You wake on a beach, the image of your brother pushing you off a cliff still vivid in your mind…
J'essaie de rassembler mes esprits, et de faire mon inventaire.
En dehors de mes tristes vêtements et de ma paire de bottes, dans lesquelles mes 5 dernières pièces ternes me défient de trouver mieux, je n'ai plus rien… mon épée, mon chapeau, ma capeline, l'océan les a gardés…
Mais je suis toujours en vie !
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Oracle] Je n'ai aucune idée de où je suis, et le froid commence à se faire sentir alors que le jour décline. Je dois me sécher et trouver un abri.
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Oracle] Des lueurs de feux et de minces colonnes de fumée représentent peut-être mon salut, visibles en petite grappe dans les collines à l'Est.
J'ai les jambes peu sûres, mais la distance ne me semble pas infranchissable avant la tombée de la nuit.
Je me mets en route, tout en remerciant silencieusement les Dieux, quels qu'ils soient, de me donner cette seconde chance…
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CON] La marche me revigore, même si le froid se fait mordant sur la fin du trajet, et j'arrive humide et un peu tremblant face aux fortifications de bois d'un petit village en terrasses.
Dans le crépuscule, je doute de faire bonne impression, arrivant épuisé et délavé en terre étrangère, mais je fais de mon mieux pour me montrer cordial et inoffensif, tandis que j'avance pour m'adresser au piquier qui garde la grande porte, encore ouverte.
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Jet de réaction][
Oracle] À ma grande surprise, je suis accueilli avec autant de sympathie que de questions. L'homme parle le Thyrenian avec un accent qui m'est inconnu, mais compatit vivement à ma triste condition.
Je juge plus prudent de lui donner un faux nom, et d'inventer une histoire embrouillée de bateau et de tempête, qui m'aurait fait passer par-dessus bord.
Il m'annonce qu'il était sur le point de fermer la porte de toute façon, et propose de m'accompagner au hall, où je pourrai trouver de quoi me réchauffer.
J'en profite pour lui demander enfin où exactement je me trouve, [
jets de localisation] et j'apprends ainsi que cette petite enclave appartient à la Ligue Marchande [
corrompue, alliée à la Loi], en plein territoire Picte [
prospère, neutre].
Je laisse mon guide me présenter à l'assistance à notre arrivée au hall du village, où se côtoient paysans, notables, missionnaires et même un petit groupe de mercenaires, tous unis par la mission civilisatrice, et surtout l'appât du gain de la Ligue.
Je me fait petit auprès du grand feu qui brûle dans l'âtre, et me renseigne sur le prix d'un bon repas. Mes derniers deniers risquent d'y passer, mais j'ai bon espoir de trouver rapidement de quoi me refaire.
Et finalement, pour une seule pièce, je me retrouve avec une solide plâtrée de pot-au-feu, avec même quelques morceaux de viande un peu filandreuse…
La chaleur et la nourriture me redonnent des forces, et mon esprit vagabonde pendant quelque temps sur ma mésaventure.
Otrek a essayé de me tuer, ça ne fait aucun doute, mais était-ce la seule jalousie qui l'y à poussé ? Ou alors, une fois de plus, mon manque d'attention et mes rêveries m'ont-ils fait passer à côté de quelque chose ? Tandis que mes idées tournent en rond, et que je commence à fantasmer de cruelles vengeances encore informes, je ne remarque pas que deux des mercenaires sont venus s'asseoir à mes côtés et me scrutent avec attention, jusqu'à ce que l'un d'eux me tire de mes pensées avec une salutation sèche.
[
Jet de réaction avec désavantage]
- Alors, “naufragé”, passé par-dessus bord, hein ?
- Tu n'as rien d'un marin, ou d'un simple voyageur. On sait reconnaître un spadassin quand on en voit un. Et attifé de la sorte, pas un bien nanti… alors, quel genre de gredin es-tu ?
Je tente de bredouiller une réponse évasive, préférant passer pour un benêt, plutôt que pour le malandrin que je suis, mais j'ai peur d'être déjà pris au piège… [
CHA-1 avec désavantage]
Les deux hommes m'encadrent fermement.
- Tu sais ce qu'on va faire, gredin ? On va éviter de t'égorger de façon préventive, avant que tu ne te mettes à faire les poches par ici… et en échange, à partir de demain, tu vas nous aider à chasser du Picte.
- Ouaip. On a besoin d'un éclaireur pas trop pataud. Et qui sait, si tu te montres fiable, à force, y’aura peut-être même quelques pièces pour toi…
Il ne me reste plus qu'à acquiescer silencieusement, et à accepter ce revers de fortune… [
gain d'un trait “Emprise des mercenaires” Ud6]