N'ayant rien de subtil sous la main, je pars sur le livre que je lis actuellement. Vu la fréquentation et la difficulté intrinsèque de l'extrait choisi, l'auteur•rice du prochain post devrait fournir la bonne réponse :mrgreen: .
Quelqu'un a écrit :
Une nuit, Ajrarn, Prince des Démons, Premier des Seigneurs des Ténèbres, revêtit pour s'amuser la forme d'un grand aigle noir. Il vola d'est en ouest et du nord au sud en battant de ses ailes immenses jusqu'aux quatre coins du monde, car en ce temps-là la terre était plate et flottait sur l'océan du chaos.
Alors là je sèche complètement. Le fantastique / horrifique je gère à peu près, la SF c'est déjà plus compliqué, mais alors la littérature de fantasy j'y connais rien de rien.
Démons, chaos... Moorcock ? (on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher :lol: )
Cependant, par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde.
Morningkill a écrit : ↑dim. mars 17, 2024 7:39 pm
Ca fait dix ans qu'il faut je le relise
Cependant, par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde.
(ce n'est pas Lovecraft)
August Derleth !
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
Morningkill a écrit : ↑dim. mars 17, 2024 7:39 pm
Ca fait dix ans qu'il faut je le relise
Cependant, par-delà le gouffre de l’espace, des esprits qui sont à nos esprits ce que les nôtres sont à ceux des bêtes qui périssent, des intellects vastes, calmes et impitoyables, considéraient cette terre avec des yeux envieux, dressaient lentement et sûrement leurs plans pour la conquête de notre monde.
Et, tandis qu'ils parlaient ainsi, je serrais les dents et les poings pour m'empêcher de mordre et de frapper ces hommes intelligents qui veulent qu'on ne s'occupe pas des petits, des faibles et des malades, qui utilisent la religion et la politique pour se sentir confortablement supérieurs à toute cette douleur, qui font de la religion et de la politique des excuses pour répandre la misère par le feu et par l'épée et comment pouvais-je empêcher tout cela ? Je ne savais que faire.
Mmh... De la fantasy anglophone, mais de qui ? Peut-être du Robin Hobb ?
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
« I've seen things you people wouldn't believe... Attack ships on fire off the shoulder of Orion... I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate... All those moments will be lost in time, like... tears in rain. Time to die. » Roy Batty - Blade Runner (1982)
Ce n'est pas du steampunk. On est pas au niveau de Wells, Maupassant ou Shelley précédemment cités, mais le roman n'est pas inconnu. Il a été adapté au cinéma.
La citation est plutôt représentative de l'œuvre, dans laquelle il est beaucoup question d'émancipation et de conscience sociale (et accessoirement de libération sexuelle).