Vous pensez alors que le soirée se termine ainsi pour nos trois hommes et vous avez raison...mais pas leur nuit. Une cavalcade dans la coursive feutrée qui dessert les cabines interrompt leur conversation et le plan qu'ils élaborent : en premier lieu, cabler au manoir un renforcement de la sécurité, en deuxième lieu fouiller les remises - où l'eau potable est entreposée - pour, peut-être, y surprendre le passager clandestin. Néanmoins, curieux de ces bruits de couloir, Thomas entrouvre la porte de la cabine et épie. Non loin, le capitaine, tout ébouriffé par son réveil forcé, enfile sa rodingote galonnée tout en écoutant son second qui, affolé, l'enjoint de l'escorter prestemment vers les chambrées des équipages situées au pont inférieur (je place cet événement pour deux raisons : écourter les palabres des joueurs qui élaborent un interminable plan et, aussi, lancer potentielement les PJ sur une fausse piste qui les éloigneront de la chambre du Lord). Quand les deux marins passent devant la cabine du Lord, Thomas s'interpose et leur demande des explications pour tant de nuisances sonores. Après de plates excuses, le capitaine dévoile qu'un homme d'équipage a été retrouvé mort sur le pont inférieur : une triste nouvelle, mais le défunt était un matelot vieillissant et, celui-ci, a du malheureusement succombé d'un arrêt cardiaque dans son sommeil. La procédure exige alors la présence du médecin de bord et du capitaine du navire pour constatation. Bienveillant, ce dernier suggère au Lord de se recoucher et de profiter d'un sommeil calme pour la nuit restante. Que nenni ! Nos trois comparses s'empressent de presser le pacha pour le suivre sur place. Le lord étant un propriétaire associé de la compagnie aérienne de l'aéronef, l'officier cède.