CasusNO

Ce sera l'occasion pour Brand de découvrir une troisième interprétation de la règle sur la Pression.

Hier la énième partie (je ne sais plus le nombre de séances, mais on a dépassé les 100) sur la campagne de Warhammer, les milles trônes, cela sent la fin. Notre groupe a été séparé, et maintenant on joue, en deux groupes de deux, merci le Virtuel qui facilite grandement cela.

Wlad a écrit :Ce sera l'occasion pour Brand de découvrir une troisième interprétation de la règle sur la Pression.

Hey, moi j'en ai qu'une et c'est celle qui est écrite dans les règles.
Bon j'espère très fort que Benoît ne va pas voir ce message

Brand a écrit :

Wlad a écrit :Ce sera l'occasion pour Brand de découvrir une troisième interprétation de la règle sur la Pression.

Hey, moi j'en ai qu'une et c'est celle qui est écrite dans les règles.
Bon j'espère très fort que Benoît ne va pas voir ce message

Prrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !

/tire la langue !

Bon, j'ai craqué. Je me suis lancé dans un truc alakon©, bien oldschool: Je reboote TORG en fin Mai 2015.
Et je fais jouer le prélude, décris uniquement dans les romans, histoire de pas vraiment avoir de matos

Mes joueurs ont donc obtenu les infos suivantes : Ils sont tous les 2 à bord d'un avion entre Las Vegas et LaGuardia (L'aéroport du Queens county - NY City) et font connaissance en buvant du champ' et de la bière en première classe (ils n'ont pas les même valeurs ).
L'un d'eux est un psi (précog) issu d'une expérience gouvernementale du genre MK-Ultra (crossover avec FRINGE, pour être précis) qui a réussi à s'échapper et combat contre le gouvernement américain (un terroriste pour une bonne cause en gros). Il a eu une vision de l'arrivée du pont de la terre vivante et se rend sur place, pour être certain que ca se passe bien comme il l'a rêvé (ce qui voudrait dire que les autres invasions qu'il a rêvées auraient aussi lieu)
L'autre est un tueur à gage pour la Mafia italienne de Las Vegas, sensé être mort en Iraq, qui se rendait à Queens pour recevoir un contrat d'un mec avec qui il a fait l'Iraq, fils du parrain de Vegas.

Le vol a du retard, le psi [...]la suite sur le fil dédié [...]

Hier soir, ce fut une initiation à Star Wars, version FFG : Age of Rebellion, en tant que joueur.
Même si nous n'avons certainement pas exploité toutes les possibilités du jeu, et donc être confrontés à ce que peut coincer dans ce genre de système, c'est, à mon grand étonnement, passé très simplement comme une lettre à la poste ! C'est aussi grâce aux fiches du kit d'initiation, très bien faîtes.

Mon ressenti :
- Ne pas trop se focaliser sur l'interprétation des Avantages/Désavantages, outils narratifs à base de "Oui/Non mais..." lors de moments peu dramatiques. Si le MJ ou le joueur concerné a une idée, tant mieux, sinon on peut peut être sans passer. Par contre si on se retrouve dans un combat final ou une situation hautement décisive ou intéressante pour l'histoire (l'attaque de l'Etoile Noire, la bataille sur Hoth ou la fuite sur Bespin), alors là oui, faut que ça fuse.
- Les rounds de combats ne sont pas longs, mais les jets de dés peuvent l'être. Ça ne dure pas des heures, mais entre réunir son pool, lire les dés, interpréter le résultat, on perd un peu d'immersion dans le jeu.
Ça reste fun, mais on ne peut s'empêcher de revenir à une philosophie de jeu de plateau avec un côté tactique qui l'emporte sur l'aspect cinématographique/rapide/pulp que doit avoir Star Wars.
- De prime abord, il y a un mélange bien fait entre crunch et effets narratifs très simples.
- La partie m'a donné envie de lire le jeu ; seul le prix me fait reculer actuellement (bouquin + sets de dés).

Ma grosse critique finalement, serait : en quoi c'est du Star Wars ?
Je veux dire que oui, le jeu permet de gérer des rôles comme pilote ou soldat, l'équipement, les vaisseaux, un tant soit peu la Force...mais pas plus qu'un autre système.
On pourrait parler des heures, d'éventuelles comparaisons avec les Star Wars précédents (d6, d20, saga) mais ce n'est pas ça, le sujet. Car avec eux c'était la même chose : un système "générique" qui permet de faire du space opéra.
Alors que Star wars mériterait un système lié intrinsèquement à son univers à la manière de Pendragon pour le mythe Arturien ou Tenga pour du chambara shakespearien.
Y a t'il de cela dans cette version FFG ? Ou peut être que finalement cet esprit devrait se ressentir un peu plus dans le type de scénarios proposés : de ceux qui sont sortis, y en a t'il qui ont un côté assez épique ?

Je trouve ta critique très bien vue, je partage en gros ton point de vue. Concernant la lecture des dés, cela varie beaucoup d'une personne à l'autre : si, comme moi, tu perds tout le temps au Dobble, le temps de lecture peut être long ! Mais il existe des versions électroniques qui font gagner un temps fou : outre l'appli payante, il existe une version gratuite sous Google Hangouts. Comme je ne joue plus qu'en ligne, cette dernière a résolu tous mes problèmes de lecture de symboles.

Yep, WV nous a montré brièvement une appli sur son tél. Effectivement ainsi c'est plus simple, mais tu sais ce que c'est, un rôliste aime empoigner ses dés et les faire rouler
Bref, il s'agit juste de s'habituer à la lecture des symboles.

fin de ma version perso de "Une ombre dans le ciel" hier

C'était sympa, d'autant qu'on a jouer avec pleins d'élément différents (différentes ambiances, différents style de challenges) que j'ai a peu près réussi à enchainer fluidement.

Par contre, déception, je me suis un peu laissé allé à mes tendance de MJ flemmasse en décidant d'une fin qui m'arrangeait pour une éventuelle suite au lieu de m'en tenir aux alternatives que j'avais définie selon le degré de réussite des PJ sur ce scénar. pas bien

Je ne sais pas si pour la suite on enchainera sur le tome 2 ou sur "rise of Tiamat" mais en tout cas on change de système pour passer à D&D5 ... sauf si on passe à autre chose

Samedi, un bout de scénar cthulien motorisé sous Fate. Un temps de jeu plus limité que prévu fait qu'on n'a pas terminé le scénario, mais ça a plutôt bien tourné et les joueurs ont été assez convaincus par le système. Une d'entre eux ne le connaissait pas du tout, deux avaient déjà fait une séance similaire à celle-ci et le quatrième connaît déjà puisqu'il jouait à ma table de Cadwallon/Fate.

Cette séance, la deuxième donc sur un petit scénario inspiré de La quête d'IRA, non ?, me sert à playtester le mélange Fate/Cthulhu avant de reprendre ma campagne des Masques de N. avec ce système. Pour l'instant, ça marche plutôt comme prévu.

Tu as limité les points de Fate pour rendre le côté oppressant de l'ambiance?
non parce que je suis dubitatif sur le mix.

Dr DANDY a écrit :Tu as limité les points de Fate pour rendre le côté oppressant de l'ambiance?
non parce que je suis dubitatif sur le mix.

Pourtant, le cthulhien c'est avant tout une histoire de scénario. Si tu gères l'intrigue de manière à ce que les personnages sortent la tête de l'eau pour mieux retomber, ça marche super bien (pour l'avoir fait moi même sur un Cthulhu typé noir). Le tout avec le nombre de FP de base de Fate Core.

D'ailleurs, les compel vont totalement dans le sens du genre.

Ma seule modif, personnellement, à l'époque... c'était de ne pas compter les réussites "avec style" en donnant un boost. Mais la réussite ne me gênait pas en soi : le Cthulhien, pour moi, ça n'est pas de l'échec aux jets... C'est une jauge de stress/santé mental/e qui baisse inexorablement. (et du coup, ils se prenaient du stress de tous les côtés)

Je n'ai pas "limité" les points de Fate mécaniquement. La seule restriction que j'ai apportée par rapport à Fate Core, c'est que je n'ai donné que deux prouesses au lieu de trois. Inversement, suite à un retour joueur après la première mini-séance, j'ai dédoublé les conséquences (3 conséquences physiques ET trois conséquences mentales).

Le mix marche bien pour faire ce que je veux et qui convient jusqu'à preuve du contraire à mes joueurs, mais je crois qu'on est tous conscients qu'il y a plusieurs façons de jouer à l'Appel de Cthulhu. En l'occurrence, je suis dans ce que Sans Détour appelle l'investigation occulte : des moments de tension, des passages flippants, mais de l'aventure exotique et peu de morts définitives de PJ. Souviens-toi que c'est en prévision de jouer les Masques Ca marche donc pour moi mais un autre MJ n'y trouvera peut-être pas ce qu'il voudrait.

Ceci étant précisé, j'applique la première recommandation du Tool Kit pour jouer de l'horreur : quand je veux un passage où les PJ pétochent et souffrent, 1) je décris un truc flippant histoire de planter l'ambiance (ici une attaque de vampire stellaire) et 2) je mets des difficultés élevées, sans doute inaccessibles sans dépense de points de Fate. Accessoirement, la compétence maximum de mes PJ est à 4 et je n'ai quasiment pas mis de prouesse qui donne un bonus sur des jets. Typiquement, la difficulté des jets de Volonté/santé mentale est élevée, et j'ai prévenu que récupérer des conséquences mentales serait long et difficile.

Oui donc on augmente la difficulté et on multiplie les obstacles. Pour moi ça revient au même de réduire les PF car, mécaniquement, les pjs en prennent plein la tronche.
Pourtant les mécaniques de "créer un avantage" et la souplesse d'utilisation des aspects vont dans le sens des joueurs. Donc oui effectivement pour du "pulp horrifique" plus que pour du "hardcore". Pas con le fait d'augmenter le nombre de conséquences. Ca donne de la marge comme avec Metal.

Dr DANDY a écrit : Pourtant les mécaniques de "créer un avantage" et la souplesse d'utilisation des aspects vont dans le sens des joueurs. Donc oui effectivement pour du "pulp horrifique" plus que pour du "hardcore".

C'est parce que je crois qu'on se trompe sur ce qu'est le "hardcore", en fait. Le problème n'est pas (pour moi) la notion d'échec ou de capacité à agir. Dans tous les films d'horreur de que je vois (et même dans les nouvelles que je lis de Lovecraft), les personnages passent leur temps à agir et à aller de l'avant... C'est simplement qu'au final, quoiqu'ils fassent, ça finit par se retourner contre eux.

Quand j'ai fait mon Cthulhu Noir en Fate :
- j'ai effectivement abusé des Compel
- j'ai laissé les joueurs créer des avantages et des détails narratifs
- puis j'ai pris ces détails narratifs et les ai retourné ou m'en suis servi pour remettre ensuite la pression (quant à la création d'avantage... elle ne fait qu'assurer la réussite à un moment donné)

Au final, même sans verser dans le pulp, Fate se prête vaaaachement bien à tout ça du moment que, comme dogboy le souligne, on joue sur le stress et les conséquences.

Par contre, personnellement, j'avais réduit le nombre de conséquences (1/3/6, la 6 étant l'équivalent de la , ce qui donnait une chute inexorable alors que les PJ voyaient tous les aspects pervertis petit à petit.