[CR : Cthulhu Gumshoe] Black Pacific Ocean

[Léonard]

J'ai mis en ligne le début de la campagne Black Pacific Ocean sur le Site de l'Elfe Noir.

Vous trouverez une présentation générale de la campagne (avec quelques adaptations et une fiche de perso pour Cthulhu Gumshoe), et les deux premiers scénarios prêts à jouer.

La suite... prochainement.

[Léonard]

Episode 6 : Amok (première partie)

Singapour, juin 1937.
Le Colonel Lewis Harrington, de la Royal Air Force, sort de son club de cricket. Comme à son habitude, il s'installe pour se faire cirer les chaussures par Hamzah, un jeune Malais.
Pendant que ce dernier travaille, un garçon chinois, lancé à la poursuite d'un tramway, trébuche accidentellement sur la boîte du cireur de chaussures. Il s'excuse et rend la boîte à son propriétaire, avant de repartir en courant.
Une fois qu'il a fini, Hamzah ouvre sa boîte pour y ranger son matériel. Soudain, il en sort un kriss, et, comme pris de folie, le plante dans le ventre du Colonel. L'officier anglais, frappé à deux reprises, parvient cependant à sortir son revolver et à abattre le cireur de chaussures pour sauver sa vie.

Le lendemain, les agents du Bureau of Special Investigations, réunis dans leur bureau de Manille, apprennent que quatre agressions, dont deux mortelles, ont eu lieu à Singapour contre des militaires britanniques. A chaque fois, le coupable aurait été pris d'une crise de folie meurtrière - un phénomène que les Malais nomment Amok.
Singapour étant une place stratégique de première importance (on y construit une gigantesque base navale pour faire face à la menace japonaise en Asie), et étant donné l'étrangeté de ces crimes, le BSI est mandaté pour enquêter sur cette affaire.
Les PJ embarquent à bord de leur tout nouveau Martin M-130 (un cadeau du général MacArthur pour les récompenser de leurs premiers résultats, et leur permettre d'être plus mobiles), et s'envolent pour Singapour.

Sur place, ils prennent contact avec un officier de la police militaire britannique, le Major Shepperd, qui s'est empressé de classer ces quatre affaires fort encombrantes, car les quatre agresseurs sont morts.
En étudiant les dossiers, et en interrogeant certains témoins, les PJ découvrent quelques similitudes : les quatre attaques ont été menées par des Malais qui travaillaient en contact avec les militaires anglais (serveur, chauffeur, garçon coiffeur, cireur de chaussures). Ils semblent avoir agi sans préméditation, et avoir été pris de folie en voyant l'arme du crime. A chaque fois, il s'agissait d'un kriss traditionnel, mais sans grande valeur, et de factures différentes.
Il semblerait qu'un jeune chinois ait été présent sur les lieux, juste avant les différentes attaques.
Apparemment, il n'y a pas de points communs entre les victimes (corps d'armée différents, tout comme leur origine ou leurs précédentes affectations).

A l'hôpital psychiatrique de Singapour, les PJ rencontrent le Dr Margaret Brown, qui leur parle du phénomène de l'Amok : ce genre de crise peut se produire une ou deux fois par an, et ne touche que des Malais. Ce sont des hommes se trouvant dans une situation de détresse mentale qui peuvent basculer dans l'Amok, et se mettre à frapper tous ceux qui se trouvent sur leur passage.
Le Dr Brown permet aux PJ de discuter avec Hairuddin un patient qui a commis un crime sous le coup de l'Amok, en 1930. Il explique qu'à cette époque, il était dans une mauvaise passe dans ses affaires (le commerce de l'hévéa), mais pour lui, c'est un bomoh (un chaman malais) qui l'a ensorcelé. Il n'a jamais su l'identité ni les intentions de ce bomoh.
Le Dr Brown révèle aussi qu'un universitaire japonais, le professeur Yatomi, a interrogé Hairuddin en 1932. Il menait des recherches sur le chamanisme malais, et a été accueilli par le collège de médecine de Singapour pendant quelques mois.

George Chen-Wang parvient à entrer en contact avec une vieille bomoh de Singapour. Elle pense qu'un chaman malfaisant a pu ensorceler les kriss pour provoquer l'Amok chez les quatre agresseurs. Mais elle ne connaît personne capable de le faire depuis que le vieux Anwar a été arrêté par la police et a quitté la ville, il y a plus de dix ans.

Au cours de la nuit suivante, des mystérieuses affiches sont collées dans les rues de la ville. Elles revendiquent les attentats, et s'opposent à la création de la base navale britannique, pour le bien-être de la population locale. Plusieurs indices permettent de douter de la réalité de ce mouvement terroriste local.

Au collège de médecine, les PJ en apprennent un peu plus sur le professeur Yatomi. Ses recherches à Singapour, en 1932, n'ont duré que quelques mois. Un étudiant malais nommé Nadzrin Jaafar lui a servi de guide et d'interprète. Aujourd'hui, Jaafar est établi comme médecin dans un quartier malais de la ville.
Les PJ lui rendent visite dans son modeste cabinet. Le Dr Jaafar révèle que lorsqu'il accompagnait le professeur Yatomi dans ses recherches, ils ont quitté la ville pour aller rendre visite au bomoh Anwar, qui vivait dans une cabane dans la jungle. Le chaman avait refusé de les recevoir.

D'après les archives de la police, Anwar a été emprisonné quelques jours pour sa propre sécurité, en 1925, après avoir été agressé par des indigènes qui l'accusaient de sorcellerie. Il a été confié à la garde d'un proche, un certain Mizan Razak. Les PJ découvrent qu'il s'agit d'un négociant assez aisé, qui s'est enrichi dans le commerce de l'hévéa.
Se faisant passer pour un homme d'affaire, George Chen-Wang parvient à avoir une entrevue avec Mizan Razak, à qui il propose un accord commercial. Il lui donne rendez-vous le soir même dans un restaurant chinois. Pendant leur discussion, le lieutenant Packard escalade discrètement la façade de la maison de Razak. Il remarque une pièce aux fenêtres obturées par des rideaux, mais ne peut y entrer, et doit s'enfuir après avoir été remarqué dans la propriété par le majordome indien.

De leur côté, Miss Carpenter et Guus Van Diemen apprennent que l'un des agresseurs malais, le chauffeur Shahrol, avait perdu récemment une forte somme d'argent aux courses de lévriers. Ils se rendent donc au champ de courses et, après avoir fait quelques paris, parviennent à repérer le bookmaker avec qui Shahrol était en relation. Il s'agit d'un Chinois nommé Lo Minh Shiu. Ils le prennent en filature jusqu'au bar où il a ses habitudes.

Fin de la séance. C'est compliqué, non ?
Les joueurs ont bien avancé, mais il y a encore beaucoup de mystères non résolus. Et il leur faudra faire vite, s'il veulent empêcher un nouvel attentat d'avoir lieu.

[Orlov]

Bon ... ben c'est toujours aussi mortel. Le groupe a l'air bien efficace mais le C/R est également très bien écrit ! On attend la suite.

[killerklown]

C'est clair que c'est très plaisant à lire et que ca donne envie de jouer

[Sammael99]

Super trip à la lecture.

[Léonard]

Episode 6 : Amok (deuxième partie)

Samedi 19 juin 1937, au soir.

Tandis que George Chen-Wang et Guus Van Diemen se rendent au restaurant, où ils ont rendez-vous avec le négociant Mizan Razak, le reste du groupe décident d'aller surveiller le bookmaker chinois Lo Minh Shiu. Lorsque ce dernier sort du bar où il a passé la soirée, les PJ le prennent en filature, puis le coincent dans l'entrée de son immeuble. Le lieutenant Packard, qui essaie de le baratiner trop imprudemment, finit par se faire lacérer le bras d'un coup de rasoir-sabre. Le professeur Bolgenstein intervient, et maîtrise le bookmaker en le menaçant de son arme.
Interrogé, Lo Minh Shiu finit par avouer qu'il a ruiné aux courses quatre Malais, à la demande d'un Japonais proche de la pègre. Il ignore son nom, mais le décrit comme un petit homme en costume blanc, avec une fine moustache. Quand aux quatre victimes, si trois d'entre eux sont identifiés comme les agresseurs des officiers anglais, le dernier est inconnu : il s'agit d'un certain Akmal, qui travaille comme groom au fameux hôtel Raffles, l'établissement le plus luxueux de la ville.

De leur côté, George Chen-Wang et Guus Van Diemen retrouvent Mizan Razak dans un restaurant du quartier chinois, choisi par Chen-Wang, et fréquenté par des compatriotes aux mines patibulaires.
Tous trois conversent innocemment sur d'éventuels accords commerciaux concernant l'exportation d'hévéa. Jusqu'à ce que George Chen-Wang sorte un revolver, que lui a apporté discrètement une serveuse, et menace Razak. Le majordome indien de ce dernier tente de s'interposer, mais il est solidement maîtrisé par quatre Chinois, membre de la triade et amis de Chen-Wang.
Les PJ tentent de faire avouer à Mizan Razak qu'il est un bomoh (un chaman malais), formé par le vieux Anwar, et qu'il est impliqué dans les crimes contre des officiers anglais. Le négociant proteste de son innocence, et les PJ doivent bien reconnaître qu'ils n'ont pas de preuves contre lui. Il faut alors que George Chen-Wang donne l'ordre à l'un des jeunes truands de la bande de rendre au domicile de Razak, pour fouiller la mystérieuse pièce aux rideaux tirés. Deux heures plus tard, le jeune homme revient avec quelques talismans et onguents utilisés pour la magie noire.
En dévoilant ces preuves, et en donnant l'ordre dans le même temps de faire égorger le domestique indien (à la stupeur de Guus Van Diemen !), George Chen-Wang obtient des aveux de Mizan Razak : ce dernier a été employé par un Japonais, M. Kuroda, pour ensorceler les kriss utilisés lors des attentats. Le bomoh a choisi la première victime de l'Amok, un prétendant éconduit de sa fille, mais il n'avait pas de lien avec les suivantes. Il se contentait de faire remettre les kriss , par son serviteur, à un complice de M. Kuroda, un jeune chinois qui fait des tours de cartes et de prestidigitation sur les quais. Ce soir même, un cinquième kriss magiquement préparé lui a été remis, ce qui suppose qu'un attentat devrait être perpétré dans les prochains jours.
Razak se dit alors prêt à collaborer avec les PJ, et à cesser de servir les Japonais, en échange de sa vie et de sa liberté.

Après une bien courte nuit, les PJ se séparent pour enquêter au plus vite dans trois quartiers différents de la ville :

- Miss Carpenter et Guus Van Diemen se rendent au prestigieux hôtel Raffles, où ils prennent une chambre. Ils relèvent que la célèbre aviatrice Amelia Earhart doit y passer la nuit prochaine, au cours de son escale dans son tour du monde en avion. Les PJ considèrent qu'elle pourrait bien être la cible du prochain attentat.
Ils rencontrent aussi Akmal, garçon d'ascenseur qui devrait être la prochaine victime de l'Amok. Miss Carpenter trouve le moyen de l'éloigner de l'hôtel pour quelques jours, et de le faire remplacer par un marin malais de sa connaissance.

- George Chen-Wang et le professeur Bolgenstein se rendent sur le port, à la recherche du jeune Chinois qui servirait d'intermédiaire pour transmettre les kriss aux agresseurs. Ils le trouvent en train de plumer les passants au jeu du bonneteau. Ils essaient de l'aborder discrètement, comme de simples badauds venus tenter leur chance. Mais lorsque Chen-Wang tente de lui mettre la main dessus, le garçon lui glisse entre les doigts et file en direction des quais.
Rapide comme l'éclair, le fuyard atteint la flottille de sampans (barques chinoises) qui forment un véritable village flottant dans le port. Il bondit d'une embarcation à l'autre avec agilité, et distance ses poursuivants, qui essaient maladroitement de l'imiter. Le professeur Bolgenstein ne tarde pas à perdre l'équilibre et tombe à l'eau. Quant à George Chen-Wang, lorsqu'il a la mauvaise idée de crier : "Au voleur !", il voit une main complice détacher l'amarre du sampan devant lui, qui commence à s'éloigner. Notre héros tente malgré tout de sauter à bord... et rejoint le professeur dans le port.
Les deux PJ, ruisselants et fulminants, retournent ensuite à leur hôtel pour se changer.

- De leur côté, les deux lieutenants américains, Beauregard et Packard, tentent de retrouver la trace de M. Kuroda à Bungis, qui est tout à la fois le quartier japonais et le quartier chaud de la ville. Ils tentent de se faire passer pour des mafieux de Chicago, de façon assez pathétique, mais ne parviennent pas à infiltrer la pègre locale.
Peu après, ils sont abordés par deux prostituées japonaises. Bien entendu, Beauregard est plutôt sensible à leurs charmes. Mais l'austère Packard, qui a remarqué des traces noires sur leurs doigts, craint qu'il ne s'agisse de poison, et ne tarde pas à les congédier. (Dommage pour lui, les deux jeunes femmes avaient simplement les doigts tachés d'encre, car elles avaient imprimé les affiches de propagande placardées la veille, à la demande de leur souteneur, M. Kuroda).

Après s'être retrouvés, les PJ organisent la surveillance de l'hôtel Raffles. Stratégiquement placés dans le hall d'entrée, dans les couloirs et dans l'ascenseur, ils assistent à l'arrivée d'Amelia Earhart et de son navigateur, Fred Noonan. Mais contrairement à leurs prévisions, les PJ ne voient pas apparaître le jeune Chinois supposé donner le kriss au futur assassin. En revanche, ils constatent que l'hôtel est fréquenté par de nombreux officiers britanniques, et Miss Carpenter apprend même que le général Dobbie, commandant en chef des troupes anglaises de Malaisie, vient tous les matins y prendre son petit-déjeuner, dans le restaurant situé au premier étage. Finalement, il se pourrait bien que ce soit lui la future cible.

Ce soir-là, au bar de l'hôtel Raffles, le lieutenant-commandeur Beauregard parvient à engager la conversation avec Amelia Earhart. L'aviatrice, femme libre comme l'air, est sensible au charme de ce bel officier, d'autant qu'elle sait que leur rencontre n'est qu'éphémère. A la fin de la soirée, elle lui propose de la rejoindre avec une bouteille de champagne, dans sa chambre...

Le lendemain matin, tout le groupe des PJ surveille à nouveau le hall d'entrée et l'ascenseur de l'hôtel.
A huit heures, le général Dobbie et une partie de son état-major arrivent. C'est alors que Miss Carpenter remarque une femme de chambre chinoise, portant une corbeille de linge, qui s'approche de l'ascenseur. Non seulement elle n'a pas sa place dans cette partie de l'établissement réservé à la clientèle, mais il semble bien qu'elle porte une perruque. L'espionne donne alors le signal à ses compagnons, qui se jettent sur la domestique.
Vive comme une anguille, cette dernière glisse hors de sa robe, perdant au passage sa perruque, et les PJ reconnaissent bien évidemment le jeune fuyard du port. Il se faufile entre nos agents et les soldats escortant le général, et aurait réussi une fois de plus à s'enfuir, si Guus Van Diemen ne l'avait pas arrêté en bloquant la porte tambour du l'hôtel.
Dans son panier de linge, on retrouve le dernier kriss ensorcelé, qui devait être mis sous les yeux du garçon d'ascenseur Akmal, pour provoquer une crise d'Amok qui aurait pris pour cible le général Dobbie et son état-major.

Maintenant que la plupart des conjurés (le sorcier Mizan Razak, le bookmaker Lo Minh Shiu et le jeune commis chinois) ont été démasqués et arrêtés, il ne manque plus que celui qui a dirigé le complot : le Japonais Kuroda. Une opération de police d'envergure est lancée pour le retrouver dans le quartier de Bungis. Au bout de quelques jours, on apprend qu'il a été retrouvé, et s'est suicidé avant d'être capturé.

[Orlov]

Ca a l'air d'une super partie ... tes joueurs ont l'air vraiment au taquet !

[Léonard]

Oui, j'ai vraiment un bon groupe.
Sur ce scénario, c'était la deuxième fois seulement que je réunissais les 6 joueurs en même temps. Je le redoutais un peu, parce qu'il y avait eu pas mal de tensions la première fois. Mais là, ça s'est vraiment bien passé. Chacun a trouvé sa place, et les interactions entre PJ sont assez rigolotes, sans alourdir la partie.
Ce qui marche pas mal, c'est qu'ils se séparent beaucoup en petits groupes, mais je ne fais jamais d'apartés. Ca permet que chacun puisse être mis en avant à certains moments, et restent spectateur à d'autres.

[Léonard]

Deux nouveaux scénarios de la campagne sont en ligne sur le Site de l'Elfe Noir : Les balles sifflent sur Shanghai et Le dernier reportage.

[Léonard]

Piste pour la suite : Le Mystère de Ponape

Lors de leur précédente aventure à Bornéo, les PJ ont mis la main sur des documents appartenant à l'anthropologue japonais Daisaku Itani. Ils y ont trouvé une lettre d'un de ses collègues, dont le texte était le suivant :

Spoiler:

Kolonia, île de Ponape, 13 novembre 1936

Cher Daisaku,

Tout d’abord, j’espère que ta mère va mieux, et qu’elle se remet de sa maladie. J’ai adressé des prières pour elle au temple, et je souhaite ardemment qu’elles seront exaucées.
Ensuite, je t’adresse toutes mes félicitations pour tes recherches. Je suis heureux que tu puisses repartir sur le terrain. J’espère que ton futur voyage se passera pour le mieux, et que ton travail sera couronné de succès.

Pour ma part, je suis à Ponape depuis bientôt deux mois, et les recherches que nous menons sont passionnantes. Nous travaillons dans les meilleures conditions, et il ne fait nul doute que nous allons au devant de découvertes sensationnelles. Mais, comme tu le sais, je ne peux rien te dire de plus par écrit moi non plus.

Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai retrouvé ici, parmi d’autres chercheurs, Yoshida, Noguchi, Mori, Yamazaki Yukio, et le jeune Kodaira. On dirait qu’une bonne partie de l’université de Tokyo s’est donné rendez-vous sur cette île !
Nous avons passé une soirée délicieuse sur la plage l’autre soir, et nous avons cru revivre les glorieuses années de nos vies d’étudiants. Nous avons beaucoup pensé à toi, et nous avons bu plusieurs verres de saké (trop, sûrement !) à ta santé, et à celles de nos autres camarades absents.

J’ai hâte que nous nous retrouvions à Tokyo, et nous puissions nous revoir pour parler du passé, et de nos recherches actuelles. En attendant, prends bien soin de toi, et tâche d’être prudent au cours de ton voyage outre-mer.

Ton camarade dévoué,

Abe Fumihiko

Cette concentration de chercheurs nippons sur l'île de Ponape, dans l'archipel des Carolines (sous mandat japonais depuis la fin de la première guerre mondiale), intéresse au plus haut point les PJ. Malheureusement, le Japon en a fait un site fortifié, interdit d'accès à tous les étrangers.

Au cours de l'enquête à Singapour, l'aventure sans lendemain entre le lieutenant Beauregard et Amelia Earhart a offert une opportunité aux PJ : l'aviatrice doit continuer son vol autour du monde en passant au large des îles Carolines. Le lieutenant lui a donc demandé si elle pouvait faire un détour pour survoler Ponape, et prendre quelques photos aériennes. Amelia a volontiers accepté ; son voyage est suffisamment médiatisé pour que les Japonais n'osent pas l'abattre si elle passe "par erreur" au-dessus de leur territoire protégé.
Beauregard et elle se sont donc donné rendez-vous dans quelques jours à Hawaï, pour qu'elle lui remette les pellicules de ses photos...

[Sammael99]

Attends, c'est quoi la date là... On est en 1937?

Non, Amelia, ne fais pas ça!!!

(https://bop.fm/s/session-americana/amel ... ast-flight)

[Sammael99]

Ca me fait penser, Léonard, je ne sais pas si tu connais la BD Adler, mais même si ça se passe juste après WW2 ça colle bien avec l'ambiance de tes histoires.

[Léonard]

Je connais pas. Je vais lire ça dès que possible.
Merci.

[Sammael99]

[Sammael99]

Amelia Earhart helped out of her deep sea diving suit after exploring the bottom of the sea off Block Island -1929.