluge de feu sans risquer de prendre plusieurs blessures...]
À leur tour, Vincent et les Nibelen avancent à croupetons dans l'axe du sofa massacré quand une balle de tennis rebondit contre la fresque et, atteinte par une décharge avant d'avoir atteint le "blindé en velours", explose dans une brève gerbe de flammes verdâtres qui incinère pourtant une partie du meuble déjà très abîmé [parce que les bombes incendiaires dans une atmosphère raréfiée, ça marche pas bien : je ne les ai incluses dans l'arsenal des Rejetons de l'Astéroïde qu'à cause de la manie des joueurs de crier "Grenaaades" à chaque fois qu'ils croisaient une balle de tennis].

Nos héros dégagent dans la chambre la plus proche en allumant à tout va [heureusement qu'on compte pas les munitions une par une mais selon une réserve qui baisse chaque Tour ou chaque Scène], attrapent un second divan pour le pousser en travers du corridor pendant que trois balles jaunes passent le coin : "J'AI !" s'exclame Amar en montant au filet (enfin : à l'ottomane), suivi par Vlad brandissant la seconde raquette [non mais ok : il fallait que ça arrive...]. Chichement éclairée par les lampes contre trois balles rebondissant contre les parois, la reprise de volée de nos tennismen débutants laisse un peu à désirer : si une des sphères chargée de phosphore repart effectivement roussir une porte de cabine innocente après un beau revers du Nibelen, Vlad, Harmonie et même Jackson (ces deux là façon "jeu de paume") échouent à renvoyer les autres, et la Médiane a juste le temps d'arracher son chéri vers la cabine pendant que le Sufi se jette à terre avant que la boule de feu ne noircisse les sofas et le pauvre Amar oublié parmi eux.
Harmonie (qui commence à être particulièrement douée pour ramasser ses camarades dans moult situations) retourne dans le couloir à nouveau couverte par Jackson... qui encaisse un nouveau tir et ploie le genou : "Ça va !" dit-il à sa coéquipière en continuant de tirer. Elle jette le petit Nibelen carbonisé dans la chambre et, (encore une fois) ivre de vengeance, s'avance vers le plateau à thé de plus en plus ajouré, dont le fusilier-mutant a la mauvaise idée de vouloir s'échapper en courant : la Médiane lui éclate la poitrine de la toute dernière décharge de son fusil mitrailleur et Ibrahim transperce son casque avant qu'il n'ait touché le sol... puis s'écroule à son tour, vaincu par de trop nombreuses hémorragies : "Putain mais je passe mon temps à vous traîner !" râle notre valkyrie en emportant le Sufi vers la chambre sous les tirs adverses.

À l'intérieur de la chambre, Sophia a installé son fiancé sur le lit et, adressant un regard plein de foi à Vlad, demande : "Qu'est-ce qu'on fait ? _Tu surveilles le putain de détecteur !" tranche Harmonie. Panjari et le Médian ont commencé à déployer la tente étanche et le matériel médical : un rapide triage décide Vlad à traiter Jackson en premier, pendant que Vincent, parlant d'un ton soudain très doux, tient la main d'Amar en répétant "Reste avec nous petit singe. Tu ne vas pas mourir. Accroche-toi petit singe..." [ce qui lui permet d'ailleurs de fournir du "soutien" au Nibelen qui, sinon, n'aurait aucune chance de réussir ses jets de résistance pour ne pas empirer à chaque Tour]. Et bien qu'il n'ait à peu près aucune chance de sauver son jeune assistant-mécano, les regards confiants de Sophia et de Vincent pousse le généticien à essayer. Sa première tentative échoue et Amar s'enfonce, toutes ses constantes vitales s'effondrent. Le regard de Sophia oscille entre Vlad et l'écran du scanner : "Mou... mouvements 45m...40...35... _Rha mais meeerd-euh !"
Et Harmonie de rouvrir la porte d'un coup pour allumer les assaillants avec le fusil d'assaut emprunté à Jackson, avant d'être touché à son tour par une balle qui perce son exosquelette ! Entendant le cri de sa compagne qui bascule à l'intérieur, Vlad abandonne le Cetan à peine suturé et se prépare à opérer à travers l'armure, alors que Sophia s'accroche à lui : "Vlad ? Vlad ? Il faut sauver Amar" pleurniche-t-elle.
"Ils approchent à nouveau !" avertit Vincent qui a repris le détecteur dans une quasi-indifférence générale. "C'est la volonté d'Allah, explique Jackson Ibrahim à la petite Nibelen qui commence à péter les plombs : s'Il a choisi de rappeler ton fiancé à Lui, il n'y a plus rien à faire que prier." Mais il n'obtient pas la réaction escomptée et, pleurant de rage, Sophia se jette sur le Sufi en giflant son casque de toutes ses forces jusqu'à ce qu'il la repousse dans un coin où elle commence à s'en prendre à un meuble en hurlant.
Le sang de Vlad ne fait qu'un tour et le généticien attrape une grappe de grenades à fragmentation qu'il balance dans le couloir aux pieds de deux noodle surpris avant de refermer la porte. Toute la cabine vibre sous l'onde de choc mais, cette fois, il n'y a plus de mouvement dans le couloir.

"Heu... bien. Priorisons les blessés, maintenant." propose Vincent qui tentait de réanimer de son mieux le Nibelen agonisant. Puisque sa compagne est en fait à peu près stable [sa déclaration était d'avantage motivée par la Tension que par l'agonie : ça arrive aux meilleures], transpirant à grosses gouttes sous le casque abîmés du scaphandre, presque à cours de ressources médicales, le Médian se tourne vers la navigatrice -qui pleure toujours en massacrant un fauteuil- en lui tendant ses gants rougis : "Tu vois ça ? C'est le sang de ton mec alors si tu veux pas qu'il perde le peu qui lui reste ici, je vais avoir besoin de tes mains ! Alors tu lâches les meubles et tu viens m'aider !!!". Sans attendre de réponse, il prend les derniers instruments que lui a préparé Vincent et, avec leur aide, il retourne dans le tube pressurisé pour tenter une ultime fois de dégager les voies respiratoires du Nibelen.
[J'adore ces moments : la Difficulté vient de monter à un seuil délirant, Vlad est déjà presque à bout d'Énergie, il a déjà fallu 1pH pour que son patient survive jusque là, le "soutien" fourni par Vincent est la seule chose qui lui donne une chance de réussir et il va devoir utiliser leur dernier medpack. Mais les joueurs ont décidé qu'ils ne laisseraient pas leur PNJ crever ! Silence autour de la table, les dés roulent...]
Après un long moment de travail dans un silence religieux, le médecin épuisé émerge du sac étanche et les signes vitaux du Nibelen se stabilisent : il a réussi. Cris de joie, Sophia fond en larmes en s'accrochant au Médian qui s'assoit en chancelant au bord du lit. "On remballe et on avance !" annonce Harmonie en se redressant laborieusement, avant de passer la tête dans le couloir pour constater que le corps du noodle doublement tué contre la fresque au fond du corridor a déjà été ramassé par ses camarades, le détecteur confirmant qu'ils sont désormais seuls dans le paquebot éteint.
[...et, là, le super-coup du sort : Vlad vient de griller le dernier point de réserve de son scaphandre ! Et comme il commence de suite à prendre des dommages à cause de l'asphyxie et qu'il n'a plus presque plus de pions d'Énergie disponible...]
Mais alors que tout le monde lève le camp, le médecin chancelant fait signe à sa valkyrie que quelque chose ne va pas. "Vlad ? _Harmonie, je... voulais te dire que je t'...hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh..." : la radio vient de rendre l'âme, le voyant de com du Médian s'éteint au bord de la visière de chacun, tout comme son recyclage d'air. "VLAAAAD ?!?"

Fin de séquence de tue-rie !!! Points d'Histoire, perte d'Énergie et on enchaîne.
Merci à "Moïse/Vlad" pour les rappels et correction.
;)

La suite un peu plus bas...
Dernière modification par Wenlock le jeu. août 09, 2012 2:13 am, modifié 2 fois.
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Re: Extrême-Orion : l'interminable saga de l'astéroïde maudi

Message par Argentarbre »

Wenlock a écrit : Mais lorsqu'une petite sphère dévale soudain les marches en rebondissant, Harmonie entraîne tout le monde à couvert en beuglant "Grenaaaaaade !".
Certes, les soviétiques de l'espace ne connaissent pas le tennis (remarque, si on créait des JO de l'espace, on pourrait leur montrer la supériorité des Médians dans tous ces sports de décadents capitalistes, il suffirait qu'on crée génétiquement des Federer et consorts, mais je m'égare ...), et c'est donc Jackson qui a pris ça pour une grenade et pas Harmonie (comme quoi, les Galactiques n'y connaissent rien non plus).

Par ailleurs, la tirade du "Mon amour, c'est la fin..." est venue lors du combat suivant
Spoiler:
après le 2e combat avec le boucher
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par Wenlock »

Argentarbre : Tu pinailles formidablement, dis-donc. Comme je suis néanmoins d'accord avec toi et que c'est chez toi un signe de bonne santé, je m'en réjouis et j'ai intégré tes remarques. :P
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par Piouh »

Tiens, je viens de finir le CR de ma dernière partie de cinÉtic où je testais Plagues.

Pour ceux que ça intéresse, c'est ici.

En le relisant, je me suis fait la réflexion que ça se voyait que la partie s'était déroulée sous cinÉtic.
Les scènes de repos sont facilement identifiables, l'utilisation des réactions se voit très bien, la dépense de points d'histoire, l'épuisement physique et mental...
C'est vraiment sympa d'avoir tous ces éléments dans une partie, ça donne vraiment de la crédibilité à l'histoire, je trouve.
Bref, cinÉtic, c'est vraiment jouissif de réalisme de temps en temps...
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Re: Extrême-Orion : l'interminable saga de l'astéroïde maudi

Message par Wenlock »

SÉQUENCE 4 : "Hors d'haleine"
"Plus proche source d'énergie ? _Oh mon Dieu, oh mon Dieu... Vlad ! _Sophia ! Plus proche source d'Énergie ? _Heu... heu... j'ai un faible spot à 240m plein ouest, dans un autre vaisseau. _Alors on y va. _Mais... c'est de l'autre côté du canyon ! _On y va. _Mais il y a au moins 20 ou 30m de vide entre le nez du Princess et le bord de l'autre vaisseau. _ON Y VA !"
Harmonie soutien son chéri pour qu'il puisse marcher, Vincent aide Sophia à porter Amar et, Jackson en pointe, tout le groupe se met à foncer vers la proue : d'abord le couloir mitraillé, puis un autre jusqu'aux ascenseurs, ouvrir la porte vers l'échelle de secours, grimper vers le pont de l'équipage, une nouvelle coursive, des sas et la porte verrouillée vers le poste de pilotage, tout à fait à l'avant du bâtiment. Harmonie bricole la serrure et demande : "Combien de temps ? _Bientôt deux minutes sans respirateur... _Ouvert ! Go !". La poussière vole autour du groupe traversant au pas de charge le vaste cockpit en amphithéâtre, dont la verrière se résume aujourd'hui aux ramifications brisées de la charpente métallique. Croisant les cadavres des pilotes momifiés dans leurs sièges, Harmonie est la première à grimper sur les consoles déchaussées des ordinateurs de bord pour se hisser à travers le pare-brise fracassé pendant que ses compagnons tentent d'escalader à sa suite en portant Amar inconscient et Vlad qui commence à tourner de l’œil. En arrivant au bout du nez, surplombant le ravin d'au moins 50m, Harmonie évalue la distance jusqu'au tronçon de vaisseau suivant : la carlingue déchiquetée côté canyon est beaucoup trop loin mais ses hautes antennes superposées penchent à une distance "presque" raisonnable, peut-être sont-elles assez basses et avec la microgravité, malgré ses blessures...
[Quelle excellente occasion de ne pas donner la Difficulté avant le jet : muhahaha.]
"Trois minutes sans air ! _Grrrr ! _Attends ! On a encore l'arbalète du... _Non. 'Utilisé les aiguilles pour piéger le cadavre des tunnels [parce que deux grenades à fragmentation dans un boyau ne leur paraissaient pas pouvoir faire assez mal, figurez-vous]. Passe le filin. _Mais je crois qu'il y a du mouv... _Amar ! Amar est aussi à cours d'oxygène ! _OhmonDieumonDieumon... _LE FILIN ! On a emporté un filin et un grappin ! _Je l'ai ! Je l'ai ! _Passe un bout, attache l'autre. Solidement. _Mais attend tu..." Et le câble à peine fixé à son harnais, alors que Vincent se dépêche de l'arrimer à une des poutrelle de la verrière, la Médiane prend son élan et décolle par-dessus le ravin, flottant dans le vide stellaire en direction des hauts pilonnes barbelés d'antennes... et heurte brutalement une tige de transmission qui vibre sous l'impact, sans réussir à l'agripper. "#¤£µ@ !" Tombant au ralenti vers la seconde antenne, Harmonie repère une prise qu'elle saisie de justesse, d'une seule main, et se retrouve pendue au-dessus du vide, sans voir qu'un rejeton est sorti d'un large haillon ouvert dans le flanc penché de l'appareil. L'ennemi rampe maintenant vers les pilonnes en pointant son arbalète vers la Médiane qui peine à se rétablir sur la grande antenne... que l'aiguille acérée croise bien inutilement en partant vers les étoiles, l'arbalétrier déstabilisé par le tir joliment visé que Jackson vient de lui coller dans le casque. Et pendant que la tueuse progresse d'antenne en antenne vers la coque du vaisseau sectionné, les impulsions déchirent le revêtement dans le sillage de poussière du noodle qui fuit vers le large sas et y disparaît bientôt en refermant le panneau.

Image

Dès qu'elle a pris pied sur la carlingue, Harmonie tend et amarre le filin, où le Sufi est le premier à se lancer, suivi par un Vlad avalant laborieusement les dernières goulées d'oxygène restant dans le circuit de son scaphandre : "Cinq minutes dix ! On se bouge ! La source ? _Ça doit être dans l'habitacle, tout près de vous..." La médiane déploie sa lame, Vlad se positionne auprès de la grande porte coulissante pendant que Jackson les rejoint en courant pour braquer son fusil sur le panneau : "Te reste des munitions ? _Dernier chargeur. _Alors 3, 2, 1..." Le Médian essoufflé tire brutalement le panneau et révèle l'espace obscur et penché d'une vaste soute encombrée de véhicules et de machines diversement entassés, d'où jaillit brusquement une aiguille qui va se perdre dans l'espace. Le Cetan bondit à l'intérieur, bientôt suivi par la tueuse : attentifs au moindre mouvement, ils contournent les grappes d'appareils suspendues au plafond incliné, se glissent entre les carénages bariolés... et lorsque l'arbalétrier surgit, Jackson Ibrahim lui colle une longue rafale à courte portée qui le secoue comme un pantin et l'abandonne, désarticulé, sur le plancher antidérapant. "Ok : garage nettoyé ! Amenez le détecteur !"
Mais à peine Vincent s'est-il sanglé pour franchir le filin, sous les pieds des combattants qui se croyaient victorieux, la tôle raisonne d'un pas puissant et lourd qui se rapproche à toute vitesse : du fond ténébreux du garage, bousculant les filets de matériel de sa monstrueuse carrure, le Boucher les charge en levant son tranchoir !
C'est bête que ce soit Moïse qui prennent les photos, parce que j'aurais aimé pouvoir vous montrer la tronche des joueurs à ce moment-là. :twisted:

Jackson Ibrahim ouvre le feu et atteint le monstre deux fois en pleine poitrine avant de lâcher le fusil pour dégainer son fidèle cimeterre. Esquivant le hachoir que le Boucher ne peut faire tournoyer dans cet espace confiné, les deux guerriers affaiblis repoussent de leur mieux l'énorme mutant (dont l'épais scaphandre de caoutchouc a manifestement été réparé depuis leur première rencontre). Le combat est particulièrement brutal, Jackson prend des gnons et Harmonie reçoit une méchante blessure avant que Vlad ne se jette (bien inutilement) dans la mêlée : le Boucher échoue à utiliser le médecin épuisé comme bouclier humain, mais ses trois adversaires affaiblis suffise à peine à l'occuper jusqu'à ce que Vincent n'atteigne enfin la carlingue : alors que le Sufi parvient néanmoins à infliger une belle estafilade au mutant, l'irréaliste Centauri dégaine son vibro-sabre et se jette dans la mêlée en hurlant, quoiqu'il consacre l'essentiel de ses attaques au "cordon ombilical". Et quand Sophia les rejoint pour tirer quelques coups de pistolet à impulsion dans son tuyau depuis le haillon, le Boucher comprend qu'il va être submergé, repousse ses quatre autres adversaires et tente de s'enfuir à nouveau vers les profondeurs du garage... mais cette fois nos héros ne l'entendent pas de cette oreille : Harmonie et Jackson se lancent à sa poursuite en balançant des coups de taille et, lorsque la bête tente finalement de se retourner pour faire face, la lame rétractile lui ouvre la gorge et le cimeterre l'éventre au même instant.
Et, à quelques mètres de la source d'énergie tant espérée, Vlad s'effondre contre une paroi et sombre finalement dans l'inconscience, vaincu par l'asphyxie [pour tenir le rythme, il a grillé quelques points en Fatigue et, avec les Blessures qu'il encaisse en s'asphyxiant lentement, il n'a maintenant plus un pion de dispo : ses prochains points de dommages seront pris sur sa Fatigue, c'est dire...].

Image
Les joueurs ayant insisté pour voir sa tête, j'ai fini par taper un rapide portrait du Boucher pendant le débrief de la partie.

Pendant que nos deux guerriers victorieux reviennent vers le haillon en chancelant (parce qu'eux aussi sont à bouts de souffle, de nerfs et pissent le sang), Sophia et Vincent localisent la faible source dans une sorte de longue "moto" anti-grav flanquée de chaque côté d'une espèce de pirogue de transport : des Dragonflies centauri, conçus pour le transport rapide de petite cargaison. "Oui mais si les deux mécano qui savent siphonner les batteries sont dans les vapes, comment on va les sauver ? _Je vais le faire !" s'exclame Vincent Panjari, à l'incrédulité générale.
Le "cadre commercial à tout faire" peine déjà un peu à dégager le capot, puis découvre évidemment tout un merdier de câblage, d'ordinateurs de bord, de gyroscopes, ce qui doit être le générateur anti-gravité, la colonne de direction des propulseurs... Il a souvent vu Vlad et Amar travailler mais, bien évidemment, il n'a jamais bricolé lui-même jusqu'ici et perd un temps fou à localiser la batterie. "Dépêche ! _Oui bon hein ! Sophia, file-moi un coup de main !". Entre ses blessures et l'arrêt de son propre circuit d'air à bout de réserve, à son tour Harmonie se sent doucement partir et, la tête de son médecin chéri sur les genoux, elle caresse doucement la visière si souvent abîmée en murmurant : "Mon amour, je crois que c'est la fin...".
Avec l'aide de la navigatrice, un peu au jugé, en comptant sur son intelligence plus que sur ses capacités techniques, Vincent s'acharne à raccorder le Dragonfly à l'exosquelette de Vlad dans un silence pesant... et soudain le transfert d'Énergie s'opère, le scaphandre du Médian se rallume et l'air revient dans ses poumons... sauf qu'il ne respire pas. "Juste un peu ! Juste un peu ! _Qui est le suivant !? _Amar ! Amar est le suivant ! Je vais le chercher ! _Ben tiens..."
Pendant que Sophia détale vers le filin où elle a laissé son fiancé "en suspend" quand elle a du se mêler au combat, Panjari doit faire un choix : la Médiane n'en a plus pour longtemps, le scaphandre ensanglanté de Jackson Ibrahim, sa propre jauge est au plus bas, il ne reste pas assez d'Énergie pour tout le monde et il faut encore réanimer Vlad. Alors, par pragmatisme plus que par générosité, il branche Harmonie sur le Dragonfly et ordonne au Sufi de l'aider à réanimer le toubib : "Mais je...je n'ai jamais fait ça moi. _Moi non plus ! Libère le plastron, on va lui appuyer sur la poitrine ! En cadence, go !" [et les joueurs crament un max de Fatigue et quelques pH face aux Difficultés majorées par le malus "je n'avais jamais fait ça de ma vie"... alors que tous deux commencent à suffoquer, en nage dans leurs scaphandres éteints.]
Dès qu'un peu d'énergie ranime Harmonie, elle joint ses efforts à l'opération et, lorsque Sophia revient en traînant Amar le long e la carlingue, Vlad recommence à respirer de lui-même et Vincent le secoue : "Aide-moi ! Il faut brancher le singe ! _Hein...? _Batterie, Amar : brancher!". Quoiqu'il n'ait pas encore vraiment récupéré de sa longue apnée, la tête lui tournant encore, l'ingénieur fait de son mieux pour aider le commercial survolté et la navigatrice à transférer le peu d'énergie qui reste dans le Dragonfly vers le scaphandre du Nibelen. "Et voilà... c'est tout. _Prochaine source d'Énergie ? _Je... snif... je ne sais phhhhhhhhhhh...."
Au regard embué de larmes de la navigatrice autant qu'au voyant de com' qui vient de s'éteindre, les deux Médians réalisent que Vincent, Sophia et d'ici peu Jackson sont condamnés à courte échéance. "Énergie résiduelle ! _Quoi ? _Les motos ne sont pas restés sous tension depuis 20 ans, les noodle doivent les recharger. Et même si on ne la détecte pas, il doit rester de l'énergie résiduelle dans les circuits. Passez-moi mes outils."
De fait, Vlad et Vincent (qui commence à savoir s'y prendre) réussissent à extraire encore un peu de jus de deux autres Dragonflies, assez pour alimenter temporairement les 3 derniers scaphandres : ouf !
Puis, en s'acharnant sur le détecteur, Sophia localise d'abord la brillante signature du croiseur khemite crashé à quelques centaines de mètres au sud-ouest, la chaleur diffuse émanant du dôme de la station spatiale... et un faible point lumineux qui vient de s'allumer dans les profondeurs de leur vaisseau-garage : "Mais il y a du mouvement... _Tant pis pour lui."

Image
À gauche : un plan grossier de leur parcours depuis la Harpie ("H") via le Trafalgar, les tunnels, le Lamprey écrasé par un astéroïde et le Caribbean Princess (la tâche bleu au bord du canyon) ; à côté un schéma de Sergueï vu du pôle sud (pour situer la Chimère, arrimé au Macau Dolphin), au-dessus d'un petit rappel Princess/garage. Mais surtout, en arrière-plan, on peut distinguer les silhouettes de "Moïse" qui prend la photo, ma pomme et "Guile" au fond... sans nuire à notre anonymat !
:)
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Message par Argentarbre »

Au fait, je ne vois pas les images dans les différents posts du CR.
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Message par Wenlock »

Je les ai ré-hébergées ailleurs, est-ce que ça marche ?
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Message par Argentarbre »

nickel !
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Extrême-Orion : l'interminable saga de l'astéroïde maudit...

Message par Wenlock »

SÉQUENCE 5 : "Pique-nique"
Leurs radios clignotent bientôt de l'indicatif de la Harpie : du fond de leur navette enterrée sous les gravats, Tang'Ho les appelle pour prendre des nouvelles car il y a maintenant plus de 12h que Hansou, Wendy et Jiang-Jia ont été abandonnés à leur sort. Le petit clone est même sorti du coma grâce aux soins attentifs de l'infirmière et Hansou leur signale qu'il y a déjà plusieurs heures que le Secutor semble avoir dégagé de l'orbite de Sergueï. "Bougez-pas, on va plus tarder à vous rejoindre..." leur répond Panjari, confiant.

Le détecteur révélant que la faible signature énergétique est celle d'un sas ouvert sur l'extérieur, à ras du nez enterré du vaisseau, Jackson se glisse vivement et discrètement sur la carlingue pour découvrir deux petits noodles en train d’arnacher un gros cylindre à soufflet à un petit "scooter" (qui est à peut de chose près une bombonne de gaz dotée d'un gouvernail et d'une selle) : pendant qu'Harmonie remonte le cordon du Boucher défunt par l'intérieur, le Cetan s'approche des deux ennemis, vise soigneusement et éclate la poitrine du plus proche qui roule au bas de la coque et s'étale en gesticulant dans la poussière. Mais son camarade démarre en l'abandonnant avec le chargement et s'envole sans que Jackson réussisse à faire plus que le blesser.
S'approchant du petit rejeton agonisant pour l'achever au cimeterre, il commence par le fouiller et se réjouit de trouver, dans le havresac du cadavre : une lourde batterie de véhicule et quelques fournitures médicales ! Harmonie, pour sa part, trouve des pièces détachées, quelques nourritures (des conserves de luxe, mais aussi des morceaux de corps humains ensachés) sur le corps du Boucher et, par chance, quelques produits servant probablement à conditionner la "viande" qui peuvent être utilisés pour soigner des vivants ("Mais alors le désinfectant risque de picoter sévèrement...").
[J'assume le côté "donj" de l'aventure en laissant les joueurs fouiller les cadavres et, suivant leur Marge de Réussite, déterminer le butin qu'ils veulent trouver sur les ennemis terrassés.] Dès que Jackson signale que le "gros cylindre" était branché sur un sas apparemment encore actif (comme d'autres systèmes "vitaux", les sas ont souvent une petit onduleur autonome qui retient de l'énergie quelques temps après que le jus ait été coupé), tout le monde s'y précipite et, après une opération dont ils commencent à avoir l'habitude, rallonge encore un peu les réserves de leurs scaphandres.

Mais pour la grosse batterie presque épuisée qu'ils viennent de trouver, ils ont d'autres plans : ramenée au garage, elle est bientôt transférée dans le Dragonfly le moins endommagé, où sont ensuite chargés Amar et tout le matériel. Vincent et Harmonie contemplent pendant ce temps leurs options du plus haut point de la coque :
_au nord-ouest, à quelques 300m, s'élève le grand dôme dépoli de la station spatiale échouée que, depuis le début de leurs explorations, les PJ soupçonnent d'être le QG des naufrageurs. Vue de plus près, elle porte le logo d'Uran Banner, semble en partie ensevelie sous les épaves plus récentes (c'est peut-être un des plus anciens éléments de l'amas) et a néanmoins l'air très abîmée et en grande partie abandonnée à leurs regards acérées comme à l'écran du détecteur [que Vlad doit d'ailleurs réparer et recharger avec quelques chargeurs de pistolets à impulsions car, ayant de loin dépassé la Durabilité établie lors de sa réalisation, il menace de tomber en morceau]. De la chaleur s'en dégage pourtant et c'est dans cette direction qu'a fuit le noodle en scooter...
_quasiment à la même distance ouest-sud-ouest, à moins de 300m, s'étend la large trainée consécutive au récent crash du destroyer khemite, dont on voit les feux clignoter, les tourelles pointées vers le ciel et de vagues perturbation électrostatiques trahissant un bouclier actif. Tout cela, et les nombreux impacts noircis qui l'entourent, tendent même à prouver qu'il est défendu, quoique le vaisseau soit par ailleurs exempt de chaleur comme de tout marquage, insigne ou immatriculation : c'est manifestement un vaisseau pirate , abandonné par son équipage mais laissé à la garde de son IA !

Croisant leurs connaissances interstellaires et leurs théories avec l'aide de Sophia et même d'Hansou, les PJ [refont quelques jets de Déduction et]commencent à reconstituer comment Suleiman-al-Hassouan en est venu à leur confier le "nettoyage" de l'astéroïde...
C'est pas du vrai spoilers mais je le range dans un "tiroir" parce que c'est complètement dispensable pour suivre l'action :
Spoiler:
Sachant qu'une partie des actes de piraterie commis dans le secteur, généralement attribués aux Khemites, sont en réalité le fait des "Secutors" médians arrivés en secret depuis 3-4 mois, les corsaires des deux nations ont du se croiser autour du point de saut de Shenqi Liù. Les PJ savent en tous cas que le cargo éridien Selangor Beluga a été attaqué par le Secutor LXII il y a quelques mois et son réacteur à fusion prélevé à l'épave avant qu'elle ne soit attirée par Sergueï (d'après leur brève inspection en navette lors de la découverte de l'astéroïde), il est donc vraisemblable que les Médians aient procuré le réacteur aux Khemites en échange de l'écran furtif qui équipe depuis peu le Secutor.
Les Khemites ont ensuite tenté de vendre ce réacteur aux enchères sur la station Mantile (provoquant l'affaire qui a occupé notre Épisode 2 : "Fusion") dans les efforts diplomatiques de leur sultanat pour obtenir l'accès aux voies commerciales interstellaires qui pourraient enfin le relier, via Mantile, aux riches colonies de MonSoon et Poll. Évidemment, ils ont alors tout intérêt à démontrer qu'ils ne sont pas les vilains pirates qu'on dit... et doivent être bien embêtés qu'un vaisseau indiscutablement pirate et khemite se soit échoué sur Sergueï, tout près d'une station de la Fédération Galactique. Néanmoins, tant que leurs relations diplomatiques ne s'améliorent pas (et nos PJ ont justement fait échouer leurs plans en ce sens), ils ne peuvent pas vraiment lancer d'opération de récupération de leur "épave".
Le destroyer échoué, s'il ne semble pas être "habité" et n'émet aucun faisceau de communication (faut dire que c'est affreusement "visible"), est encore protégé par sa puissante IA (sans doute plus redoutable encore que le Djinn qui avait bien failli massacrer Hansou) qui semble repousser efficacement les "Rejetons de l'Astéroïde" (le détecteur montre que ces derniers ont creusés des tunnels pour atteindre la coque, sans parvenir à la percer)... jusqu'à maintenant. Car même en économisant sur les systèmes de survie et en se mettant régulièrement en sommeil, il ne risque pas de pouvoir encore tenir très longtemps (le destroyer semblait "éteint" lors du premier survol de la Harpie, les PJ supposent donc que c'est le bombardement des Médians qui l'a "réveillé" et que ses défenses ne sont peut-être pas pour rien dans le départ du Secutor...). La seule solution qui reste aux Khemites serait alors d'envoyer une discrète équipe de réparation pour tenter de "renflouer" leur destroyer et de le virer de là avant que la Fédération ne le repère, mais une telle expédition doit être grandement compliquée par la présence de mutants hostiles. D'où l'intérêt d'envoyer à l'assaut d'abord un équipage de mercenaires qui ne leur coûte rien et n'a même pas vraiment intérêt à révéler l'existence de l'amas ou la présence du destroyer.
Personne n'avait sans doute prévu, par contre, que le Secutor furtif viendrait compliquer l'affaire.
Concernant leurs problèmes immédiats, nos héros considèrent avoir cette fois assez d'autonomie (et plus tellement d'ennemis "volants") pour pouvoir tenter une petite virée en dragonfly, ne serait-ce que jusque à l'emplacement de la Harpie pour récupérer leurs camarades et ramener tout le monde à la Chimère. De là, nos héros espèrent bien survoler l'amas pour en établir un plan et pouvoir attaquer les "noodle people" selon leurs propres termes au lieu de continuer à se jeter dans toutes les embuscades.
Explorant la soute de ce qui s'avère un vaisseau-atelier centauri, ils en tirent une lance sonique et des pelles (pour nettoyer la poussière et les gravas recouvrant la Harpie) qu'ils chargent avec le reste du matériel et Amar, toujours inconscient, dans la pirogue volante qu'ils ont sorti du "garage". Harmonie est par ailleurs si satisfaite de son fusil mitrailleur cetan qu'elle convainc Vlad d'y transférer l'énergie de plusieurs armes plus petites. Une excellente idée puisque, alors qu'ils ne sont pas tout à fait prêts à partir, Jackson, de garde au sommet de l'épave, repère deux petits points brillants qui s'envolent du dôme de la station spatiale : "On a de la compagnie ! _Alors on file !".

SÉQUENCE 6 : "(Dungeons &) Dragons : fly !"
Aux commandes, Sophia comprend vite que ça ne va pas être de la tarte : superficiellement rechargé, alourdi par le matériel et cinq passagers [tout ce qui dépasse la Capcité "Cargo" d'un véhicule représente autant de points de pénalités à ses actions, exactement comme la Gêne d'une armure ou un barda trop lourd immobilisent quelques pions pour un perso] et prévu pour le vol atmosphérique [ses Capacités sont donc légèrement réduites sur Sergueï], le dragonfly vole comme une pantoufle... poursuivies par deux sabots : les deux «chasseurs» noodle qui foncent à leur trousses ne sont guère plus que des réacteurs arrachés d'une quelconque épave, équipés de cockpit dignes d'un avion de la première guère mondiale et précédé d'une sorte de panier où un artilleur se tient accroupi : "Je crois qu'on est poursuivis par des caddies volants..."

Image
Au milieu : le canyon, le destroyeur khemite en rouge, en bleu le "garage" que les PJ viennent de conquérir.
En haut à gauche, une esquisse de dragonfly et un crobard tout aussi rapide des "noodle-plane" de la scène suivante...


À une vitesse plus que limitée, la barge des PJ zigzague en tanguant laborieusement à ras des carcasses : vues les performances de leur engin -par ailleurs incapable de prendre tellement d'altitude, ils ont en effet vivement intérêt à miser sur "le terrain" en espérant que les "noodle-planes", plus véloces, auront plus de mal qu'eux à éviter les obstacles, d'autant que Vincent utilise le détecteur comme un radar pour les annoncer à Sophia.
[Cancrela jouant en fait les deux perso, il fait chaque Tour un jet de soutien avec le centauri pour donner du bonus à la nibelen. Pour pimentait un peu, j'avais attribué aux obstacles 3 catégories de Difficultés pour les 3 "altitudes" auxquelles pouvait voler le dragonfly : 4D6 à ras du sol, 3D6 et 2D6 "au plus haut", monter d'un palier coûtant 3 pions de mise à l'engin. Les noodle pouvaient eux s'envoler bien au-delà des obstacles, mais prenaient des malus au tir pour chaque palier de différence... Mais ce ne sont pas ces petites finesses techniques qui ont finalement tranché le Duel.]
Mais dès qu'ils tentent de s'élever au-dessus des épaves, nos héros sont doublés en trombe par le premier des deux "caddies" qui s'offre une longue courbe autour d'eux en leur expédiant une longue rafales de ... clous [il vient de battre de 8 points le jet de vitesse de Sophia, consommant les 4 points d'avance de la libellule et en gagnant 4 autre en bonus d'attaque]. L'appareil, Jackson et Harmonie (qui s'étaient exposés pour répliquer) encaissent et infligent quelques dommages mineurs au premier passage, pendant que le second ennemi tente de les pousser vers l'ouest... dans le rayon d'action du destroyeur khemite. Les PJ esquivent néanmoins le danger, rebondissent sur la coque d'un cargo où leur poursuivant laisse à son tour une longue trainée et continue de se mitrailler : Vlad et l'artilleur ennemi sont touchés, mais Jackson manque de se faire carrément transpercé le crâne et ne doit la vie qu'au galbe de son scaphandre où une fléchette d'acier de 30cm ricoche et se plante profondément dans le carénage à côté de son œil [2pH pour annuler les dommages : "C'est un miracle !"]. Mis en présence d'un authentique signe divin, le Sufi de combat murmure une prière, épaule son fusil d'assaut et, anticipant sur la manœuvre d'esquive du "caddie" à l'approche d'un énorme aileron de vaisseau, abat le pilote d'une impulsion en pleine poitrine à travers le bulle du cockpit : sans plus personne pour changer sa trajectoire, le "noodle-plane" percute l'aile de plein fouet et explose dans un bref flash lumineux qui y laisse un trou béant et noirci... Et quand le second appareil fond sur le dragonfly en l'arrosant de clous par l'autre flanc, c'est Harmonie qui l'accueille d'une puissante décharge de son fusil cetan qui décroche l'artilleur de sa nacelle ! Désormais incapable de combattre, le dernier survivant décroche sans demander son reste.

Par contre, ses batteries épuisés et sa coque hérissées de pointes métalliques (Jackson y a récupéré celle qui a failli avoir sa peau), la pauvre barge n'est plus guère vaillante lorsqu'elle se vautre plus qu'elle ne se pose à côté d'un tas de cailloux qui, salon le détecteur, renferme la Harpie. "Et l'autre engin, il est rentré à la station spatiale ? _Heu... non, on dirait bien qu'il zigzague à travers l'amas... poursuivi par... «quelque chose», qui vient du secteur du destroyeur... _Ça lui fera les pieds !"
Et nos vaillants guerriers de l'espace, guidés de l'intérieur de l'habitacle, entreprennent de creuser d'abord un puits vers le sas de leur navette douillettement pressurisée, pressés qu'ils sont de pouvoir s'y soigner, nourrir, nettoyer, réparer et reposer correctement pour la première fois depuis looongtemps. [Et "Guile" de prendre ne main son "véritable" perso...]
Ils sont de fait beaucoup plus vaillants lorsque Hansou (justement), annonce que les senseurs ne captent plus le caddie volant mais que, par contre, l'engin qui le poursuivait est maintenant en train de balayer le canyon depuis le sud à la recherche de quelque chose à détruire ; et sur les écrans s'affichent bientôt un drone de combat khemite de classe "Naja" plus gros que la Harpie elle-même : "Oh merde...".

Image
Cela fait maintenant plusieurs dizaines de minutes que, dans la navette partiellement enterrée et maintenant désactivée, nos héros regardent à nouveau, en pestant, baisser les réserves de leurs scaphandres (qu'ils n'ont pas pu recharger, la grosse batterie qu'ils avaient démonté de La Chimère ayant servi à alimenter leurs camarades pendant leurs propre "hibernation" et le matériel médical) pendant que le Naja tourne autour d'eux, les ayant manifestement repéré mais attendant d'avoir une cible claire pour faire feu. Et après avoir rejeté toutes les autres options ("On réactive soudainement, on pousse la propulsion à fond et on s'arrache sous son nez ! _La Harpie est déjà endommagée, désactivée, enterrée et tu penses qu'on peut prendre de vitesse un machin qui a un nom de cobra ? _On attend qu'il se lasse ? _Mais d'ici quelques heures on aura plus d'O². _Alors on rallumera la navette et... _On se fera abattre au missile dès que le drone détectera une signature énergétique. _On fabrique un leurre volant ! _Avec ce qui nous reste d'énergie ? _Alors je sors !"), Harmonie et Jackson (tapotant le clou porte-bonheur passé dans une de ses sangles), leurs exosquelettes regonflés au max, conseillés par Vincent et Hansou, se préparent à faire une sortie...
Hansou donne alors un grand coup de propulseur qui projette un épais nuage de régolite et, dès que le sas s'ouvre, Jackson en jaillit comme un diable pour attirer l'attention du naja et manque (à nouveau) d'être abattu : trébuchant dans la pente poudreuse du puits, il ne dépasse pas l'ombre de la portière du sas qui encaisse à sa place l'essentiel du mitraillage que la tourelle du drone fait pleuvoir sur ce premier mouvement suspect [encore 1pH pour réussir son jet de Manœuvre Défensive]. Mais avant que le drone ait pu ré-orienter son tir ou que le nuage de poussière ait seulement fini de s'étendre, la Médiane a bondit dans l'autre direction et, roulant dans la poussière, aligne son arc à plasma en visant la grappe de missiles qui pend sous l'aileron de l'engin : la déflagration éjecte les deux combattants en exosquelettes à plusieurs dizaines de mètres, creuse un cratère de plusieurs mètres dans l'amas et décape (mais brûle un peu) La Harpie au fond de son trou. KABOUM !!!

Relevée et vaguement époussetée, Harmonie contemplait, ravie, l'étendue de la destruction provoquée quand Hansou leur annonce que le destroyeur semble prendre très mal qu'on ait annihilé son petit et déploie apparemment de nouvelles armes... La navette s'arrache le plus vite possible mais n'a pas encore décollée qu'un missile à tête chercheuse fonce déjà vers elle : Hansou met toute la gomme possible pour distancer le projectile et frôle les épaves pour gêner sa trajectoire (encore une fois : il est plus rapide mais moins maniable qu'eux) pendant que Vlad bricole un leurre... Mais leur pilote mérite encore une fois ce titre en attendant le missile pour virer sur l'aile et l'envoyer s'emplafonner dans un éperon rocheux.
[Mon troisième Duel de la Séquence a été tout aussi court que les deux précédents : décidément, les joueurs n'y vont pas avec le dos de la cuiller...]

Lorsqu'ils arrivent enfin en vue de La Chimère, les deux médians sortent de la navette mutilée pour aller "jeter un œil" puisque Vincent Panjari craint qu'on ait touché à leur depuis 18h qu'ils l'ont abandonné... Et, en effet, ils trouvent leur précieux ranger drainé de son énergie, de son air et piégé avec les ressources de leur propre armurerie. Vlad et Tang'Ho s'attaquent d'ailleurs bravement à désamorcer la bombe qui ferme l'accès aux quartiers de l'équipage depuis la soute lorsqu'une maladresse de l'androïde fait riper l'ingénieur : ils n'ont que le temps de se jeter en arrière que le sas explose, déchiquète un bras du cyborg et projette le Médian comme une balle à travers la cale : Harmonie le rattrape de justesse avant qu'il n'aille se perdre dans l'espace.
Découvrant des pièges semblables sur toutes les portes du pont inférieur mais résistant bravement à la colère et au désespoir de voir le refuge si longtemps espéré transformé en piège vicieux [j'ai quand-même demandé un jet de moral], nos héros épuisés et furieux dans la lumière bleutée de la cale, regardent en serrant les dents Sophia gesticuler en hurlant sa rage : "Il commence à me courir cet astéroïde de merde !"

Fin de Séquence et d'Épisode, les PJ reçoivent plein de points d'Histoire et de Progrès et se prépare à déminer tout leur vaisseau avant de faire pleuvoir, au cinquième épisode de cette campagne (le troisième consacré à Sergueï, qui devait être une "petite mission optionnelle"), leur juste vengeance sur les noodle-people...

>>bondir vers l'Épisode suivant
Dernière modification par Wenlock le mer. avr. 17, 2013 4:55 pm, modifié 1 fois.
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par Wenlock »

Piouh a écrit :Tiens, je viens de finir le CR de ma dernière partie de cinÉtic où je testais Plagues.

Pour ceux que ça intéresse, c'est ici.

En le relisant, je me suis fait la réflexion que ça se voyait que la partie s'était déroulée sous cinÉtic.
Les scènes de repos sont facilement identifiables, l'utilisation des réactions se voit très bien, la dépense de points d'histoire, l'épuisement physique et mental...
C'est vraiment sympa d'avoir tous ces éléments dans une partie, ça donne vraiment de la crédibilité à l'histoire, je trouve.
Bref, cinÉtic, c'est vraiment jouissif de réalisme de temps en temps...
J'avais complètement raté ça ! Content que tu t'amuses, en tous cas. ;)
Comment tu as géré la question de l'infection ? Avec l'habituel système de poison/nécrose ?
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par Piouh »

Je n'ai pas eu à le faire, en fait.
Dans Plagues, on nous dit que si l'infectieux mord sa victime, celle-ci se transforme en infectieux dans la minute. Du coup, s'ils s'étaient fait mordre (j'aurais géré ça comme une manœuvre de type visée), ils devenaient infectieux. C'est tout.
Or, le bourrin de l'équipe (enfin, le type avec une grosse épée : dans Plagues, ça suffit à faire de lui un gros bourrin) a rencontré deux fois des infectieux (les autres n'étaient pas contagieux). Le premier s'est fait déchirer, et le second, qui était épaulé de deux zombies, s'est fait découdre entièrement sur son jet d'assaut (il a perdu onze des douze pions qu'il avait...).
C'était la première fois que j'utilisais les jets d'assaut, et ça a vraiment simplifié les choses pour les combats adéquats. De même, c'était la première fois que j'avais un grand nombre de réactions d'Emoi/de stress, et ça collait parfaitement avec le monde.
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Nouvelle campagne !

Message par Wenlock »

De notre côté, on a commencé à tester le réglage inverse sur la campagne "Cyber-Hong Kong" menée par Cancrela : on joue des perso de niveau "Héros" (16pE) avec des limites de Tension augmentées (niveau +talents +Mental : la plupart d'entre nous tournent donc autour de 11, ce qui est plutôt confortable) mais des Limites Critiques "gritty" (donc on est par contre assez "mortels", et on a pas de toubib). Sans surprise dans un tel contexte, les Missions de nos héros consistent pour la plupart à combattre l'une des deux principales corpo qui règnent sur la ville, Wuxin (pour la technologie et moult sous-branches commerciales) et Knight Errant Security ("KES", qui assure la police et donc de nombreux aspects "sécuritaires" sur la péninsule).

Pour résumer ce début de campagne (on a joué que deux séances, pour l'instant, dont une dans la fournaise de ce samedi, donc c'était un peu "ramolli"), c'est un univers très inspiré de Cyberpunk 2020 et Shadowrun dont Hong-Kong est une des plus grandes capitales, cosmopolite et légalement permissive, où nous jouons une bande de "mercenaires des ombres" assez bigarrée :
_Bamako, joué par "Gondarch" (le Sergent Diaz de l'Archipel Mystérieux) est un mutant africain avec une peau de rhinocéros et une longue habitude de la guerrilla qui vient de faire un long voyage pour exercer de sanglante représailles contre la méchante corpo chinoise qui a bousillé son pays natal : Wuxin.
_"Nina" (qui jouait Gunilla la Vigie dans l'Archipel) joue Tina, une spécialiste chinoise du corps à corps aux réflexes câblés, motarde, cascadeuse, lesbienne et rigolarde dont on ne connait pas encore la "Mission" perso, mais qui a brièvement bossé pour KES comme garde du corps et eut quelques soucis. Avec Bamako, elle représente la principale "force armée" du groupe.
_"Moïse" incarne Shellie Johnson, une belle hong-kongaise blonde (d'origine occidentale) habituée à parcourir le labyrinthe social des corpo, des triades, des faveurs et de l'étiquette asiatique. Elle est à la fois notre "face", notre "fixer" et notre contact "visible" avec nos clients... et a de mystérieux comptes à régler avec Wuxin (dont elle a semble-t-il été l'employée).
_"Argentarbre" est "Charlie", une eurasienne née d'un père japonais mais élevée par sa mère à Londres, venue à HK en quête d'un grand-frère qu'elle n'a guère connue. Hackeuse aussi géniale qu'infantile, elle est la licorne rose (!) qui nous ouvre les portes du Réseau, maquille nos identités électroniques... et nous fout régulièrement dans la merde.
_et pour ma part je joue "Jack", le grand-frère un peu dépassé de Charlie, formé (avec son père) dans la police japonaise et passé dans le secteur privé comme chef d'une unité de surveillance de KES. Viré après un sérieux conflit avec sa direction, il s'est auto-promu "chef de gang" (Shellie est d'un autre avis) pour se venger de la corpo.

Ce petit groupe à peine formé à l'initiative conjointe de Shellie et Jack (et avec l'aide des "amis virtuels" de Charlie) a pris comme premier contrat (que nous avons baptisé "Opération Panda") l'enlèvement du fils de 4 ans ("Petit Panda") d'un généticien "anti-mutant" travaillant pour Wuxin ("Papa Panda"). L'affaire se corse d'entrée de jeu car nous sommes la seconde équipe embauchée pour le boulot : la première s'est faite défoncer, la sécurité est maintenant renforcée autour de la famille "Panda" et nous n'avons que 48h pour pénétrer dans le secteur résidentiel d'une corpo très protégée (gérée par une IA très très balaise qui va donner bcp de fil à retordre à Charlie) et enlever un gamin qui ne sort plus de son appartement blindé au 30° étage d'un immeuble plein de gardes, de codes, de détecteurs, de caméras...
Après une séance consacrée aux repérages et renseignements, achat de matos et préparation, vols de voitures et maquillage d'identités, stratégie et mise en place, nous avons lancé l'offensive le soir du premier jour, lorsque Shellie et Charlie (en écolière japonaise) se sont introduites dans la propriété comme call-girl invitées par un riche crétin au 34° qui, après un bref numéro de "jouons au billard en mini-jupe/oh mais comme vous êtes musclé, montrez-nous ce que vous savez faire aux haltères", s'est vite retrouvée assommé et ligoté sur son lit. Pendant que Charlie préparait son effraction virtuelle pour le lendemain matin, Shellie installait les explosifs incendiaires bricolés par Jack (dissimulés dans des sex-toys, du lubrifiant, des produits de beauté...) et Bamako prenait position dans le "maquis" entourant la colline que surmonte la résidence et son gratte-ciel de 50 étages.

Au matin, alors que les autogyres de la sécurité, nombre des gardes et un grand hélico quittent le toit du gratte-ciel pour emmener leurs cadres supérieurs et autres scientifiques vers les bureaux et labo de la tour Wuxin du centre-ville (dont notre généticien), une décapotable conduite par un couple très éméché rentrant ostensiblement d'une nuit de bamboche se vautre dans les buissons à 100m du portail de la résidence, déclenchant l'envoi d'une petite patrouille accompagnée d'un drone de surveillance pour voir qui sont ces deux crétins. La patrouille et le drone pris en tenaille par Tina, Jack et Bamako sont vite neutralisés, les deux asiatiques prennent les uniformes des gardes (dont les casques couvrent presque tout le visage) et "reviennent" vers le portail sous leurs identités (confirmées par Charlie se faisant passer pour l'IA), font un peu de scandale sur les consignes de sécurité et la paperasse en cas d'accident pour éviter qu'on les regarde sous le nez, puis chourent un 4x4 au garage et le garent en bas de l'immeuble... quand une violente explosion se déclenche dans un des deux grands ascenseurs, au 34° étage, répandant un inquiétant incendie et beaucoup de fumée dans tout l'étage et obligeant tous ses pauvres nantis à évacuer vers le bas par les escaliers (l'autre ascenseur monte inexplicablement vers le 30° sans s'arrêter nulle-part alors que ne s'y trouvent que deux gardes répondant apparemment à la procédure d'évacuation). Et par la radio, Jack insiste pour que Shellie avoue où se trouve sa sœur qui devait théoriquement rester bien planquée dans un appart' à l'autre bout de Kowloon mais semble avoir battu son record d'insubordination...

Chez les civils, c'est un peu la panique mais, heureusement, deux charmantes hôtesses en uniformes de la corpo viennent prévenir Maman Panda qu'un plan d'évacuation spécial a été prévu pour qu'elle puisse emmener son fils rejoindre Papa Panda : surprise, la bonne épouse est un peu moins "esseulée" que prévu et l'on tombe sur un "collègue" qui se rajuste en vitesse pour accompagner Maman, Petit Panda, leur drone de protection et les deux hôtesses dans l'ascenseur qui se présentait justement à eux. On se coordonne discrètement pendant que Jack engueule le garde pour le distraire et, d'un coup, Shellie met un coup de taser à Maman, Jack et Tina abattent l'amant et le drone (que Charlie avait subitement "ralenti"), on anesthésie Petit Panda et, quand l'ascenseur arrive au RdC, Jack et Shellie beuglent des ordres sur tout ce qui bouge en disant qu'un groupe de terroristes vient de les attaquer au 31°, déclenchant l'envoi d'un groupe d'assaut (qui n'a pas fini de grimper).

Malgré les nombreuses pannes qu'elles subit depuis 1/4 d'h (les caméras déconnent, les portiques d'identification laissent passer n'importe qui, les ascenseur n'en font qu'à leur tête et les systèmes anti-incendie continuent de déconner au 34°...), l'IA écrase le Cheval de Troie de Charlie, redresse les pannes, découvre plusieurs de ses drones et de ses gardes abattus... et réalise qu'on vient de "l'enfumer", donnant l'alerte contre nous au moment où l'on démarrait.
Tina au volant, Jack comme co-pilote, Shellie et Charlie à l'arrière, Maman et Petit Panda sanglés dans le coffre, le 4x4 traverse les jardins à fond de train : tous les portails se ferment, que des robots de combat déboulent des allées (sauf quand la porte de leur "niche" reste mystérieusement coincée), les drones hésitent moins que les gardes à mitrailler le véhicule de leurs "collègues" qui fonce tout droit vers un mur... que Bamako fait exploser au C4 de l'extérieur au dernier moment. Alors que le tout-terrain bondit par la brèche en y laissant un peu de carrosserie et ses rétroviseurs, le Rhino bousille encore quelques drones au fusil d'assaut pour couvrir notre fuite jusqu'à ce que deux autogyres de réserve se lancent à nos trousses. Charlie brouille leur système de navigation, Jack leur tire dessus (sans grand effet), Shellie fait des avances à Tina pour accroître sa motivation et celle-ci, zigzaguant sous les arbres, parvient à les semer dans le maquis pendant que Bamako prend la fuite tout seul en moto.
Mais le 4x4 mitraillé rend l'âme en bas de la colline : Jack est le seul blessé (par le mitraillage des autogyres), mais les 3 pétroleuses et lui sont tous très fatigués (on a brûlé du pE à qui mieux-mieux) et vont maintenant devoir cavaler avec le Petit Panda dans un sac de rando sur 600m, et notamment traverser une autoroute jusqu'au parking souterrain où ils ont garés plusieurs véhicules de fuite, tout ça avant que d'autres poursuivants ne les rattrapent...


Ça a commencé franchement lentement mais, si la gestion technique a un peu souffert de la chaleur, de ce que le MJ est proportionnellement moins autoritaire que les joueurs ne sont chiants (surtout Argentarbre, Moïse et moi) et que les deux joueuses ayant le plus d'aspects tactiques à gérer étaient aussi celles qui maîtrisent le moins le système, la deuxième séance a nettement accéléré et s'est même révélée tout à fait endiablée dès qu'on est passé à l'action. On sent bien l'intérêt de jouer des Héros, notamment : les Difficultés "moyennes" disparaissent quasiment, le "tout-venant" (sbires, préparation, bricolages...) est très vite expédié, les perso ne sont quasiment plus jamais en Surtension (donc on évite les "grosses Réactions au pire moment" mais on se chamaille dès qu'on a une minute pour évacuer ou alors on fini chaque Séquence avec 7 ou 8pts de Fatigue)... ce qui permet de se concentrer sur le roleplay et de l'action "plus grande que nature", sachant qu'on peut souvent se permettre un large part d'improvisation en opération vus les scores des perso, à la fois élevés et plutôt variés. "Jack" est le plus polyvalent (investigation/tactique/surveillance/électronique/combat/baratin/pilotage...), mais tous les autres sont ainsi largement "bi-classés" : Charlie est une hackeuse ultra-bourine mais sociable et attendrissante, Tina est une combattante/pilote/cambrioleuse qui possède tout un arsenal personnel et plusieurs véhicules, Bamako est notre guerrier intuable et multi-usage (sniper, corps à corps, camouflage, pièges, artillerie...) et même Shellie cumule ses capacités de séduction/négociation/finance/déguisement avec un énorme réseau de contacts et quelques aptitudes martiales.

Le challenge est principalement pour Cancrela, qui doit anticiper beaucoup et booster l'opposition au risque qu'on passe à travers ses scénars la fleur au fusil (déjà, à la deuxième séance, on s'en est super bien tirés alors qu'on avait pas trop de bol aux dés, c'est dire), mais globalement c'est amusant et assez "cathartique" (notamment pour ceux qui ont souffert quand je menais et me répètent "Ah ! Tu vois ce que ça fait ?" chaque fois que je prends des Dommages ou de la Fatigue).
On va donc continuer à tester cette version très "débridée" de cinÉtic pour voir ce que ça peut faire de "pulp" et/ou d'épique, mais je suis déjà ravi de constater comme quelques réglages mécaniques et un autre style de maîtrise (Cancrela et moi menons de manière très différentes) peuvent établir un ton et des modes de jeu qui tranchent nettement avec mes tablées "gritty".
Dernière modification par Wenlock le mer. août 22, 2012 1:06 am, modifié 1 fois.
Sébastien Delfino, partisan des vrais blases sur Internet.

► Théories rôlistes en méthodo presque claires dans les CARNETS LUDOGRAPHIQUES, podcasts du blog Memento Ludi !
cinÉtic, système générique, discussions & CR de campagneS (index p1)
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Re: [cinÉtic] Système, commentaires, CR de campagneS (Index

Message par hellgheast97 »

'Ach sehr gut ! Moi qui zui très intéresse !
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Ego'
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Re: Nouvelle campagne !

Message par Ego' »

Wenlock a écrit :De notre côté, on a commencé à tester le réglage inverse sur la campagne "Cyber-Hong Kong" menée par Cancrela
Non seulement c'était très agréable à lire (avec des images plein la tête entre Piège de Cristal et Johnny Mnemonic), mais en plus ça donne carrément envie :yes:
Aaaahhhh, réutiliser l’encyclopédie de CyberAge...
Wenlock a écrit :(...) la deuxième séance a nettement accéléré et s'est même révélée tout à fait endiablée dès qu'on est passé à l'action. On sent bien l'intérêt de jouer des Héros, notamment : les Difficultés "moyennes" disparaissent quasiment, le "tout-venant" (sbires, préparation, bricolages...) est très vite expédié, les perso ne sont quasiment plus jamais en Surtension

(...) ce qui permet de se concentrer sur le roleplay et de l'action "plus grande que nature", sachant qu'on peut souvent se permettre un large part d'improvisation en opération vus les scores des perso, à la fois élevés et plutôt variés.

(...) On va donc continuer à tester cette version très "débridée" de cinÉtic pour voir ce que ça peut faire de "pulp" et/ou d'épique, mais je suis déjà ravi de constater comme quelques réglages mécaniques et un autre style de maîtrise (Cancrela et moi menons de manière très différentes) peuvent établir un ton et des modes de jeu qui tranchent nettement avec mes tablées "gritty".
En lisant le compte-rendu (et donc avant d'arriver à la conclusion) je me demandais comment une telle mission ne partait pas en carafe au vu des probables pétages de plomb des membres de l'équipe dus aux surtensions... :mrgreen:
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