La Cité Sans Nom

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Fabien_Lyraud
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Fabien_Lyraud »

’un des derniers arrivants a refusé virilement de se faire dépouiller à son arrivée. Et quand je dis virilement, il a tout simplement éradiqué le comité d’accueil à lui tout seul. Qu’il s’appelle Raeslin Majere, Drizz’t Do Urden, Melaus ou Elric de Melniboné ce nouveau personnage dispose de suffisamment de pouvoir propre pour arriver directement au sommet de la chaîne alimentaire de la cité.
Et si le nouveau venu était un archimage du nom de Merlin. Originaire du même monde que Vivianne, il fut son mentor et a un vieux compte à régler avec la maîtresse des Pendus suite à une trahison. Bien sûr, il va devoir se trouver des alliés de circonstance pour assouvir sa vengeance et se tailler un territoire à son image.
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Islayre d'Argolh
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Fabien_Lyraud a écrit :Et si le nouveau venu était un archimage du nom de Merlin. Originaire du même monde que Vivianne, il fut son mentor et a un vieux compte à régler avec la maîtresse des Pendus suite à une trahison. Bien sûr, il va devoir se trouver des alliés de circonstance pour assouvir sa vengeance et se tailler un territoire à son image.
Pas mal !
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Fabien_Lyraud
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Fabien_Lyraud »

Pour le quartier de l'Orage, j'y verrais bien aussi un district des artistes. Juste autour de la tour de Justine, ça semblerait logique. J'imagine aussi que la bourgeoisie du quartier organise des salons à la manière du 18éme siècle. Il y a aussi des théâtres, des galeries d'art ( entre Minuit, Justine et Jean de la Lune et peut être même Baskerville il y a quand même des amateurs d'art ). Et également l'unique bibliothèque de la Cité.
Je pense aussi que c'est aussi là que devrait se trouver l'université de la Cité Sans Nom. Cela expliquerait l'avantage dont dispose Zarastro malgré le coté chaotique du quartier : il dispose des meilleurs conseillers et des meilleurs stratèges. Le Doyen devrait être aussi une des figures majeures du quartier et probablement un des bras droits de Zarastro.

Pour le quartier de l'Arbre Monde, j'ai une petite idée. Je ne sais pas si ça va te parler :
Le Bosquet des Volants : ce district boisé situé aux portes même de la Cathédrale est placé sous la protection directe de Lucifer. Il s'agit du lieu de résidence des êtres ailés intelligents de la Cité. On y trouve des Harpies, Garudas, des Hommes Oiseaux et d'autres humanoïdes ailés et même une colonie de Griffons. Ce lieux doit son statut particulier au vicaire Azur. Ce Garuda est le numéro deux de l'Eglise des Six et donc le bras droit de Lucifer. C'est un individu intègre et respecté. Il va sans dire que le Bosquet est une épine du pied pour Titania.
- Pour le quartier du port je pense que l'on pourrait avoir un district entièrement sous marin peuplé de Nixes, de Tritons, d'Elfes Aquatiques et autres êtres intelligents amphibies.
- En ce qui concerne les Sous Sols, on pourrait trouver quelques fiefs mineurs sympathiques. Le Labyrinthe, un secteur peuplé de Minotaures qui devrait se trouver sous le quartier du Serpent. Ils auraient quelques liens avec Circé. Un fief de Naga sur les rives d'un lac sous terrains. Et également un autre secteur habité par des insectoïdes intelligents.

Sinon est ce que tu as prévu de nous dire ce que devient Obéron dans les secret de l'univers ?
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Message par kobbold »

Piouh a écrit :Pour moi, le problème vient du fait que le Carnaval tel que je le vois, c'est 24h de pur cauchemar, donc 24h de danger potentiel, avec 1 avatar de Carnaval par m^2...
En partie normale, il faudrait constamment prendre en compte cet affrontement perpétuel, puisque un seul sbire de Carnaval peut être mortel...

Tu fais l'analogie avec Plagues, mais si à Plagues, mes joueurs se retrouvent dans une zone 24h avec un zombie au m^2, je ne fais même pas jouer le scenario, c'est foutu!

Ne faire jouer que certaines scènes, surtout avec le recul du flashback, permettrait à mon avis de donner un but immédiat à la scène autre que simplement survivre. Et donc faire jouer uniquement des choses intéressantes, en gardant l'idée de densité d'évènements.

Je dis pas que c'est la solution ultime, je dis juste qu'à mon avis, ça pourrait être un moyen de rendre la séance intéressante au niveau de l'histoire ET de la mécanique.
En fait, il ne faut pas oublier que ça reste une cité, donc il y a des coins, des recoins... vu les inspirations de monsieur le chat... C'est clairement du 28 jours plus tard.

C'est un super exemple : le perso est seul dans Londres, rempli d'infectés agressifs... Et pourtant on a tout un film sur sa survie. Pourquoi ? il court, se bat, trouve des coins, des recoins, se cache... On a des périodes d'accalmies qui finissent par être prématurément éclatée par l'arrivée d'infectés, des zones sûre dans lesquelles mettre en place des intrigues humaines et que l'on peut faire tomber ensuite... etc...

C'est une question de gestion de rythme.

Ceci dit, perso si je voulais faire jouer en flashback, j'inverserai l'idée :
- commencer la partie avec les PJ dans une scène apocalyptique in media res, style l'idée d'Islayre d'athène de GoW1
- continuer en flashback sur "comment ça a commencé"
- relier le tout à cette scène à mi scénario.

Et là tes joueurs, non seulement ils veulent savoir comment ils en sont arrivé là, mais en plus ils veulent savoir ce qui va leur arriver après.
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Fabien_Lyraud a écrit :Pour le quartier de l'Orage, j'y verrais bien aussi un district des artistes. Juste autour de la tour de Justine, ça semblerait logique. J'imagine aussi que la bourgeoisie du quartier organise des salons à la manière du 18éme siècle. Il y a aussi des théâtres, des galeries d'art ( entre Minuit, Justine et Jean de la Lune et peut être même Baskerville il y a quand même des amateurs d'art ). Et également l'unique bibliothèque de la Cité.
Je pense aussi que c'est aussi là que devrait se trouver l'université de la Cité Sans Nom. Cela expliquerait l'avantage dont dispose Zarastro malgré le coté chaotique du quartier : il dispose des meilleurs conseillers et des meilleurs stratèges. Le Doyen devrait être aussi une des figures majeures du quartier et probablement un des bras droits de Zarastro.
De mon point de vue, la cité n'est pas assez civilisée/pacifiée pour avoir ce genre de structures de prestige. Art et connaissance sont essentiellement affaires privées : Minuit comme Jean de la Lune peuvent se permettre le luxe d'avoir une bibliothèque ou un musée privé parce qu'ils sont puissants et influents.
De même les artistes de la cité (le cas de l'un d'entre eux est abordé dans la version étendue de la CSN) survivent par le biais d'une audience très réduite de patrons/mécènes.
Le Bosquet des Volants : ce district boisé situé aux portes même de la Cathédrale est placé sous la protection directe de Lucifer. Il s'agit du lieu de résidence des êtres ailés intelligents de la Cité. On y trouve des Harpies, Garudas, des Hommes Oiseaux et d'autres humanoïdes ailés et même une colonie de Griffons. Ce lieux doit son statut particulier au vicaire Azur. Ce Garuda est le numéro deux de l'Eglise des Six et donc le bras droit de Lucifer. C'est un individu intègre et respecté. Il va sans dire que le Bosquet est une épine du pied pour Titania.
J'aime bien, mais il faut garder a l'esprit que toute chose volante plus grosse qu'un oiseau est impitoyablement attaquée par la grand élémentaire d'orage qui arpente les cieux de la cité. Donc cette colonie serait une colonie "clouée au sol" par la force des choses. Ce qui peut avoir un coté tragique intéressant.
- Pour le quartier du port je pense que l'on pourrait avoir un district entièrement sous marin peuplé de Nixes, de Tritons, d'Elfes Aquatiques et autres êtres intelligents amphibies.
Là par contre non, la Chose sous les eaux du port détruit toute forme de vie.
- En ce qui concerne les Sous Sols, on pourrait trouver quelques fiefs mineurs sympathiques. Le Labyrinthe, un secteur peuplé de Minotaures qui devrait se trouver sous le quartier du Serpent. Ils auraient quelques liens avec Circé. Un fief de Naga sur les rives d'un lac sous terrains. Et également un autre secteur habité par des insectoïdes intelligents.
J'aime bien le Labyrinthe :bierre:
Sinon est ce que tu as prévu de nous dire ce que devient Obéron dans les secret de l'univers ?
Pas particulièrement, il se lamente sans doute de la disparition de sa reine depuis des siècles voire des millénaires...
Mais connaissant le gaillard, il est sans doute passé a autre chose depuis :oops:
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Piouh »

kobbold a écrit :En fait, il ne faut pas oublier que ça reste une cité, donc il y a des coins, des recoins... vu les inspirations de monsieur le chat... C'est clairement du 28 jours plus tard.

C'est un super exemple : le perso est seul dans Londres, rempli d'infectés agressifs... Et pourtant on a tout un film sur sa survie. Pourquoi ? il court, se bat, trouve des coins, des recoins, se cache... On a des périodes d'accalmies qui finissent par être prématurément éclatée par l'arrivée d'infectés, des zones sûre dans lesquelles mettre en place des intrigues humaines et que l'on peut faire tomber ensuite... etc...

C'est une question de gestion de rythme.

Ceci dit, perso si je voulais faire jouer en flashback, j'inverserai l'idée :
- commencer la partie avec les PJ dans une scène apocalyptique in media res, style l'idée d'Islayre d'athène de GoW1
- continuer en flashback sur "comment ça a commencé"
- relier le tout à cette scène à mi scénario.

Et là tes joueurs, non seulement ils veulent savoir comment ils en sont arrivé là, mais en plus ils veulent savoir ce qui va leur arriver après.
Merci pour l'inspiration, je ferais sûrement certaines scènes dans ce genre là.
Après, pour le flashback "Mais comment ont-ils pu en arriver là?", c'est pas mal, mais ça impose que les PJs aient survécus jusqu'ici... Or, c'est Carnaval. Donc tout peut se passer.
D'un autre côté, mon idée de faire un bilan le lendemain par l'état major de la flotte, ça permet de faire un état des lieux du quartier, de voir les conséquences du Carnaval, et on garde la dimension "Mais comment a-t-on pu en arriver là?"
Et puis d'un point de vue totalement pratique, il est plus difficile d'enchainer les scènes dans l'ordre chronologique pour des raisons de compteurs (vie, possessions et tout ça dans Epique6).

Mais en tout cas, je note les idées, je saurais m'en souvenir au moment de la préparation plus précise de la séance.
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Piouh a écrit :Et puis d'un point de vue totalement pratique, il est plus difficile d'enchainer les scènes dans l'ordre chronologique pour des raisons de compteurs (vie, possessions et tout ça dans Epique6).
C'est là ou nos avis divergent, pour moi Carnaval peut être vu comme la quintessence de "l’expérience D&D" (= la gestion de ressources face à un environnement hostile) sauf que le postulat de base est inversé : ce ne sont pas les joueurs qui quittent une aire civilisée/sécurisée et s'exposent volontairement à un environnement ou tout leur est hostile (= le Dungeon), c'est l'environnement quotidien des joueurs qui devient, pour une journée, totalement hostile.
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Le Manoir Sélénite.


Contexte :

Sur la face lumineuse de la lune immobile qui éclaire la cité sans nom est construit un manoir.
Ce bâtiment luxueux est le territoire de Jean de la Lune et de sa Cour.
Haut de trois étages et richement meublé le manoir abrite donc en son sein une ribambelle de créatures étranges et bestiales.
En effet Jean de la Lune lui-même, ainsi que bon nombre de ses suivants, est un homme-bête. En l’occurrence un puissant et massif homme Lion.
Chaque espèce animale est représentée une fois, et une seule, parmi les habitants du manoir.
Ainsi le plus proche conseiller du Roi Lunaire, comme les flagorneurs aiment parfois à appeler Jean, est le Cardinal Sarquiss, un homme serpent, tandis que le colossal escalier de lumière spectrale qui relie parfois la Lune immobile au reste de la cité sans nom est gardée par un puissant minotaure appelé Dédale.
La vie du Manoir Sélénite est une vie de plaisir, de débauche diraient certains, mais aussi de réflexion et d’aspirations esthétiques orchestrées par Jean.
Jean règne en seigneur et maître absolu sur son Manoir : son omnipotence de fait lui a été donnée par Justine elle-même et seules les règles qu’il édicte peuvent s’y appliquer.

Description rapide :
La manoir fait penser à ces grands châteaux français de la fin de la monarchie : spacieux, remarquable sur le plan architectural, doté de grandes fenêtres et de vastes terrasses qui donnent sur un magnifique jardin ornemental.
Il accueille en permanence une centaine d’habitants, essentiellement les hommes bêtes de la Cour Lunaire mais aussi les invités de marque à qui Jean offre son hospitalité ce qui, dans l’univers impitoyable de la cité sans nom, est toujours bon à prendre.
Tout comme Baskerville au sein de la Cour des Miracles, Jean a, petit à petit, imposé progressivement une mode vestimentaire spécifique et symbolique : celle de Versailles sous Louis XIV.
Les hommes bêtes qui peuplent ces lieux arborent donc souliers vernis, cannes ouvragées ou perruques poudrées avec un bonheur parfois très inégal.
Ainsi vêtus ils vaquent à leurs occupations dans les allées innombrables et les somptueuses pièces à vivre, ou à recevoir, du Manoir, s’essayant tant bien que mal à une parodie grotesque de la vie de Cour du Roi Soleil.

Enfin, le Manoir Sélénite, selon les voeux de son seigneur et maître, est probablement l’endroit le plus prestigieux de la capitale : ses réceptions sont les plus courues et les plus renommées, à juste titre, pour leur magnificence mais aussi, parfois, pour leur caractère orgiaque et démesuré.

Lieux importants :
Bâtiment unique, le Manoir est le seul lieu d’importance qui mérite d’être mentionné.
On pourrait bien sur parler de la bibliothèque de Jean, la plus vaste de la cité, qui comporte des ouvrages issus de centaines de mondes, ou pourrait aussi évoquer la salle de bal d’une grandeur et d’un raffinement sans équivalent.

On pourrait parler de l’escalier.
Formé de lumière spectrale il apparaît en fonction des désirs de Jean pour relier le Manoir à tel ou tel point de la Cité.
Quelque part au cours de l’ascension les invités de Jean croiseront forcément Dédale, qui les laissera passer, ou pas, selon la volonté du seigneur des lieux.

On pourrait parler du Navire.
Antique voilier, le navire est le seul et unique engin volant de la cité sans nom, et même la monstruosité qui veille dans les cieux de la ville le laisse voguer à son gré.
Jean y organise parfois des croisières, invitant une poignée de privilégiés à partager avec lui un somptueux repas tout en goûtant ce point de vue unique sur la cité. La plus courue de toutes ces croisières et, bien sur, celle de Carnaval, qui permet aux spectateurs dotés d’un féroce sens du macabre de reprendre une deuxième fois de la perdrix truffée pendant que la ville en flammes hurle et se consume.

Personnalités importantes :
Fauve humanoïde, Jean de la Lune règne sans partage sur le Manoir Sélénite et sur ses habitants, les hommes-bêtes. C’est un poète, un esthète et un libertin : les fêtes qu’il donne sont les plus courues de la cité sans nom, tant pour leur raffinement que pour leur décadence et, parfois, leur sauvagerie.
En effet le coté bestial reprend épisodiquement le dessus chez Jean et le pousse à des accès de violence absurde, redoutables car sa force physique est légendaire. Il s’habille toujours comme un noble français de l’époque du roi soleil, mode suivie par son entourage, et porte des lunettes rondes sur son mufle léonin.

A ses cotés se tient le plus souvent le Cardinal Sarquiss, homme serpent vieux et voûté, vêtu de la tenue rouge des cardinaux de l’époque moderne. S’il ne goûte guère la débauche, son sang est par trop froid, Sarquiss est tout de même le conseiller le plus écouté et le plus respecté de Jean. C’est lui qui gère la majorité des interactions entre le Manoir et la Cité, laissant à son seigneur et maître le loisir de se consacrer à ses écrits philosophiques ou à ses orgies.

Eternellement seul et arpentant sans trêve le grand escalier spectral, Dédale est haut de neuf pieds et, dit on, absolument invincible. Parfois, pour le spectacle, Jean laisse apparaître l’escalier en pleine nuit du Carnaval et se délecte ainsi de voir les flots de la légion démente se briser sur son gardien et retomber, par centaines, dans les profondeurs de la ville.

Un certain nombre d’invités se sont vus offrir l’hospitalité de Jean et demeurent désormais avec les Hommes bêtes de la Cour Lunaire.
Voici trois des plus intrigants.

Blondin est le ménestrel favori de Jean et il est vrai que tous ceux qui l’ont entendu jouer de la flûte savent qu’il est exceptionnellement doué. Homme entre deux âges, habillé le plus souvent d’une tenue grise et simple de voyage, d’un long manteau et coiffé d’un tricorne, il semble cultiver le mystère et, seul parmi les invités de Jean, prends plaisir à passer de longues journées au cœur de la cité. Certains disent d’ailleurs de lui qu’il a, plus souvent qu’à son tour, fait aussi preuve de dons peu communs dans le maniement de la rapière et de la dague biscayenne.

Oonah est appelée la Dame en Rouge, car elle marque une préférence particulière pour les robes de cette couleur. C’est, actuellement, la maîtresse préférée de Jean. Brune voluptueuse et sensuelle, elle dispose d’un magnétisme sexuel qui n’est égalé dans la cité que par celui de Minuit. On lui connaît de nombreux partenaires (hommes et femmes) et un tempérament qui s’accommode sans peine des goûts démesurés de Jean. On la croise parfois sur les gradins de l’Arène du Quartier des Portes ou aux réceptions de Minuit ou de Zarastro.

Pour finir je parlerais de Patrocle, l’Oiseleur.
Colosse blond doté d’un charisme et d’une beauté remarquable il arbore en permanence une armure de métal bleuté d’un travail tout bonnement exquis. Son surnom lui vient du don particulier qu’il possède de comprendre et de contrôler tous les oiseaux de la Cité sans Nom.
Nombreux sont d’ailleurs ceux qui pensent qu’il détient ainsi la clé du meilleur service de renseignements qui soit et que Jean ne l’a pas invité par hasard…

Jouer dans le Manoir Sélénite :
- A partir du moment où les personnages des joueurs jouiront d’une certaine renommée au sein de la Cité sans Nom, ils pourraient tout à fait recevoir une invitation pour une soirée donnée par Jean au Manoir. Ils découvriront alors un luxe et une démesure absolus qui devrait les marquer longtemps. Occasion unique, ils pourront y croiser les personnalités les plus puissantes de la Cité, notamment Zarastro et Viviane qui observeront une paix scrupuleuse, et même, au détour d’un miroir, Dame Justine en personne. En fonction de la nature profonde des personnages certains débordements pourront choquer et provoquer des réactions violentes. Il n’appartient qu’à vous d’en déterminer les conséquences.
- Un gang de petits malins du quartier des portes a trouvé le moyen d’enlever Oonah, la Dame en Rouge, lors d’une de ses excursions vers l’Arène. Le Maestro, qui ne souhaite pas encourir la colère de Jean va donc engager les joueurs pour retrouver les kidnappeurs avant que ceux-ci aient fait parvenir leur demande de rançon et pour rendre au seigneur de la lune son amante favorite. Toutefois l’affaire se corse quand les joueurs vont s’apercevoir que c’est Baskerville lui-même qui à commandité cette opération : il y a en effet quelques temps que celui-ci souhaitait s’approprier la terriblement désirable compagne de l’homme Lion. Il ne restera donc plus qu’aux joueurs qu’à transformer leur expédition punitive en mission d’exfiltration d’une discrétion à toute épreuve. Opération d’autant plus difficile a réussir que Oonah elle-même n’y mettra par forcement autant de bonne volonté qu’on aurait pu le croire, Baskerville étant tout de même très bel homme et toutes ces histoires de rivalité et de possession symbolique la mettant, littéralement, dans tous ses états…
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Fabien_Lyraud »

De mon point de vue, la cité n'est pas assez civilisée/pacifiée pour avoir ce genre de structures de prestige.
La cité a besoin de médecins et de juristes. De même les archimages ont besoin d'être secondé par des administrateurs de bons niveaux ainsi que des comptables. Il faut bien former tout ce petit monde. D'où la présence d'une université ou au moins d'académies. Civilisés ou non, certaines fonctions sont tout de même nécessaires.
C'est vrai que pour les artistes, les Patrons sont rares, mais bon Jean de la Lune, Minuit, Justine, Baskerville ou Zarastro sont à même d'en avoir à leur service. Pour les autres archimages c'est un peu compromis vu leur mentalité ( quoique Circé ou Titania pourrait être des mécènes convenables mais terriblement imprévisibles ). Mais je voyais un côté dix huitième siècle au quartier de l'Orage avec des bourgeois et notables qui fréquentent des salons tenus par les plus en vue d'en eux ( qui pourraient bien être des conseillers de Zarastro d'ailleurs ).
Sinon je verrais bien le quartier de l'Orage en monarchie parlementaire balbutiante et les autres quartiers en monarchie absolue. Est ce que j'ai faux ? Zarastro semble quand même plus tolérant et ouvert que les autres archimages.
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Piouh »

Tiens au passage, puisque je suis en mode délire sur le Carnaval, j'imagine bien les doubles de Carnaval qui débarquent dans la Cité, et qui n'agissent pas. En gros, pendant les deux premières heures, ils expliquent aux passants que "Attendez, on prépare, on en a plus pour très longtemps. Vous savez, une fête de cette envergure, il faut assurer derrière!", tout en assemblant des chars, en se rassemblant à des points clés, à poser deux-trois questions aux passants sur ce qu'ils pensent de leurs tenues, etc...
Et puis au bout d'un moment, le déclic, la procession commence, et le Chaos se déchaine dans une ambiance bariolée :)
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par kobbold »

Piouh a écrit : Après, pour le flashback "Mais comment ont-ils pu en arriver là?", c'est pas mal, mais ça impose que les PJs aient survécus jusqu'ici... Or, c'est Carnaval. Donc tout peut se passer.
Sauf que tu fais ça en commençant au "milieu" du scénar, donc il suffit de leur faire vivre le début du carnaval avant que les choses deviennent "réellement" dangereuses pour eux.

C'est un peu une manière de leur faire passer "les gars, vous allez en chier"... tout en les mettant en confiance. Jusqu'au moment où ils s'aperçoivent que les ennuis commencent vraiment à partir du moment où ils atteignent le "checkpoint".

Et puis, pour gruger, il suffit de ne pas être précis : ils sont face à la horde, ils ne sont pas sûrs que tous aient survécu, tous leurs compagnons sont-ils là? Et puis il y a tellement de sang sur leurs vêtements... Et au moment où l'un d'eux pose la question fatidique "je vois qui avec moi là?", hop, tu passes en flashback.

Par expérience, ça marche du tonnerre. :)
Et puis d'un point de vue totalement pratique, il est plus difficile d'enchainer les scènes dans l'ordre chronologique pour des raisons de compteurs (vie, possessions et tout ça dans Epique6).
Comme le dit Islayre, c'est justement dans cette gestion là que le Carnaval est intéressant. Gestion des PV, gestion des sorts... gestion des PC... et de l'étendard funèbre si la règle est utilisée.
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Piouh »

Et puis d'un point de vue totalement pratique, il est plus difficile d'enchainer les scènes dans l'ordre chronologique pour des raisons de compteurs (vie, possessions et tout ça dans Epique6).
Argh! Quel terrible contresens j'ai fait... J'ai écris l'exact opposé de ce que je voulais dire. Justement, prendre des scènes dans l'ordre chronologique permet de suivre les compteurs possibles, alors que de faire avancer puis reculer la timeline rend cette gestion beaucoup plus chaotique et problématique... Désolé de la méprise!
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par kobbold »

Piouh a écrit :
Et puis d'un point de vue totalement pratique, il est plus difficile d'enchainer les scènes dans l'ordre chronologique pour des raisons de compteurs (vie, possessions et tout ça dans Epique6).
Argh! Quel terrible contresens j'ai fait... J'ai écris l'exact opposé de ce que je voulais dire. Justement, prendre des scènes dans l'ordre chronologique permet de suivre les compteurs possibles, alors que de faire avancer puis reculer la timeline rend cette gestion beaucoup plus chaotique et problématique... Désolé de la méprise!
Attention, dans l'idée que je donnais, tu ne t'encombres pas de tenir les compteurs en fait avec la première scène : elle n'est là que pour plonger dans l'ambiance et ne requiert strictement aucun jet. C'est exactement comme le début d'un épisode de série où le personnage se réveille quelque part, c'est trop bizarre, le spectateur ne comprend rien et... hop, 17 heures plus tôt... et l'épisode commence réellement. :)
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Fabien_Lyraud a écrit :La cité a besoin de médecins et de juristes. De même les archimages ont besoin d'être secondé par des administrateurs de bons niveaux ainsi que des comptables. Il faut bien former tout ce petit monde. D'où la présence d'une université ou au moins d'académies. Civilisés ou non, certaines fonctions sont tout de même nécessaires. (...) Mais je voyais un côté dix huitième siècle au quartier de l'Orage avec des bourgeois et notables qui fréquentent des salons tenus par les plus en vue d'en eux ( qui pourraient bien être des conseillers de Zarastro d'ailleurs ).
Sinon je verrais bien le quartier de l'Orage en monarchie parlementaire balbutiante et les autres quartiers en monarchie absolue. Est ce que j'ai faux ? Zarastro semble quand même plus tolérant et ouvert que les autres archimages.
De mon point de vue, la formation des gens se fait, pour ainsi dire, "en interne" (un savoir faire donné se transmet au sein d'une même famille voire d'un même clan).
L'arrivage régulier de nouveaux habitants permet aussi de recruter des gens dotés d'un savoir spécifique.

Donc non, selon moi il n'y a rien qui ressemble a une université dans la Cité.
A la rigueur, on peut imaginer que certaines personnes organisent de discrets "cours du soir" pour de petits groupes d'élèves (4-5 personnes) dans des maisons ou des arrières salles d'auberge.

Pour Zarastro il ne faut pas perdre de vue son surnom "le Fou" : c'est le plus imprévisible des archimages. Il peut tout à fait avoir voulu lancer à un moment donné une sorte de parlement constitué de ses sujets les plus en vu, pour le dissoudre trois semaines plus tard (à coups de fireball...) suite à un débat l'ayant ennuyé.
Zarastro n'est pas plus "ouvert", il est juste complétement jeté :lol:
Piouh a écrit :Tiens au passage, puisque je suis en mode délire sur le Carnaval, j'imagine bien les doubles de Carnaval qui débarquent dans la Cité, et qui n'agissent pas. En gros, pendant les deux premières heures, ils expliquent aux passants que "Attendez, on prépare, on en a plus pour très longtemps. Vous savez, une fête de cette envergure, il faut assurer derrière!", tout en assemblant des chars, en se rassemblant à des points clés, à poser deux-trois questions aux passants sur ce qu'ils pensent de leurs tenues, etc...
Et puis au bout d'un moment, le déclic, la procession commence, et le Chaos se déchaine dans une ambiance bariolée :)
Ca donne vraiment un coté "humour noir" au Carnaval, j'aime bien :twisted:
Après, ça casse aussi le coté "force primitive" de la horde (dans mon esprit ils ne parlent pas beaucoup, il s'agit plus de cris, chants et hurlements).
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Islayre d'Argolh
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Re: Epique 6 : La Cité Sans Nom

Message par Islayre d'Argolh »

Annexe 1 : Nourriture, Economie et Technologie dans la Cité.

De la Nourriture.
Les habitants de la Cité Sans Nom ont du surmonter deux gros obstacles structurels pour assurer leur régime alimentaire : le premier est leur autarcie forcée et le deuxième la nature même de l’environnement de la cité et plus particulièrement la nuit perpétuelle qui les accueille en son sein.
Malgré ces handicaps la communauté s’est révélée pleine de ressources et, au fil des siècles, un certain nombre d’habitudes alimentaires ont été prises.

Céréales et Légumes : la quasi-totalité de la production est issue des possibilités offertes par les puissantes capacités magiques des seigneurs Elfes de l’Arbre-Monde. En effet faire pousser de telles denrées dans les conditions précisées ci-dessus relève de l’impossibilité pure et simple. A partir de là le seul pouvoir susceptible de suppléer à celui, absent, du soleil pour permettre la culture des plants était, fort logiquement dans cet espace hautement magique, celui des arcanes « vertes » et de la magie druidique. Qu’on ne s’y trompe pas toutefois : les quantités produites de cette manière sont relativement faibles par rapport a la population totale de la vielle et les fruits et légumes sont, dans la cité sans nom, un produit de luxe réservé à ceux qui en ont vraiment les moyens. C’est un peu moins vrai en ce qui concerne les céréales mais il ne s’agit tout de même clairement pas de produits de consommation courante.
La seule production véritablement de masse concerne des produits comme la betterave à sucre ou l’oignon, produits qui permettent à l’ensemble de la communauté d’éviter des bagatelles du genre du scorbut…

Champignons : Les champignonnières des sous sols et des caves de la cité sans nom sont vastes et très productives. A vrai dire le champignon peut être considéré comme la source de nourriture numéro 1 de la cité, l’équivalent du pain dans la France du dix neuvième siècle. Pour faire tourner la production les besoins en compost sont énormes, il va donc sans dire qu’il est assez mal vu dans la cité de ne pas confier une partie de sa « production personnelle » (excréments et autres déchets) aux « ramasseurs » des champignonnières qui viennent deux fois par semaine se fournir chez l’habitant.

Viandes : Le choix de viande dans la cité est finalement assez pauvre, les trois animaux emblématiques de l’alimentation des habitants de la ville sans nom sont assez facile à deviner puisqu’il s’agit du trio habituel des mangeurs-de-n’importe-quoi à savoir le rat, le cochon et le pigeon.
On notera que le porc est le domaine quasiment réservé des sous sols du quartier du Serpent et, plus particulièrement, qu’il s’agit d’une production presque entièrement chapeautée par la communauté Orque ralliée sous la bannière du frêne sanglant.
Toujours dans la même logique de la « débrouille » on notera aussi avec intérêt qu’il n’y a pas de cimetière dans la cité sans nom et que tout le monde s’accorde a dire que les élevages de Porcs et de Rats gagnent vraiment en productivité s’ils disposent régulièrement d’apports de protéine dans leur régime alimentaire…
Ce genre de méthode n’a toutefois pas cours partout : Vivianne et Uther notamment l’ont banni de leurs territoires pour deux raisons radicalement opposées (Vivianne parce qu’elle emploie déjà ses morts d’une autre manière et Uther par interdit religieux, son Dieu Purificateur s’étant prononcé pour la crémation)


De l’Economie.
La cité sans nom pratique essentiellement le troc mais reconnaît aussi, de facto, deux grands types de monnaie.

La Monnaie métallique :
Les Dragons d’Or et d’Argent issus de la Grande Manufacture du Quartier des Pendus et fondus à partir du métal des monnaies de milliers de plans différents constituent la monnaie la plus officielle, la plus présentable de la cité. C’est la monnaie des bourgeois, des Archimages, des maîtres artisans et des condottieres. La monnaie de puissance et de respectabilité.
Pour ce qui est de la monnaie de cuivre, une pratique de refonte en dragon s’est avérée si peu rentable que, désormais, les monnaies de cuivres sont conservées telles qu’elles et utilisées dans le fouillis artistique le plus complet

Malgré cela les quantités de monnaie métalliques sont encore trop faibles pour faire tourner les rouages d’une aussi vaste cité et le troc n’est pas toujours la méthode la plus adaptée alors….

La Monnaie « Résiduelle » : sans entrer dans des détails trop sordides (je pense à mes jeunes lecteurs) nous pouvons dire qu’il existe une économie tout à fait parallèle, très en vogue sur les territoires ou la Cour des Miracles est puissante et ne requerrant pour faire fortune qu’un peu d’huile de coude, une absence totale de scrupule, un hachoir et une paire de tenailles.

Un bref tableau de conversion vous en dira suffisamment long
1DO = 10 DA = 100 pc
4 Canines = 8 Incisives = 20 Molaires = 20 Phalanges = 20 DO

On notera ainsi de façon profitable que, dans la cité sans nom, un mort à toujours un prix.

De la Technologie.
Le centre névralgique de la communauté scientifique dans le cadre de la ville sans nom est, encore et toujours, la grande manufacture du Quartier des Pendus.
Outre la forge de la monnaie, la grande manufacture est aussi le cœur de la production alchimique et mécanique de la Cité.
On peut donc s’y procurer des matériaux de base (glues, acides, alliages) mais aussi des automates, serviteurs mécaniques aussi efficaces que coûteux, des armes et armures de qualité très supérieure, notamment les fameux pistolets et fusils d’Arquefeu.
Ces terribles armes Alchimiques constituent le signe distinctif par excellence de la puissance dans la cité : une logique darwinienne implacable réserve ce type de matériel aux individus suffisamment riches pour pouvoir se les payer et suffisamment durs pour pouvoir rester en vie en en arborant un à la ceinture. En règle générale on partira du principe que ces armes sont l’apanage des personnages de niveau 8 ou plus.

Mariage réussi entre un brillant métal pâle et un bois sombre gravé de runes, le Pistolet d’Arquefeu est une arme de professionnel (avec un encombrement d’arme d’amateur) tandis que le Fusil est une arme de brutasse (avec un encombrement d’arme de professionnel).
Le pistolet ne dispose que d’une charge de tir, tandis que le fusil peut s’utiliser deux fois avant de devoir être rechargé.
Pour leurs caractéristiques de combat on partira du principe que ces armes émulent des sorts de dégâts de feu à dix degrés de maîtrise (10D6 de dégâts donc) le pistolet émulant en Professionnel et le fusil en Brutasse.
Un pistolet vaut la modique somme de 4000 DO tandis qu’un fusil vaut le double.
Chaque munition vaut 2DO.
Il existe quelques variantes de l’Arquefeu, plus chères car plus difficile à construire.
On notera notamment l’Arquefoudre et l’Arquegivre (qui émulent des effets d’Electricité et de Froid pour un supplément de dix pour cent) ou des raretés (quasiment des modèles uniques) capables d’émuler des mélanges élémentaires (comme si l’arme avait l’atout Effets cumulés), le prix de l’arme et de la munition étant multiplié par 5.
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