| Message:
la question est surtout sur le sens de "avoir besoin".
Pour vivre (enfin survivre), on a besoin de peu de choses
Pour vivre heureux, vachement (mais VACHEMENT) plus. Généralement, le travail est soit directement, soit indirectement (revenu/lien social, je ne vais pas redévelloper ce qui a été dit) necessaire
En poussant un peu plus loin, pour quoi vivre? (c'est à dire que pour moi, répondre à ta question c'est d'abord répondre à celle-là . c'est ma vision des choses, pas une autre)
A mon sens, le but de la vie (la mienne en tout cas) est de générer du bonheur personnel. c'est super égoiste, mais je pense que chacun, in fine, cherche cela. être plus heureux. la plupart des gens trouvent leur bonheur, en partie, dans celui d'autrui. Ceux qu'on appelle "altruiste" valorisent beaucoup le bonheur des autres (ex: Mère Thérésa, l'abbé Pierre, Nicolas "la France m'a tout donné, je veux tout lui rendre" Sarkozy, etc...). Ceux qu'on appellent egoistes valorisent très peu le bonheur des autres.
partant de cela, pourquoi travailler? parce qu'on sera plus heureux que si on ne le faisait pas. Travailler ça va en premier lieu enlever du bonheur (faut se lever, c'est chiant, faut obéir au chef, faire des choses qu'on a pas envie de faire, etc...) mais en second lieu en apporter: réussite -> satisfaction. argent (l'argent ne fait pas le bonheur, mais c'est quand même un sacré bon moyen de se faire plaisir).
Le tout est de pouvoir "mesurer" "qu'est-ce que ça m'apporte" et "qu'est-ce que ça me coute" et ben, si le bilan est positif, banco. si le bilan est négatif, stop.
Bien entendu, il est impossible de mesurer cela, précisément. C'est pas pour autant que ça ne vaut pas la peine d'essayer, ou en tout ça d'envisager les choses sou cet angle lÃ
Qu'est-ce que ça t'apporte de travailler? de ne pas travailler? Qu'est-ce que ça te coute?
Pour moi un des problèmes majeurs de ne pas travailler, c'est que c'est un choix difficilement réversible (c'est difficile de "recommencer" voir même de "commencer" à bosser. tout comme on ne prête qu'aux riches, on n'engage que rarement un oisif) et à mon sens quelqu'un qui ne travaille pas est EXTREMEMENT dépendant de ce qui l'entretien: parents, famille, état providence... sa source de bonheur personnel il ne la maitrise pas
si on ne trouve pas de petit boulot
si on se fait plaquer/foutre dehors
si le RMI diminue
etc...
ben c'est la merdre
d'autre part c'est con, mais sans fiche de salaire, bonne chance pour trouver un appartement. faire un emprunt. plein de choses
Maintenant, pour reprendre le post d'Emlyn, moi aussi je suis certain que, si j'avais 1,5 ou 2 k€ (relatifs au cout de la vie, etc...) par mois assuré pour les 50 ans qui viennent, l'Education Nationale recevrait très certainement une lettre de démission |
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