Bonsoir,
Voici la suite des (més)aventures de John Big Leaf...
Voyant cela, je prends conscience que quelque chose de louche va se dérouler. Certainement, des tractations secrètes. En effet, Don zapata se déplace rarement et rarement pour rien.
La propriétaire le reçoit avec beaucoup de déférences et le fait monter sur la véranda. Observant cela, je me demande comment pourrai-je faire pour trouver un moyen de me rapprocher pour entendre leur conversation sans me faire remarquer par l’imposant service d’ordre, d’autant plus depuis l’esclandre avec les vaudous à l’extérieur…
Je décide de tenter ma chance avec Magnus pour essayer de récolter quelques informations sur la venue de Don Zapata et le message sybillin des deux vaudous.
Ce dernier marche entre les tables du tournoi dans une pièce spéciale. Dans l’autre pièce, l’ambiance est plus festive. Les invités boivent, écoutent des joueurs de banjos et les filles de joie se donnent corps et âmes.
Je reste dans un coin avec d’autres spectateurs regardant le tournoi. J’observe la partie de Stevenson. Ce dernier jour contre un quincailliers de backwood, un quartier de la Nouvelle-Orléans. C’est un gros fournisseurs des trappeurs en matière de matériels… Il joue également comme Rocky Grant, un des shérifs de la Nouvelle-Orléans, Ozzy borporn, un honnête cuisinier. Stevenson perd la première manche malgré de belles tentatives de bluff. Le quincailler n’a pas mordu et a eu de la chance avec Ozzy. Ozzy remporte la manche de justesse. Grant est éliminé.
Magnus passe à proximité, je l’interpelle discrètement. Il me demande ce que je veux. Je m’excuse pour l’esclandre et lui indiqué que j'espère ne pas avoir créé de problèmes à sa patronne. Il indique que non et se montre plutôt sympathique avec moi. Il me dit que lui-même, en a marre des bouffeurs de Peyolt. Il ne comprend pas pourquoi sa patronne s'obstine à les laisser venir. Je l’interroge sur Don Zapata sans éveiller ses soupçons. Malgré l’étonnement Magnus accepté et m’emmene dans un coin de la pièce…
Il m’explique que Don Zapata voit d’un mauvais oeil, le fait que les vaudous essaient d’investir ce lucratif saloon. Il a déjà fait plusieurs offres de rachats à la propriétaire. Cette dernière a réfusé car elle veut rester libre. Je lui demande alors pourquoi accepte-t-elle l’aide des vaudous. Il me dit que cela ne me regarde pas et que je ferai mieux de retourner regarder le tournoi. Il demeure sympathique mais m’indique qu’il vaut mieux que je me mêle d’affaires moins dangereuses.
Je retourne voir Stevenson et je découvre qu’il a quitté la table et est parti. Je pars rapidements à sa recherche. Je le recherche dans la pièce avec une ambiance certaine.
Ce dernier est fort occupé avec une fille de joie. Il est en colère. Je m’approche de lui mais il refuse de me parler. Il se lève menaçant avec un de ses compères trappeurs. Je comprends que je ne dois pas insister et lui propose que nous prenons rendez-vous. Il refuse.
Il n’est pas intéressé. Je suis, à nouveau, dans l’impasse et je comprend que je n’arriverait pas à convaincre Stevenson de m’aider… Il faudra que je trouve un moyen de m’approcher de Longstreet. Je repars vers le tournoi pour voir si Don Zapata est toujours dans le saloon.
Je décide d’attendre et de m’approcher de la porte de service. Je dépose ma veste et attend qu’un des serveurs passe en cuisine. J’essaie de rentrer dans la cuisine sans me faire repérer. Un petit couloir longe et j'assomme le serveur tout en le mettant derrière un rideau. Je le remplace et entre cuisine. Les cuistots très occupés et ne remarquent pas que je ne ressemble pas à un serveur connu. J’avance avec culot et je demande que l’on serve la tequila de Don Zapata car il n’est pas très content. Un des cuistots s’exécute et me tend un plateau avec un verre de tequila.
Je passe par l’escalier de service et arrive directement sur la véranda. Un des hommes de main m’arrête pour la forme et me laisse approcher.
Je baisse la tête et écoute leur conversation. Don Zapata semble en colère. La propriétaire lui rappelle que ce n’est pas une chienne domptée. Elle dit qu'elle ne veut pas être mêlée aux sicairos. Don Zapata s’insurge et rappelle que sa participation à ce gang de tueurs est une fable… Une fable qu’il serait dommage de vérifier.
Je décide de retourner en arrière et repasser par les cuisines. Don Zapata est donc certainement le chef de sicairos et donc le responsable du meurtre de mon contact…
Mon enquête est complexe. Je n’ai pas réussi à prendre contact avec Stevenson et je n’ai que la certitude que Don Zapata est mêlé à l’affaire Longstreet… Mais pour qu'elle raison?
Je descends les escaliers. Le tournoi se poursuit…
Un des vainqueurs est Leed, le chef des red Dixies… Un vétéran cruel et sanguinaire. Le boucher de claveson. Un redoutable pistoleros.
La fin de la soirée arrive. Don Zapata et la propriétaire remette le chèque à Leed. Étant rusé, je comprends que Leed et Don Zapata se connaissent. Cela est très intriguant car un vrai Dixies qui traite avec un Mexicain paraît peu probable.
Je me dis que je devrais suivre la piste de Leed pour mieux comprendre ce qui se trame.
La soirée se poursuit et Leed décide de quitter le saloon.
Il est accompagné de 6 red Dixies. Ils passent tous aux vestiaires. Je passe aussi aux vestiaires. Les Dixies partent en bateau. Je les suis donc avec discrétion, dans la nuit. Je les suis à la lumière de leur lanterne.
Leed discute tranquillement avec ses hommes. Tout à coup, je repère dans la nuit, des hommes armés en embuscade.
Je décide de surprendre une des personnes en embuscade et donner l’alerte. Je m’approche de deux hommes en embuscade. Pour embrocher le premier et tirer sur le second. Ma manoeuvre réussit et je constate que les deux hommes sont des mexicains. Les balles fusent en direction des red Dixies… je reste cacher derrière une frondaison pour comprendre ce qui se passe.
Je finis par comprendre qu’une bande de truands cherchent à s'en prendre au red Dixies. Toujours caché, je constate l’efficacité des red Dixies qui éliminent et met en déroute les truands.
Rapidement, je me retrouve avec deux red Dixies face à moi. Je leur montre les deux cadavres et leur fais signe que je ne veux pas me battre…
Ces derniers me tiennent en joue menaçant. Je demande à parler à leur chef. Ils m’y conduisent. Je retrouve Leed. Devant un homme blessé par balle, il exulte de colére et se lance dans une longue diatribe sur la dégénérescence de l’Etat américain et que désormais n’importe qui peut se permettre n’importe quoi. S’attaquer à des vétérans lui paraît indigne mais caractéristiques de cette engeance étrangere.
Il tire dans la tête du prisonnier. Plonge son regard dans le mien. Je devine que cet homme est un fanatique, un dangereux fanatique.
Il me demande qui suis-je et pourquoi avoir pris le risque de s'attaquer à ces truands. Je lui réponds qunen tant que vétéran des Dixies, je ne peux supporter cela.
Leed est un homme dangereux mais qui semble perspicace. Il se taît et le scrute pendant de longues secondes. Pendant ce temps, ces hommes rattrapent les derniers mexicains. L’un des hommes en ramène un, une nouvelle fois. Leed s’approche de moi et me demande de le tuer… je suis dans la stupeur.
Malgré mes valeurs, je sais que je vais devoir commettre l'irréparable pour m’attirer sa sympathie. Il me tend son pistolet. Je n’ai même pas la force de regarder cet homme qui me demande pitié. J’hésite mais n’y arrive finalement pas. Leed me prend le pistolet des mains et tué cet homme.
Je le sens suspicieux. Je lui demande si je peux camper avec eux. Leed accepte mais sous la surveillance de son bras droit, Ascott, un texan 0ur souche (la quarantaine, du tabac à chiquer plein la bouche, une carrure moyenne et des cheveux bruns filasse).
Je poursuis donc ma route jusqu’au bivouac avec les red Dixies. Au bout d’1h30 dans les marécages du Bayous, le convoi s'arrête et le campement de met en place. J’ai la peur au ventre. Je suis entouré de ces fameux rednecks que j’ai combattus pendant la guerre. Cela fait 14 ans mais il ne existe encore…
Je dîne avec eux et ils me proposent de l'alcool, en particulier Ascott… Il m’interroge sur mon passé. Je tente de lui mentir mais ce dernier ne me croit guère. Agacé, il finit par me demander ce que je fais ici. Je finis, par lui dire, une “vérité”. Je lui affirme que je viens du Nord et que l’on m’a mandaté par des bureaucrates du gouvernement du Nord pour mieux essayer de convaincre les derniers vétérans de rejoindre l’armée américaine. Ascott est surpris. Il me laisse avec deux hommes et part voir Leed. Ce dernier est avachi près d’un fauteuil amovible, à proximité du feu de bois.
Leed me fait signe de venir. Il décide avec Ascott de m’emmener à l’écart, je suis toujours armé. Cela sent mauvais…
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Décidément, les dés ne me sont pas favorables. En particulier, sur les interactions sociales. Je vais finir la peau trouée (c'est déja le cas,
)
C'est compliqué...