[livres] Kestulididon ?

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ZEE
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par ZEE »

Florentbzh a écrit : dim. avr. 21, 2024 1:33 pm Merci pour cette suggestion, et la version "histoire de France" est également disponible.

Merci, je note! :yes:
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

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Un pied au paradis
Ron Rash

Caroline du nord, 1950. Le Shérif Alexander est appelé par la veuve Winchester parce que son fils, Holland, a disparu depuis quelques heures. Elle a entendu un coup de feu à proximité et pense que son voisin, Holcombe, a tué son fils, héros de la guerre de Corée et fauteur de troubles. Le Shérif Alexander va donc se rendre sur les lieux de son enfance pour chercher l'auteur d'un meurtre dont il ne sait rien. Et, pour commencer, il doit trouver le cadavre de la personne assassinée et, ce faisant, confondre Billy Holcombe...

C'est un roman très agréable, qui progresse selon le point de vue envisagé, le livre passant du Shérif à l'épouse d'Holcombe puis de son mari, Billy Holcombe. Petit à petit, la vérité et la réalité des faits, tout en développant l'environnement, cette zone des Appalaches destinée à être innondées pour permettre la création d'un barrage.

Je ne connaissais pas Ron Rash, c'est une superbe découverte et je continuerai à explorer cet auteur.
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Léonard
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Léonard »

@Erwan G J'aime beaucoup Ron Rash, que j'ai moi aussi découvert avec Un pied au paradis.
Si tu veux en lire d'autres, je te conseille Une terre d'ombre et Serena, qui sont magnifiques.
Dime Legends et Pack Horse Library, mes jeux sur lulu.com...

...et sur itch.io

Pack Horse Library : des femmes, des livres et des chevaux dans l'Amérique des années 1930 - Un jeu de rôle clé en main.

Moi, c'est @Léonard, pas @leonard.
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

Je crois que ce sont les deux que j'ai en attente.
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vermer
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par vermer »

Inigin a écrit : sam. avr. 20, 2024 11:15 pm C'est l'autrice des Années douces, merveilleusement illustrées par Jiro Taniguchi.
Justement je viens de récupérer le livre (pas la bd)...

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J'abandonne après 30 pages. Un seul mot vient immédiatement à l'esprit : insipide.
C'est totalement vide. Les personnages ne sont pas particulièrement intéressant, il ne se passe rien, c'est écrit de manière minimale sans grand talent. Ce n'est ni poétique, ni sensible, ni contemplatif. Juste insipide avec des listes de ce qu'ils mangent, les choix sur les menus des restaurant, la taille de boites etc.
Encore une fois je préfère Yoko Ogawa (enfin la bonne moitié, pas l'autre hehe)
 
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Gridal
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Gridal »

Charly Dean a écrit : dim. avr. 21, 2024 6:49 pm
Gridal a écrit : dim. avr. 21, 2024 4:11 pm. Pour ma part j'attaque la lecture de Un horizon de cendres de Jean-Pierre Andrevon, que j'ai découvert grâce à ce jeu.

En espérant qu'il te plaise autant qu'à moi
Je l'ai terminé. Je lis vite, le roman est court et facile à lire et j'ai passé un long moment dans une salle d'attente. J'ai bien aimé, avec quelques réserves. L'auteur utilise tous les clichés des histoires de zombies en les modifiant à chaque fois suffisamment pour que la lecture soit quand même surprenante. La première partie est la meilleure, avec son protagoniste blasé et sa non-invasion lente, son horreur qui arrive peu à peu puis qui devient frontale (la belle-mère...).

La deuxième partie est plus classique en décrivant comme une communauté humaine gère une invasion zombie. Mais là aussi Andrevon prend à contre-pied le cliché qui date au moins de La Nuit des morts-vivants de Romero sorti en 1968. Ici, cette communauté ne fait pas ressortir le pire des survivants, n'est pas une tyrannie, au contraire il y a de l'électricité, de la bouffe, des armes, tout le monde passe ses journées à partouzer, picoler et fumer des joints dans la (relative) bonne humeur. L'Énergie du désespoir.

Un gros bémol par contre, c'est la caractérisation du personnage de Fatoumata. Au bout de la quatrième ou cinquième fois où l'auteur insiste sur ses "seins abondants", ses "tétons proéminents", son "odeur de musc" et autres, ça devient un peu lourd. Sans compter son background un peu ridicule et ses réactions qui le sont parfois aussi. Je vais pas généraliser parce que je crois que c'est le premier Andrevon que je lis, mais c'est quand même bien lourdingue et ça donne l'impression de lire les fantasmes de l'auteur.

Dommage donc, ça m'a un peu gâché la lecture de la deuxième partie. Mais rien de bien méchant, j'ai quand même plutôt passé un bon moment à la lecture de ce roman.
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Charly Dean
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Charly Dean »

Roooh, mais oui, c'est vrai!
Maintenant que tu en parles, j'm'en souviens clairement!
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

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LES FRERES SISTERS
Patrick DeWitt

1850, Orefon. Eli et Charlie, les deux frères Sisters sont connus comme le loup blanc. Ce sont des tueurs, au service du Commodore, qui lui confie ses missions les plus difficiles. Là, il vient de leur demander d’aller trouver un homme, Herman Kermit Warm, qui lui a volé quelque chose. Ils doivent entrer en contact avec son homme sur place, à San-Francisco, Morris, qui a mené l’enquête. Alors, les frères Sisters partent de l’Oregon pour traverser une partie des Etats Unis d’Amérique pour trouver cet homme. Mais le voyage n’est pas quelque chose d’aussi simple, quand on est les frères Sisters. Ce d’autant plus quand Charlie décide d’être le chef et qu’Eli commence à rêver d’une vie rangée, d’une vie d’épicier…

Cette épopée vers l’ouest, sur la route des chercheurs d’or, dans le San-Francisco des chercheurs d’or, où tout est facile mais rien n’est simple et surtout, surtout pas pour les deux frères qui, d’aventure en galère, de petites maladies en vice habituelle, laissent dans leur sillage une piste facile à suivre.

J’ai beaucoup aimé le style et l’approche de deWitt dans son livre : des chapitres généralement courts (3 à 5 pages), qui se suivent et s’enchainent, passant d’une certaine forme d’humour ou d’espoir à de la violence, du désespoir ou de la résignation. Auprès des frères Sisters tournent une série de personnages secondaires tous aussi marquant, de ce voyageur qui pleure à cette petite fille passionnée par le poison. Récit littéral ou récit symbolique ? Les deux sont-ils imbriqués ? Difficile de ne pas voir dans certains échanges plus que ce qui y est dit, plus que ce que l’on pourrait penser, ne serait-ce que par la spécificité des personnages secondaires.
Difficile de ne pas aimer ce livre, ces personnages, cette relation si bien écrite entre frères, ce mélange d’amour inconditionnel, de colère contenue, de jalousie à peine marquée, de moqueries et de rabaissements quotidiens, de respect et d’assistance naturelle. Alors, certes, les frères Sisters sont très loin d’un Gary Cooper ou d’un Lucky Luke, mais qu’ils sont parlant, touchants et vrais, dans leurs faiblesses comme dans leurs forces. Le livre est plaisant du début à la fin, s’écrit comme une odyssée, comme une forme de voyage initiatique pour des héros trop vieux pour ses conneries.

Maintenant, j’ai envie de voir le film pour voir ce qui en a été fait. Le livre est une telle réussite qu’il donne envie d’aller voir ce que Patrick deWitt a pu faire d’autre.

En tout cas, je recommande chaudement la lecture de ce livre, excellent, difficile à décrire car à la fois fourmillant d’idées, de concepts, de faits, d’histoire et en même temps assez classique bien que l’angle pris n’est pas si ordinaire que cela.

En tout cas, merci d'en avoir parlé ici et de m'avoir, à l'époque, donné envie de lire ce livre. C'est un bijou.
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

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LE VIEIL HOMME ET LA GUERRE
John Scalzi

Je profite des audio livres pour découvrir des auteurs et des livres que je n’aurais pas le courage de m’infliger en lecture. Cela me permet d’accompagner mon temps de conduite, plutôt que d’entendre systématiquement rabâcher des propos conflictuels dans le seul but de provoquer des réactions politiques. J’ai entendu parler de John Scalzi, un auteur de nombreux livres, de séries qui ont visiblement un certain succès et, accessoirement, de suites. La série compte 6 tomes, tous sortis chez l’Atalante, une maison de qualité, au moins fut un temps. La maison d’édition qui a publié en vf l’un de mes plaisirs coupables, la série des Honor Harrington. Alors, bon, quel risque, exactement, que de lire une série de SF militaire éditée par l’Atalante et qui connait un succès d’estime ?

Aucun.

John Perry est un retraité solitaire. Sa femme, Cathy, est morte il y a presque 10 ans, un avc un dimanche matin, alors qu’elle préparait des gaufres pour le petit déjeuner. John et elle s’étaient renseignés, quelques années plus tôt, pour s’engager dans les FDC, les Forces de Défense Coloniale, un groupe militaire privé chargé de veiller sur les planètes humaines colonisées. Les américains étant exclus du programme de colonisation, le seul espoir de quitter la Terre est de s’engager. Mais les FDC ne recrutent qu’à partir de 75 ans et à condition de renoncer à remettre, un jour, un pied sur la Terre. Un espoir pour retrouver une certaine jeunesse ? Deux ans de service, pouvant être étendus à 10 ans ? Cela parait une belle affaire, même si l’on doit, pour cela, renoncer à ses biens, ses proches et son lieu de vie habituelle. Après tout, qu’a-t-on à attendre de la vie à un âge avancé ? Autant en profiter pour découvrir l’univers, même si c’est le fusil au poing…

Nous sommes très loin de Philipp K Dick. S’il y a des secrets à découvrir (pourquoi le gars de la couverture est-il vert pomme ? Pourquoi prendre des vieux quand on pourrait peut-être utiliser des clones ? A quoi servent les FDC), on est loin de secrets qui viennent remettre en cause toutes les croyances du héros ou du lecteur. A la place, on a une suite d’événements, débarquements, affrontements, morts, relations non pacifiques avec plein d’aliens, guerre, débarquement, affrontement, remise en question vite oublié, oh, un secret sur les brigades fantôme, re guerre, re débarquement, un héros que c’est le plus fort qu’on ait vu depuis longtemps et qui, en quelques pages, passe de bidasse à capitaine. J’étais un peu déçu de ne pas le voir devenir Général bien plus tôt, mais ça va, il est humain, plein de compassion mais en même temps, heureux de faire la guerre et doué pour cela.

Est-ce mauvais ? Non, ce n’est pas réellement mauvais. Est-ce bon, alors ? Non, pas vraiment non plus. Il manque ce que Weber (le vrai, le bon, l’américain, pas l’auteur de niaiseries francophones) a réussi à insuffler dans Honor Harrington : des personnages attachant, humains, des liens non artificiels que l’on réussit à partager, un héros prêt à des sacrifices pour des idées et des valeurs qui sont les siennes, un univers de carton-pâte, certes, mais qui donne envie d’y croire, de la SF militaire, certes, mais qui ne remet pas continuellement en question la suspension d’incrédulité.

Bref, à défaut d’être bon ou mauvais, c’est une série qui s’écoute, sur la route, pour ne pas s’ennuyer quand on conduit. Je pense que je ne franchirai jamais le pas d’en lire un en papier. Le temps de lecture est trop précieux pour le gâcher là-dessus…
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Erwan G
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

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CES PRINCES
Catherine Guérard

Il est des auteurs dont il est facile de lire l’ensemble de l’œuvre, soit parce que l’on nie l’existence de certains livres, soit parce qu’ils n’en ont pas écrit beaucoup. Catherine Guérard fait partie de la seconde catégorie. Elle n’a écrit que deux livres, assez courts, en 1955 et en 1967, passée par les éditions de la Table ronde avant de paraître chez Gallimard, d’être nommée pour le Goncourt et, finalement, de disparaitre jusqu’à la réédition des deux livres aux éditions Les chemins de fer.

Outre le fait que les livres sont beaux, surprenant, même, en ce qui concerne Ces princes, intégralement publié sur du papier bleu, ils contiennent un texte superbe.

J’avais découvert Renata, n’importe quoi, dans lequel Catherine Guérard nous entraine dans la tête d’une jeune bonne décidée à être libre, qui quitte le service de la famille auprès de laquelle elle était placée pour profiter de sa liberté. Jet quasi ininterrompu de réflexions, certitudes, incompréhension, le tout dans un style parlé qui évoque parfaitement la pensée et la progression de la jeune femme. J’avais été séduit par ce livre et je m’étais noté le suivant pour le lire à l’occasion.

Ces princes se situent à l’opposé, d’un point de vue littéraire, de Renata, n’importe quoi. Le style est classique, rondement mené tout en étant percutant notamment grâce à des chapitres courts et efficaces.
Antoine Villaert est un jeune homme de bonne famille brillant mais fainéant, qui aurait pu faire Normal sup mais a préféré faite Polytechnique. Après tout, on sait ce que sont les polytechniciens, donc leur formation doit être facile. Mais il ne s’y fait pas et décide de trouver un métier tranquille et entre dans une maison d’édition et se fixe une vie dont il exclue tout risque, toute difficulté, y compris l’amour. Puis, lors d’un dîner mondain, il fait la rencontre du Général, avec lequel il se lie d’amitié puis d’amour…

1955, un livre sur l’amour homosexuel aurait pu donner lieu à des développements sur les difficultés, l’ère du temps, l’acceptation… En fait, rien de cela, si ce n’est l’acceptation par l’un des deux de l’amour qu’il peut ressentir. Au final, le livre ne parle que d’amour, de la difficulté de la distance, du ressenti. Il est une petite perle, très joli, très fin, sur la façon dont l’on aime et dont on peut vivre la séparation ou les difficultés. Car, bien plus que la morale, la grande difficulté vécue par les amants est le retour de la guerre et le danger vécu, qu’il soit parce que les amants sont proches ou parce que l’un d’eux au moins est au front.

C’est un livre très court, sans fioriture, sans longueur, sans remplissage, qui laisse libre court à la thématique de l’amour. C’est doux, sensible, touchant. Les deux livres sont tellement à l’opposé l’un de l’autre sur tout sauf sur une chose : leur qualité et l’efficacité de l’écriture et du style. C’est vraiment dommage que Catherine Guérard n’ait écrit que deux livres, tant ceux-ci m’ont plu. Mais je suis heureux que les édition du Chemin de fer aient fait le nécessaire pour que ces textes ne restent pas enfermés dans des placards poussiéreux de chez Gallimard.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erestor »

"Dommage" ? Plutôt frustrant que dommage, non ? Parce que, finalement, ça semble coller très bien à ta description de ses deux seuls livres, non ?
As the long departed Commissioner Three-horn famously said on many occasions: "This is Blood Bowl, buddy, anything could happen!".

Jes mi ridas, kiam mi aŭdas : "mi konas ; sed mi petas". :oops:
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

Dommage, parce que j'aurais aimé la voir faire plus. Donc, oui, frustrant aussi. Les deux livres sont excellents. Le bon coté, c'est qu'elle n'en a donc jamais écrit de mauvais.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Inigin »

vermer a écrit : lun. avr. 22, 2024 6:12 pm
Inigin a écrit : sam. avr. 20, 2024 11:15 pm C'est l'autrice des Années douces, merveilleusement illustrées par Jiro Taniguchi.
Justement je viens de récupérer le livre (pas la bd)...

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J'abandonne après 30 pages. Un seul mot vient immédiatement à l'esprit : insipide.
C'est totalement vide. Les personnages ne sont pas particulièrement intéressant, il ne se passe rien, c'est écrit de manière minimale sans grand talent. Ce n'est ni poétique, ni sensible, ni contemplatif. Juste insipide avec des listes de ce qu'ils mangent, les choix sur les menus des restaurant, la taille de boites etc.
Encore une fois je préfère Yoko Ogawa (enfin la bonne moitié, pas l'autre hehe)
Le manga fait un peu ça aussi.  :charmeur
 
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Erwan G »

J'ai commencé l'Homme des jeux et je galère. C'est chaud, la SF écrite à la mode de papa, dans laquelle on te balance plein de réf incompréhensibles à la première lecture que tu ne peux capter que petit à petit au cours du livre. Je ne parle pas de la Culture, qui mérite son introduction progressive, mais des autres termes, notions, approches. J'en suis à 150 pages et je ne suis toujours pas sûr de savoir ce qu'est un VSG.

Par contre, le fond est tout sauf de la SF à papa. C'est très riche et tes intéressant. Je suis totalement passé à côté pendant trop de temps.

En ce moment, la grande (la deuxième, 14 ans) vient de récupérer vendredi pour lundi un livre à lire pour l'école. De la collection Déclic. C'est... Surprenant. 3 nouvelles de SF (chouette), 71 pages, une demi heure de lecture. Alors, je ne doute pas que ce soit compliqué pour des élèves qui ne lisent quasiment rien, mais je trouve dommage que cela n'aille pas plus loin qu'une nouvelle d'Asimov, une de Bradbury et une de Bordage (mais pourquoi ?). M'enfin, c'est toujours un premier contact. J'espère qu'on réussira à la motiver à aller plus loin au moins sur les deux premiers auteurs.
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Re: [livres] Kestulididon ?

Message par Saladdin »

Tu n’imagines même pas à quel point les élèves ne lisent pas. Je suis enseignant de collège, et je peux te dire que 70 pages, c’est le bout du monde pour de très nombreux élèves, hélas… Je crois que les gens ont une image très faussée de ce qui se passe actuellement au collège et de l’enjeu de la lecture, et qu’ils ne prennent pas la mesure de ce qui se joue. Nous voyons venir des générations de non-lecteurs et c’est terrifiant.
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