Nous en arrivons enfin à la scène cruciale de ce scénario : la tour, ses otages, et son rituel. Voyons voir comment nos personnages vont tirer la reine de ce mauvais pas.
Une fois Di Matretto dans la tour, nos héros se rapprochent en toutes discrétion... Reste à déterminer un plan d'action. Pour une fois, un consensus se forme assez rapidement : pour prendre par surprise l'adversaire, il faut le prendre à revers, donc en rentrant par le dessus de la tour ! Celle-ci n'est pas très élevé et l'escalade doit bien être faisable...
Gabriel décide de s'y essayé en premier. Il commence à escalader la tour, faisant attention à ne pas faire trop de bruit, mais finit par glisser et tomber sur son céans. L'affaire est quelque peu douloureuse mais notre ancien soldat à réussit à éviter de ne faire trop de bruit.
Jean prend alors la relève, décidé à montrer la force de la jeunesse. Lui par contre n'a que faire de la discrétion et se concentre sur monter vite et bien. Durant son ascension, il décroche quelque pierre qui tombe au sol et attire l'attention. Alarmé, un spadassin ouvre la porte. Sans attendre, Philippe tir et abat l'homme. Nos héros lance ensuite quelques piques, espérant attirer l'adversaire au dehors, mais à l'intérieur de la tour un ordre en Italien retentit : l'adversaire ne bougera pas et attendra en embuscade à l'intérieur.
Pendant ce temps là, Jean termine son ascension, faisant une halte au passage par une meurtrière et se rendant compte qu'un sombre rituel est en cours sur la reine de France. Le temps presse ! Une fois sur le toit de la tour, il ouvre sans attendre une trappe qui donne sur l'étage et s'élance, profitant d'une poutre pour faire quelques cabrioles destinés à ralentir sa chute. Di Mattreto, surprit, recule puis profane les lieux en lançant un rituel destiné à le protégé : deux spadassins d'ombre surgissent alors du sol.
Mais il en faut bien plus pour impressionner Jean qui se lance contre l'adversaire. Attaque en Quarte, feinte, petit jeu de pieds pour se replacer. Le bretteur démonte son talent, mais ses adversaires surnaturelle sont assez loin d'être hors combat. Négligeant quelques peu leur défenses, les formes d'ombre ripostent avec force. La première d'entre elle force le gascon à reculer et lui assène une vilaine blessure à la hanche. La seconde se glisse sur le coté et enfonce également quelques pouces de sa lame dans le corps de notre pauvre Lame. Jean sent bien que les choses tourne mal et s'exclame :
" Je vais vous montrer comment meurt un gascon ! "
Avant de charger à nouveau et, malheureusement, de se faire jeter à terre par l'adversaire...
En bas de la tour, nos héros ne sont pas resté à l'écart bien longtemps. Après un rapide coup d'oeil pour évaluer les forces en présence, deux italiens et un mercenaire, Gabriel s'élance dans la salle et renverse la table pour se protéger des tirs. Philippe s'engage à sa suite mais court direct sur les deux spadassins italiens qui garde l'escalier. La poudre parle sans grand succès.
Soudain, le cri de Jean se fait entendre, le temps presse. D'un coup de poignet, Gabriel se débarasse du mercenaire, puis bondit sur l'escalier espérant rejoindre la porte. Un spadassin le poursuit et commence à lui porter de sérieuse attaque. Une passe d'arme plus tard, Jean est jeté en bas de l'escalier, hors combat lui aussi.
De son coté, Philippe démontre un tout autre style d'escrime, plus espagnol dans l'âme : une défense implacable, et de temps à autre une attaque porté avec précision. Non content de réussir à se débarrasser du premier spadassin, il réussit à mettre le second hors combat quelques passe d'arme plus tard. Comprenant que Jean est probablement déjà tombé, Philippe prend le temps de réveiller son collègue avant de monter à l'égage.
Nos deux héros rejoignent donc Di Matretto à l'étage. La magie des bretteurs d'ombre est arrivé à son terme et l'italien est donc seul. Bien conscient de d'être pas un fin bretteur, Di Matretto prend la reine en otages. Nos héros décide de prendre le risque malgré tout, Philippe lève son pistolet et fait feu, blessant l'adversaire. Gabriel s'élance sur lui évité qu'il n'est le temps de se remettre. Di Matretto est vite neutralisé. Le combat est gagné, mais nos Lames sont fort éprouvé...
Ne reste plus qu'un petit interlude à joué : le lendemain matin, malgré ces blessures et son état de fatigue générale, Gabriel veut garder son honneur et se rend, comme promis, au lieu du duel. Le jeune Grammont toutefois refuse de combattre un homme dans cet état. Il raille son adversaire et promet un autre rendez-vous.
Que dire sur Mordiou ? Bien que tactique, Mordiou reste un système où la chance peut joué des tours. Ma première partie s'est joué avec une chance insolente coté joueur, on peut dire que je me suis vengé sur cette session là. Cela dit même si les personnages ont finit limite en rampant, cela c'est fait avec le sourire et la mission a été pleinement réussit.
Que dire du scénario ? Un scénario riche, proposant quelques belles scène, et suffisamment ouvert pour laisser les joueurs agir à leur guise.
Même si je les pratique depuis longtemps, mes joueurs continuent à me surprendre avec leur mélange de subtilité (par moment), et de tête brûlé à d'autre moments