[CR] MV - New World Order
Publié : jeu. avr. 25, 2024 9:34 am
Introduction.
Avertissement général : New World Order aborde parfois des thématiques sensibles. Si tel est le cas, je me permettrai de mettre des avertissements en début de chaque compte-rendu si tel est le cas.
New World Order est une campagne de Magna Veritas, s’intéressant aux pérégrinations d’anges entre 1998 et 1999. Ils vont devoir dénouer un complot d’envergure pour éviter un énorme bordel. Bref, ça ne sera pas de tout repos. Précisons que ce complot a des ramifications dans mon autre campagne actuelle, Burning Down the House (disponible gratuitement comme vous le voyez, et pas à un prix exorbitant comme dans les boulangeries-pâtisseries Paul - bande de salauds, ça se fait pas de vendre un jambon-beurre à 6 euros 50 !).
La campagne est toutefois notoirement courte de l’avis de tout le monde, et s’expédie en quelques séances de jeu IRL (l’ineffable @Loris m’a parlé d’à peine deux grosses nuits pour lui). Elle tend, selon les avis recueillis sur le GROG et d’avis d’un ami, à être très linéaire et un peu dirigiste : les diverses découvertes des PJs n’impactent pas forcément le déroulé de l’histoire.
J’ai donc pallié à ces deux défauts par deux moyens. Premièrement, j’ai rajouté du gras. Cela est nécessaire pour présenter l’univers à mes anges, mais aussi les occuper pendant certaines « périodes de pause longues » de la campagne (certains scénarios sont normalement distants de plusieurs semaines, voire mois). Deuxièmement, j’ai introduit des éléments d’approfondissement de l’enquête, notamment pour modifier radicalement certains éléments et comprendre ce qui se passait. Évidemment, tout cela implique aux joueurs de se creuser la tête…
Enfin, la campagne a été insérée dans mon univers personnel, le fameux MCU, pour Murmeli Cinematic Universe©®™. Comme je l’ai déjà dit dans un précédent compte-rendu, toute ressemblance entre ce nom et un certain univers filmique qui a dégénéré est purement fortuite. Comme déjà expliqué, le ton est probablement moins satirique que ses auteurs originaux l’envisageaient. J’ai tendance à mettre en avant une dimension parfois plus contemplative, onirique et philosophique. Ensuite, cet univers départ de l’univers « canon » des quatre premières éditions, parfois en ajoutant des choses, parfois en en retirant, parfois en tentant des conciliations entre des éléments contradictoires.
Cette campagne comporte des obsessions très personnelles, incluant (de manière non-exhaustive) le cinéma de John Carpenter, la chanson Hey Lord! de Helloween, le metal industriel germanique naissant, les questions de la marginalité et de l’exclusion, le sans-abrisme ou encore l’infernal trio entre la tolérance, l’ignorance et la cruauté. Il contient aussi des thématiques amenées par les joueurs, notamment (encore et toujours) des réflexions sur la queerness, le cinéma des années 1990, la crise du capitalisme, la fin des années SIDA et le début de nouvelles luttes homosexuelles, ou encore l’hypocrisie bourgeoise.
Par conséquent, ces comptes-rendus ne conviennent pas aux enfants de moins de trois ans, aux électeurs du Rassemblement National, aux salauds qui mènent des politiques ultralibérales du logement qui ont mené une inexorable hausse du sans-abrisme mais qui font pourtant bonne figure et ont bonne conscience, aux personnes de bon goût et aux haters de la Finlande.
Pour terminer, avertissement à mes joueurs : si vous ne voulez pas vous divulgâcher la campagne, fuyez les spoilers (sauf précision que ces informations sont connues par certains). Ceux-ci développent des points du background maison, font des remarques sur ce qui se trame en toile de fond, précisent des éléments… Bref, ne lisez pas, sauf si vous êtes maso (fais pas le con Philippe !).
Enfin, pour ceux qui se posent la question : nous jouons dans la V4, par faiblesse personnelle (j’ai découvert le jeu avec, et j’aime bien certains aspects). J’ai dégraissé certaines règles, car mon mot d’ordre est simple : flemme. Cela est possible (vu que le système est parfois un peu lourd…) car un ami a fabriqué un ruleset pour Foundry (et le fabrique toujours un peu, d’ailleurs). Un grand merci à lui.
Avertissement général : New World Order aborde parfois des thématiques sensibles. Si tel est le cas, je me permettrai de mettre des avertissements en début de chaque compte-rendu si tel est le cas.
New World Order est une campagne de Magna Veritas, s’intéressant aux pérégrinations d’anges entre 1998 et 1999. Ils vont devoir dénouer un complot d’envergure pour éviter un énorme bordel. Bref, ça ne sera pas de tout repos. Précisons que ce complot a des ramifications dans mon autre campagne actuelle, Burning Down the House (disponible gratuitement comme vous le voyez, et pas à un prix exorbitant comme dans les boulangeries-pâtisseries Paul - bande de salauds, ça se fait pas de vendre un jambon-beurre à 6 euros 50 !).
La campagne est toutefois notoirement courte de l’avis de tout le monde, et s’expédie en quelques séances de jeu IRL (l’ineffable @Loris m’a parlé d’à peine deux grosses nuits pour lui). Elle tend, selon les avis recueillis sur le GROG et d’avis d’un ami, à être très linéaire et un peu dirigiste : les diverses découvertes des PJs n’impactent pas forcément le déroulé de l’histoire.
J’ai donc pallié à ces deux défauts par deux moyens. Premièrement, j’ai rajouté du gras. Cela est nécessaire pour présenter l’univers à mes anges, mais aussi les occuper pendant certaines « périodes de pause longues » de la campagne (certains scénarios sont normalement distants de plusieurs semaines, voire mois). Deuxièmement, j’ai introduit des éléments d’approfondissement de l’enquête, notamment pour modifier radicalement certains éléments et comprendre ce qui se passait. Évidemment, tout cela implique aux joueurs de se creuser la tête…
Enfin, la campagne a été insérée dans mon univers personnel, le fameux MCU, pour Murmeli Cinematic Universe©®™. Comme je l’ai déjà dit dans un précédent compte-rendu, toute ressemblance entre ce nom et un certain univers filmique qui a dégénéré est purement fortuite. Comme déjà expliqué, le ton est probablement moins satirique que ses auteurs originaux l’envisageaient. J’ai tendance à mettre en avant une dimension parfois plus contemplative, onirique et philosophique. Ensuite, cet univers départ de l’univers « canon » des quatre premières éditions, parfois en ajoutant des choses, parfois en en retirant, parfois en tentant des conciliations entre des éléments contradictoires.
Cette campagne comporte des obsessions très personnelles, incluant (de manière non-exhaustive) le cinéma de John Carpenter, la chanson Hey Lord! de Helloween, le metal industriel germanique naissant, les questions de la marginalité et de l’exclusion, le sans-abrisme ou encore l’infernal trio entre la tolérance, l’ignorance et la cruauté. Il contient aussi des thématiques amenées par les joueurs, notamment (encore et toujours) des réflexions sur la queerness, le cinéma des années 1990, la crise du capitalisme, la fin des années SIDA et le début de nouvelles luttes homosexuelles, ou encore l’hypocrisie bourgeoise.
Par conséquent, ces comptes-rendus ne conviennent pas aux enfants de moins de trois ans, aux électeurs du Rassemblement National, aux salauds qui mènent des politiques ultralibérales du logement qui ont mené une inexorable hausse du sans-abrisme mais qui font pourtant bonne figure et ont bonne conscience, aux personnes de bon goût et aux haters de la Finlande.
Pour terminer, avertissement à mes joueurs : si vous ne voulez pas vous divulgâcher la campagne, fuyez les spoilers (sauf précision que ces informations sont connues par certains). Ceux-ci développent des points du background maison, font des remarques sur ce qui se trame en toile de fond, précisent des éléments… Bref, ne lisez pas, sauf si vous êtes maso (fais pas le con Philippe !).
Enfin, pour ceux qui se posent la question : nous jouons dans la V4, par faiblesse personnelle (j’ai découvert le jeu avec, et j’aime bien certains aspects). J’ai dégraissé certaines règles, car mon mot d’ordre est simple : flemme. Cela est possible (vu que le système est parfois un peu lourd…) car un ami a fabriqué un ruleset pour Foundry (et le fabrique toujours un peu, d’ailleurs). Un grand merci à lui.