[CR] [AD&D1] N1 Contre le culte du dieu Reptile
Publié : ven. févr. 16, 2024 9:20 pm
La première partie du compte-rendu de la 1ere séance (Merci ChapGPT )
Malgré les menaces du ciel, quatre intrépides aventuriers, Kendrick le guerrier, Magnus le Nain, Wendelain le clerc de St Cuthbert et Ruskin le cambri...hobbit, défient les éléments déchaînés qui ont balayé Hochoch la veille pour se lancer dans l'inconnu, bravant les caprices de la nature avec un courage sans faille.
Ce qui les pousse ainsi à prendre la route, ce sont deux rumeurs tourbillonnantes comme les feuilles au vent dans les rues étroites de Hochoch, ville fluviale située dans le Grand Duché de Geoff.
La première, chargée de mystère et de sombres présages, évoque un mal insidieux en train de proliférer dans le paisible village d'Orlane. Des murmures inquiets parlent d'ombres rampantes, de plaintes nocturnes et d'une atmosphère oppressante qui enveloppe les ruelles de la petite bourgade.
La seconde rumeur, plus sinistre encore, s'attache à une transformation terrifiante qui frappe les habitants d'Orlane. Des récits alarmants décrivent des individus autrefois paisibles, désormais métamorphosés en êtres étranges, aux yeux hagards et aux gestes saccadés. Mais ce qui terrifie le plus les citadins, ce sont les marques de crocs cruelles et sanglantes qui ornent désormais la gorge de ces « transformés », comme autant de stigmates d'une malédiction indicible.
Dans les tavernes enfumées et les places animées de la cité, ces deux récits se mêlent aux conversations, alimentant les spéculations et les superstitions les plus folles. Les aventuriers, insouciants ou téméraires, entament leur chemin, ignorants des dangers qui les guettent peut-être au-delà de l'horizon. Mais dans le tumulte des éléments déchaînés et des mystères insondables, le destin se tresse, impitoyable et inévitable, attendant son heure pour révéler ses secrets les plus sombres.
Le 12 Planting 574 CY, alors qu'ils quittent les confins de Hochoch, la majestueuse Ruvre s'offre à eux pour être franchie sans encombre à un gué peu profond. Ils suivent alors une piste de caravane qui serpente gracieusement le long du côté Sud d'un ruisseau étroit, dont les eaux claires miroitent sous les rayons du soleil voilé par les nuages. La plaine qui s'étend vers l'est depuis cet endroit est un tableau de tranquillité, ses étendues herbeuses s'étirant à perte de vue. De temps à autre, de grands peupliers s'élèvent majestueusement le long du cours d'eau, rompant la monotonie de la prairie car, dans l'ensemble, la région est dépourvue de boisements denses.
Durant trois jours de voyage, ils traversent une contrée inhabitée, et aucune rencontre fâcheuse ne vient troubler leur progression. Finalement, alors qu'ils suivent toujours le flanc droit du cours d'eau, la piste les conduit vers une zone plus fertile, où les terres agricoles s'étendent à perte de vue. Des fermes prospères se dressent fièrement devant eux, tandis que les troupeaux de vaches et de chèvres paissent paisiblement dans les pâturages verdoyants.
Le matin du quatrième jour de leur périple, le 15 Planting 574 CY, ils aperçoivent enfin à l'horizon un regroupement de bâtiments, leurs toits de chaume et de tuiles reflétant les faibles rayons du soleil voilé. Derrière eux se dessine la silhouette imposante des murs en pierre d'un temple, se dressant comme un gardien silencieux au-dessus du paisible hameau d'Orlane.
À mesure qu'ils s'approchent de la périphérie d'Orlane, un bosquet de grands ormes se profile à leur gauche, de l'autre côté du cours d'eau, offrant une oasis de verdure dans ce paysage autrement dégagé. Sur leur droite, plusieurs bâtiments en bois bordent la route, leurs façades pour certains décrépites.
Le temps, quant à lui, reste obstinément nuageux, mais la température demeure douce. Il est midi lorsqu'ils s'apprêtent à franchir le seuil de cette communauté, ignorant les sombres présages qui se murmurent dans ses ruelles tranquilles, l'atmosphère étant à la fois paisible et étrangement chargée de tension.
Autour d'une petite place, se dresse l'imposante silhouette de l'Auberge du Grain d'Or. Cet établissement, autrefois florissant, témoigne désormais de l'usure du temps à travers ses murs de bois craquelés et sa peinture écaillée. Les gouttières qui ornent le toit, jadis fièrement sculptées pour représenter des gerbes de blé, semblent maintenant ternies par les intempéries et le manque d'entretien. Une enseigne défraîchie, sur laquelle un épi de blé et un pichet débordant de bière ou d'ale sont peints, grince faiblement au gré du vent, suspendue au-dessus de la porte d'entrée.
À côté de l'auberge, un enclos et une écurie vides témoignent d'un temps où les voyageurs et les marchands affluaient en ces lieux, mais où désormais l'activité semble avoir décliné. Dans la salle commune, l'ambiance est à la fois accueillante et étrangement morne. Les clients, rares et taciturnes, semblent absorbés dans leurs pensées, sirotant leur bière sans échanger un mot. Les cheminées, jadis animées par des feux chaleureux, restent désespérément éteintes, ajoutant une touche de froideur à l'atmosphère ambiante.
C'est là que les aventuriers font la rencontre de Bertram, le corpulent propriétaire de l'auberge. Avec un sourire affable, il accueille les nouveaux venus et répond à leurs questions avec une nonchalance presque déconcertante, semblant minimiser l'ampleur des événements récents qui ont frappé le village d'Orlane. Il leur offre généreusement une tournée de boissons, mais même ce geste de convivialité semble teinté d'une certaine résignation.
La potée de choux avec des saucisses servie aux voyageurs par Snigrod le cuisinier est fade, presque insipide, et la bière, loin d'être rafraîchissante, est tiède et plate.
Dans un coin, un individu dont le visage sombre est marqué par une longue balafre verticale, ajoutant à son apparence une aura de mystère et d'inquiétude, répond à quelques questions. C'est un voyageur fatigué qui profite du calme du village pour prendre un peu de repos avant de reprendre son voyage. Il n'est pas inquiet par les rumeurs qui se propagent dans la grande ville.
Le repas terminé, l'aubergiste leur montre leur chambre à l'étage. Ils découvrent un espace exigu, où quatre lits s'entassent dans un encombrement inconfortable. La pièce, dépourvue de fenêtre, est plongée dans l'obscurité, ajoutant une note lugubre à l'ensemble. Malgré le prix exorbitant demandé pour cette modeste chambre, les voyageurs acceptent de s'y installer pour la nuit, se demandant ce que leur réservera ce village aux allures finalement aussi peu accueillantes que troublantes.
A suivre… (exploration du village et visite du Temple avant de retrouver deux amis)
Malgré les menaces du ciel, quatre intrépides aventuriers, Kendrick le guerrier, Magnus le Nain, Wendelain le clerc de St Cuthbert et Ruskin le cambri...hobbit, défient les éléments déchaînés qui ont balayé Hochoch la veille pour se lancer dans l'inconnu, bravant les caprices de la nature avec un courage sans faille.
Ce qui les pousse ainsi à prendre la route, ce sont deux rumeurs tourbillonnantes comme les feuilles au vent dans les rues étroites de Hochoch, ville fluviale située dans le Grand Duché de Geoff.
La première, chargée de mystère et de sombres présages, évoque un mal insidieux en train de proliférer dans le paisible village d'Orlane. Des murmures inquiets parlent d'ombres rampantes, de plaintes nocturnes et d'une atmosphère oppressante qui enveloppe les ruelles de la petite bourgade.
La seconde rumeur, plus sinistre encore, s'attache à une transformation terrifiante qui frappe les habitants d'Orlane. Des récits alarmants décrivent des individus autrefois paisibles, désormais métamorphosés en êtres étranges, aux yeux hagards et aux gestes saccadés. Mais ce qui terrifie le plus les citadins, ce sont les marques de crocs cruelles et sanglantes qui ornent désormais la gorge de ces « transformés », comme autant de stigmates d'une malédiction indicible.
Dans les tavernes enfumées et les places animées de la cité, ces deux récits se mêlent aux conversations, alimentant les spéculations et les superstitions les plus folles. Les aventuriers, insouciants ou téméraires, entament leur chemin, ignorants des dangers qui les guettent peut-être au-delà de l'horizon. Mais dans le tumulte des éléments déchaînés et des mystères insondables, le destin se tresse, impitoyable et inévitable, attendant son heure pour révéler ses secrets les plus sombres.
Le 12 Planting 574 CY, alors qu'ils quittent les confins de Hochoch, la majestueuse Ruvre s'offre à eux pour être franchie sans encombre à un gué peu profond. Ils suivent alors une piste de caravane qui serpente gracieusement le long du côté Sud d'un ruisseau étroit, dont les eaux claires miroitent sous les rayons du soleil voilé par les nuages. La plaine qui s'étend vers l'est depuis cet endroit est un tableau de tranquillité, ses étendues herbeuses s'étirant à perte de vue. De temps à autre, de grands peupliers s'élèvent majestueusement le long du cours d'eau, rompant la monotonie de la prairie car, dans l'ensemble, la région est dépourvue de boisements denses.
Durant trois jours de voyage, ils traversent une contrée inhabitée, et aucune rencontre fâcheuse ne vient troubler leur progression. Finalement, alors qu'ils suivent toujours le flanc droit du cours d'eau, la piste les conduit vers une zone plus fertile, où les terres agricoles s'étendent à perte de vue. Des fermes prospères se dressent fièrement devant eux, tandis que les troupeaux de vaches et de chèvres paissent paisiblement dans les pâturages verdoyants.
Le matin du quatrième jour de leur périple, le 15 Planting 574 CY, ils aperçoivent enfin à l'horizon un regroupement de bâtiments, leurs toits de chaume et de tuiles reflétant les faibles rayons du soleil voilé. Derrière eux se dessine la silhouette imposante des murs en pierre d'un temple, se dressant comme un gardien silencieux au-dessus du paisible hameau d'Orlane.
À mesure qu'ils s'approchent de la périphérie d'Orlane, un bosquet de grands ormes se profile à leur gauche, de l'autre côté du cours d'eau, offrant une oasis de verdure dans ce paysage autrement dégagé. Sur leur droite, plusieurs bâtiments en bois bordent la route, leurs façades pour certains décrépites.
Le temps, quant à lui, reste obstinément nuageux, mais la température demeure douce. Il est midi lorsqu'ils s'apprêtent à franchir le seuil de cette communauté, ignorant les sombres présages qui se murmurent dans ses ruelles tranquilles, l'atmosphère étant à la fois paisible et étrangement chargée de tension.
Autour d'une petite place, se dresse l'imposante silhouette de l'Auberge du Grain d'Or. Cet établissement, autrefois florissant, témoigne désormais de l'usure du temps à travers ses murs de bois craquelés et sa peinture écaillée. Les gouttières qui ornent le toit, jadis fièrement sculptées pour représenter des gerbes de blé, semblent maintenant ternies par les intempéries et le manque d'entretien. Une enseigne défraîchie, sur laquelle un épi de blé et un pichet débordant de bière ou d'ale sont peints, grince faiblement au gré du vent, suspendue au-dessus de la porte d'entrée.
À côté de l'auberge, un enclos et une écurie vides témoignent d'un temps où les voyageurs et les marchands affluaient en ces lieux, mais où désormais l'activité semble avoir décliné. Dans la salle commune, l'ambiance est à la fois accueillante et étrangement morne. Les clients, rares et taciturnes, semblent absorbés dans leurs pensées, sirotant leur bière sans échanger un mot. Les cheminées, jadis animées par des feux chaleureux, restent désespérément éteintes, ajoutant une touche de froideur à l'atmosphère ambiante.
C'est là que les aventuriers font la rencontre de Bertram, le corpulent propriétaire de l'auberge. Avec un sourire affable, il accueille les nouveaux venus et répond à leurs questions avec une nonchalance presque déconcertante, semblant minimiser l'ampleur des événements récents qui ont frappé le village d'Orlane. Il leur offre généreusement une tournée de boissons, mais même ce geste de convivialité semble teinté d'une certaine résignation.
La potée de choux avec des saucisses servie aux voyageurs par Snigrod le cuisinier est fade, presque insipide, et la bière, loin d'être rafraîchissante, est tiède et plate.
Dans un coin, un individu dont le visage sombre est marqué par une longue balafre verticale, ajoutant à son apparence une aura de mystère et d'inquiétude, répond à quelques questions. C'est un voyageur fatigué qui profite du calme du village pour prendre un peu de repos avant de reprendre son voyage. Il n'est pas inquiet par les rumeurs qui se propagent dans la grande ville.
Le repas terminé, l'aubergiste leur montre leur chambre à l'étage. Ils découvrent un espace exigu, où quatre lits s'entassent dans un encombrement inconfortable. La pièce, dépourvue de fenêtre, est plongée dans l'obscurité, ajoutant une note lugubre à l'ensemble. Malgré le prix exorbitant demandé pour cette modeste chambre, les voyageurs acceptent de s'y installer pour la nuit, se demandant ce que leur réservera ce village aux allures finalement aussi peu accueillantes que troublantes.
A suivre… (exploration du village et visite du Temple avant de retrouver deux amis)