wonder coco a écrit : ↑sam. juil. 16, 2022 5:28 amAu moyenne âge subsiste la Baliste (grand scorpion avec une puissance proportionnelzmznt moindre) mais arme de siège surtout défensive de mémoire.
De mémoire à partir du haut moyen-âge les balistes à la romaine (à torsion de corde) disparaissent. Généralement quand on entend parler de "baliste" au moyen-âge il s'agit de sortes d'onagres/trébuchets lançant des pierres, ou d'arbalètes géantes. Et tu as raison ça se retrouve plus lors de sièges que lors des batailles rangées.
wonder coco a écrit : ↑sam. juil. 16, 2022 5:28 amJ'avais lu que le scorpion, utilisé contre de l'infanterie en rang serré peut percé jusqu'à 5 rangs. Au final, comme les premiers canons, ce genre d'arme a plus un impact psychologique qu'autre chose parce qu'à l'époque antique tu pouvais toujours t'abriter derrière ton bouclier pour parer les flèches mais un projectile de scorpion tu ne pouvais rien faire sinon fuir.
Il faut bien avoir conscience que la guerre avant la période moderne est avant tout une question psychologique : gagne généralement le camp qui perce en premier la ligne de l'ennemi, entrainant la fuite des soldats. Il est rare que plus de 10% de l'armée ennemie meurt avant la déroute.
Dans ces conditions pouvoir décimer toute une colonne d'ennemis est très intéressant :
- effet psychologique sur le moral adverse quand quelques copains disparaissent brutalement
- effet physique sur la cohérence de la ligne adverse (qui fait un pas de côté pour reboucher le trou ?)
Par contre il faut les ressources pour construire, entretenir et manipuler cette artillerie antique. Les romains et les royaumes hellénistiques l'ont avec des groupes de soldats dédiés qui font aussi souvent office de génie.
Les canons n'ont longtemps pas pu avoir cet effet en bataille, notamment car leur précision étaient trop faible et les combats de l'époque étaient moins basés sur des lignes continues (en fin de moyen-âge on a de petites troupes assez mobiles, au début de la période moderne on voit des armées structurés en "échiquier" avec une ligne par "case").