@Altay : ok, je corrige, je voyais le portail comme une porte en 2 dimension, comme les bulles de savon dans un environnement mince, donc avec de l’irisation et des lignes qui le délimite ( donc plus « gones » que plans/« édres » ). D’un côté notre monde, de l’autre l’autre monde. Le portail devient transparent un peu avant de disparaître.
Altay a écrit : ↑dim. déc. 18, 2022 12:33 pm
Une option classique : aller chercher dans un monde imaginaire le remède à une maladie incurable de notre propre monde (ou un élixir d'immortalité, des nano-robots anti-vieillissement, etc.).
On peut imaginer que ce soit gênant à cause du paradoxe que cela créé : si quelque chose d'imaginaire existe dans le monde réel, alors les gens n'ont plus besoin de l'imaginer et ce concept « quitte » la noosphère. Potentiellement, il emmène avec lui les concepts adjacents : ramener l'élixir d'immortalité dans le monde réel signifie que tu amènes aussi lui la sorcière qui l'a fabriqué, la coterie noble qui se bat depuis des années pour se l'approprier, la poudre de corne de licorne qui en est une composante essentielle (et donc les licornes), et ainsi de suite. C'est une variante de « l'affaiblissement de la frontière entre les mondes ».
En gros, pour que la physique et la cohérence du monde soit respectée, extraire des choses de la noosphère modifie la causalité, la temporalité et les règles physiques du monde réel pour éviter des paradoxes.
Ça me plait, ça rejoint bien le concept de contamination. Et ça demande l’intervention de forces spéciales discrètes pour ne pas permettre aux choses exotiques d’avoir trop de pouvoirs : peu de gens croient en la magie, donc elle ne fonctionne pas sauf dans un cercle fermé de croyants. Ça explique les miracles religieux.
J’hésite encore entre contaminer le réel ou contaminer la croyance des gens sur le réel, avec des illusions qui ne fonctionnent que sur les croyants et le remède qui fonctionne par effet placebo. Mais contaminer le réel avec la potion de jouvence est tellement sympa, surtout dans notre monde contaminé par « on n’a rien sans rien ».
Merci à vous deux pour ces idées.