Vendredi dernier, on a continué l’épopée « Oripeaux du roi », toujours en mode pas mal de PJ et deux MJ (dont un fixe).
Toujours autant de roleplay, de petits éléments de costume pour faire presque GN (décorations et épaulettes militaires pour mon colonel par exemple), toujours plus morts de rire que morts de peur, mais que voulez-vous, on est comme ça à jamais… (et les cigarettes spéciales et le Médoc n’arrangent rien)
Spoiler:
on commence à en savoir plus sur les collègues d’A. Roby, on va devoir bientôt statuer sur sa libération (enfin, sa semi-liberté dans une maison de repos gérée par l’un des PJ, le docteur Jones junior), et sur l’implication dans tout ce merdier de l’Aube dorée et d’Aleisteir Crowley (tiens tiens… ipossible de faire de l’occulte à Londres sans entendre parler de lui décidément)
On a fouillé la maison de L.Bacon, que j’avais fusillé sur les quais, et on est tombé sur une abomination qui nous a tous fait fuir. On a tous détalés dehors, sauf le lord ruiné qui n’a rien trouvé de mieux que de foncer … dans la cave, où l’attendaient des goules et surtout, aucune issue. J’ai essayé de revenir l’aider avec des cocktails molotov de fortune (vu que la créature résistait aux balles), mais j’ai juste réussi à m’enflammer tout seul, et ai dû abandonner le pauvre à son triste sort.
Comme nous devons toujours être 13 dans le cercle des initiés de la voie invisible, et que nous devons désormais remplacer deux morts (le flic et le lord) nous avons reçu des postulants : un juge un peu ripoux, un explorateur fantasque et une libraire qui est reliée au scénario.
Fait amusant : ça fait longtemps que la libraire postule, et elle nous a filé des infos intéressantes dans le scénar
Spoiler:
(Delhia Morrison, l’ex d’Alexander Roby est sa cliente)
. On a péroré pendant un bon bout de temps sur le fait que pour elle, pas besoin de vote, on voterait que pour une place parmi les deux autres. Finalement, on a fait un vote complet, et résultat, elle se mange un gadin céleste, 7-6-3. Les petites hypocrisies de la démocratie cachée…
Perso, j’ai voté pour le juge parce qu’un des MJ en a fait un roleplay tellement tordant que je voulais absolument le revoir plus tard en tant que PJ.
Expliquer une blague, c'est comme disséquer une grenouille. On comprend le mécanisme, mais elle n'y survit pas(Mark Twain, un peu modifié)
Test de Prosopopée hier soir avec le gang habituel (Mangelunettes, Fragada, Steve J et Mangelunes), après une demie partie de Wastburg.
J'ai trouvé ça très chouette, et comme l'a dit Mangelunettes, c'est l'équivalent rôlistique d'une tisane avant d'aller se coucher : ambiance plutôt calme et poétique, un côté "raconte-moi une histoire" très plaisant.
Bon, là c'était une partie plutôt courte et j'ai eu l'impression que ça se terminait abruptement ; de plus, en temps que Nuance, je suis moyennement convaincu par le système de l'Acceptation, car il me semble difficile de l'activer plus d'une fois ou deux par joueur et par partie.
Cela dit, on a joué une heure et Steve m'a dit qu'il s'était fait chier à la seule partie d'1h30 qu'il avait faite, alors...
Emöjk Martinssøn a écrit :Test de Prosopopée hier soir avec le gang habituel (Mangelunettes, Fragada, Steve J et Mangelunes), après une demie partie de Wastburg.
J'ai trouvé ça très chouette, et comme l'a dit Mangelunettes, c'est l'équivalent rôlistique d'une tisane avant d'aller se coucher : ambiance plutôt calme et poétique, un côté "raconte-moi une histoire" très plaisant.
Bon, là c'était une partie plutôt courte et j'ai eu l'impression que ça se terminait abruptement ; de plus, en temps que Nuance, je suis moyennement convaincu par le système de l'Acceptation, car il me semble difficile de l'activer plus d'une fois ou deux par joueur et par partie.
Cela dit, on a joué une heure et Steve m'a dit qu'il s'était fait chier à la seule partie d'1h30 qu'il avait faite, alors...
C'est sans doute le terme que j'ai utilisé mais il est un peu fort. Ma première partie de Prosopopée a bien duré 1h30 et nous avons trouvé ça trop long. Par contre on s'est amusé comme des petits fous jusqu'au bout.
Le problème de cette partie "longue" (tout est évidement relatif) était que l'histoire que nous racontions collectivement commençait à partir dans tous les sens, que le côté "je t'écoute parler et j'attends tes silences pour prendre la parole" (qui fait beaucoup au charme d'une partie de Prosopopée) commençait à disparaitre et que nous passions trop de temps sur les Problèmes mineurs.
Pour expliquer un peu, dans Prosopopée on raconte une histoire collectivement et il n'y a qu'un type d'opbstacle qui compte : les Problèmes.
Un joueur peut décider de créer un Problème à partir d'un élément apporté par un autre joueur qu'il trouve intéressant de résoudre.
Exemple : dans notre partie de hier soir nous arrivions dans un petit village dont les habitants étaient changés en pierre. C'est Emjök qui avait amené cet élément et je l'ai trouvé suffisament important pour en faire un Problème qu'il allait falloir résoudre.
Mais j'aurai aussi pu ne pas créer de Problème (parce que résoudre une histoire d'hommes transformés en pierre ne m'intéressait pas par exemple) et me contenter de dire "Mon personnage pose la main sur l'homme de pierre, celui-ci se retourne et dit "hey mais nous n'avons pas gardé les vaches et les cochons ensembles, cessez de toucher ma peau de pierre"".
A chaque Problème on affecte une valeur chiffrée, plus elle est élevée plus la résolution du Problème prend du temps.
Il faut un peu d'expérience pour choisir une bonne valeur de Problème. Si on met une valeur trop importante sur un Problème qui n'est pas suffisamment intéressant on y passe trop de temps (c'est ce qui s'est passé dans ma partie de 1h30). A l'inverse il peut être frustrant de résoudre en 5 minutes un Problème hyper-grave, c'est peut-être ce q'il s'est passé hier soir, nous avons résolu très rapidement un Problème qui aurai pu donner lieu à de nombreuses péripéties.
Ceci dit je trouve que cela fait partie du charme du jeu, on incarne des divinités et il y a quelque chose d'amusant à régler des Problèmes en apparence très dangereux avec des petits riens. Ici nous avons découvert qu'un chat -"Celui qui apporte la mort"- terrorisait le village et Mangelunes a réglé le Problème en lui coupant les cheveux.
Pour l'idée de l'Acceptation des Nuances, je pense qu'il faut aussi expliquer.
Prosopopée est certes un jeu à narration partagée mais il n'est pas si éloigné des pratiques traditionnelles. Une partie des joueurs incarnent des personnages, des Médiums, et racontent surtout ce qui arrive à leur personnage, et l'autre incarne des Nuances qui décrivent surtout l'univers et les gens qui le peuple. Il y a finalement une séparation PJs/MJs (bien qu'il puisse y avoir plusieurs MJs).
Mais en fait le jeu est un vrai jeu coopératif et les joueurs jouent ensembles à résoudre les Problèmes. Même les Nuances peuvent résoudre les Problème via l'Acceptation : le Problème ne disparait pas mais il est accepté et les gens font avec.
Dans notre partie, l'âme des humains étaiet enfermée dans la pierre. Quand nous brisions leur carapace il restait toujours un Problème : les humains n'avaient pas de corps et était sous forme éthérée. Nous avons réglé ce Problème via une acceptation : les humains ont décidé d'accepter cet état qui leur permettait une position contemplative (ils pouvaient voir leur village du ciel en s'envolant).
Il est vrai qu'il est parfois difficile de faire plusieurs Acceptations, le souci était aussi que nous avions décidé de mettre plus de Nuances que de Medium (3 Nuances) ce qui diluait un peu votre rôle (il faut imaginer une partie avec 3 MJs : ils parleraient moins !).
Fan des hacks d'Apocalypse World qui commencent par la lettre "W" : Worlds in Peril, World Wide Wrestling RPG
Bon je t'ai laissé faire le sale boulot et tout expliquer bien
L'expérience était plutôt plaisante, hein, je précise, et je recommencerai avec plaisir maintenant qu'on a un peu mieux cerné "l'objet" !
Création d'un personnage pour l'année prochaine, pour jouer la couronne putréfiée, j'avais un concept de prêtre demi-elfe de Néthys qui n'aimait pas les morts-vivants et qui est destiné à devenir mage puis théurge mystique...
Petite nouvelle d'intro où l'on explique les deux traits du personnages (marque de naissance et chouchou d'un professeur), son don de départ (tourmenté), son peu de sympathie pour les morts vivants et le fait qu'il ait comme manifestation de sa foi, l'apparition d'une femme imaginaire dans sa tête...
Le soir tombe sur les bâtiments en pierre de taille de l'université.
Je songe à cette fille qui est arrivée il y a une semaine à l'université. C'est une cousine de Shayla, la tendre amie de mon oncle Fednar.
Je n'ai eu l'occasion de croiser son regard que deux fois, mais il est certain que j'ai reçu quelque chose de la bénédiction de Shélyn. Demain, je demanderai au professeur Lorrimor qui est cette fille et ce qu'elle étudie.
Le professeur Lorrimor, il m'a demandé de me consacrer sur l'étude de la religion. Bizarre... Je comprends la nécessité d'avoir à se renseigner sur les dieux mais pourquoi n'en vénérer qu'un ?
J'entends des cris. Encore des étudiants en train de faire la fête. Les tavernes ne désemplissent pas à côté de l'université. Je dois avouer que j'ai moi aussi donné dans quelques-unes de leurs soirées mais pas ce soir, non, pas ce soir. Et depuis que j'ai vu cette fille, je ne ressens pas le besoin d'aller m’encanailler. Et puis l'alcool peut faire faire des choses qu'on regrette plus tard. Je ne regrette pas d'avoir perdu ma virginité avec Arielle... Mais lequel d'entre-nous ne l'a pas fait ?
Arielle, c'est... oh, comment dire. Il n'y a que le professeur Lorrimor qui ne lui soit pas passé dessus. C'est peut-être sa manière à elle de faire accepter à tous son statut de demi-elfe dans ce pays assez peu porté sur l'accueil aux autres races.
Un autre cri. Celui d'Arielle, strident. Je regarde mon chat, il s'est caché sous le lit. Si un jour je suis magicien, c'est un familier chat que j'aimerais avoir. Mais il parait que Néthys ne dispense pas forcément ce que l'on veut mais ce qui doit être.
D'autres cris et un "A l'aide"...
Je vais à la fenêtre. Ma vision est plus claire que celles de mes collègues étudiants, le sang demi-elfe, bien sûr.
J'aperçois un chien penché sur l'abdomen d'une étudiante et plusieurs jeunes gens qui semblent fuir des individus décharnés dont la peau semble tomber en lambeaux en certains endroits.
Mon cœur se met à battre à la chamade et je sens ma gorge s'assécher.
Un grattement à la porte, un bruit sourd. Un cri dans le couloir, plus qu'un cri : un râle.
"Ouvre-moi ! Lorec ! Ouvre-moi ! "
Je saisis l'arme offerte par mon père et ouvre brusquement la porte.
Elle est là, apeurée, la fille dont j'ai croisé le regard, elle a quelque chose de brisé dans le regard. Derrière elle, un zombi est en train d'arracher la jambe d'une jeune fille. Elle pose la main sur ma poitrine, sur ma marque de naissance, il n'y a que ça qu'on remarque lorsque je suis torse nu.
" Fais appel à la Déesse ! Libère le Soleil et le feu ! " Implore-t-elle.
L'espace d'un battement de cils, les cheveux roux de la jeune femme s'enflamment. Je sens une immense chaleur m'envahir.
"Repousse-le ! Repousse-les !"
Elle se glisse derrière moi. Le zombi a arraché le visage d'une jeune étudiante aux cheveux roux. La même couleur que celle de la jeune fille apeurée.
Derrière moi, je sens le souffle chaud de la jeune fille sur mes cheveux. Je devine la force de la vérité. La lumière de sa vérité, une larme coule de mon œil droit, je n'avais jamais su pleurer de l’œil droit.
Je tends la main.
"Repousse-le ! Repousse-les !"
Ma main devient lumière puis feu. Ma vision se trouble et je remarque le zombi qui s'écroule... Je n'ai pas le temps de réaliser ce que je viens de faire qu'elle me prend par la main et m'emporte à travers les couloirs.
Nous descendons des escaliers, traversons un couloir, un homme est écroulé au sol, gisant dans son sang, un peu plus loin un soldat bataille contre un zombi.
"Sauve-le !" Fait la jeune fille.
- Quel est ton nom ? dis-je presque dans un soupir.
"Yshent ! Sauve-le !" Elle tend le doigt vers la poitrine en sang du pauvre homme. Je regarde le soldat, il semble avoir le dessus pour l'instant sur la créature, par une porte ouverte, j'aperçois dehors un chien décharné dévorer les entrailles d'Arielle.
J'inspire, je laisse encore couler la lumière...
Mes mains deviennent ambre et argent. La plaie de l'homme se referme. Je reconnais son visage, c'est Ezvéguan, un des disciples du professeur Lorrimor.
"Le chien ! Le chien !" Hurle alors Yshent.
Je vois la bête immonde, tripes et sang mêlés à l'écume grise de ses babines qui fonce vers le soldat.
"La lumière ! Encore la lumière ! " Hurle Yshent.
Ma main se tend presque malgré moi : feu, ambre, or, argent, rouge, jaune, toutes les couleurs du feu et des flammes... Le chien hurle, je l'ai blessé. Mais ce n'est pas suffisant. Il saute sur le soldat. Ce dernier encaisse le coup grâce à sa cotte de mailles. Je reconnais maintenant son visage, Nevis, un des hommes d'arme souvent employé par le professeur Lorrimor lorsqu'il part en expédition...
La main droite d'Yshent enserre mon poignet pendant qu'elle se love contre mon dos, sa main gauche se pose sur ma poitrine...
"Sarenrae ! Honore la Déesse ! Finis la bête !".
Toutes les couleurs du feu jaillissent encore de ma main. La bête se déchire de douleur, laissant le temps à Nevis de lui abattre un coup fatal sur la tête...
Le soldat se retourne ensuite sur le zombi qu'il vient d'occire pour vérifier que ce dernier ne bouge plus puis il m'ordonne :
- Vite, aide-moi à emporter le professeur Ezvéguan !
Mon corps n'est plus que lumière, je ne sens plus ses limites, je n'ai plus d'odeur, plus de souffle, plus de douleur. Je saisis l'homme par l'épaule, Nevis en fait autant et nous courons vers une pièce en hauteur pour le cacher...
Le temps que nous montons le faire, la cavalerie arrive. Un inquisiteur, plusieurs guerriers, deux prêtres et un magicien. Les zombis sont éliminés très rapidement.
Je reprends mes esprits. Un prêtre me félicite.
" Bravo, petit ! "
Merci, je lui fais. Merci. Merci, oui... Je regarde autour de moi, pas de traces d'Yshent.
Le compte des victimes se fait pendant que, hagard, je la recherche...
Trois professeurs et sept étudiants, dont Shayla, la protégée de mon oncle. Douze victimes, car deux étudiantes manquent à l'appel... Trente morts-vivants dont une entité supérieure qui les dirigeait. Un vampire peut-être. Les prêtres restent vagues.
Pris d'une intuition soudaine, je remonte dans ma chambre. Yshent est là, caressant mon chat, un étrange jeu de cartes, que je n'ai jamais pratiqué jusqu'à présent, est posé sur le lit.
Je souffle.
- Tu ne descends pas pour indiquer que tu as survécu ?
- Je ne fais pas partie de l'université. Ou du moins, plus partie...
- Pourquoi ?
Elle me sourit, les rayons de lune traversent ses cheveux qui prennent un court instant la couleur des flammes...
- Parce que maintenant, je suis avec toi...
Voilà, c'est comme ça que j'ai connu celle qui allait être ma femme.
Ce qui est un peu étrange, c'est qu'elle n'a jamais vraiment tenu à rencontrer mes autres amis. Elle a toujours déclaré n'être là que pour moi.
Je sais bien que certains ont dit qu'Yshent était morte dans mon couloir ce soir là et qu'elle ne portait même pas le nom d'Yshent. D'autres ont raconté qu'elle faisait partie des disparus.
Mais qu'importe, chaque matin quand je prie, elle est là. Chaque soir quand je me couche aussi. Et dès que j'ai un instant seul, elle est présente. C'est elle qui me fait tirer une carte chaque matin. Parce qu'on ne sait jamais quel coup du destin frappera dit-elle. C'est également elle qui nous a marié.
Et chaque fois que j'ai besoin d'appeler la déesse, elle est là, derrière moi, posant sa main sur ma poitrine.
C'est elle aussi qui m'a dit de ne pas abandonner ma carrière de devin. Je devais juste comprendre les dieux d'abord.
Je n'ai parlé d'elle qu'au professeur Lorrimor qui a eu la gentillesse d'accepter cette étrange union et qui a accepté d'intensifier mes cours en ce qui concerne la religion et la connaissance des morts-vivants.
L'ennemi. L'ennemi que je hais absolument...
Samedi dernier ....suite de ma campagne DG ....et ce fut un bel ECHEC.
Bon, faut bien avouer qu'a force de pousser le coté parano chez tous mes PJs, de leur faire faire des choses horibles +1, et d'avoir toujours plus de questions que de réponse à la fin de chaque scénar, ça devait bien finir par péter.
Bah ce fut le cas et de façon plus que remarquable, tout y est passé coté cliché de partie loupé à souhait, all in the box.
Bon, du coup va falloir faire son Mea-Culpa, en commençant par mois, je vais p'tét voir à lacher du lest et donner quelques os à ronger moins pouries que d'hab', faire descendre un poil la pression de leur employeur et les laissés s'épanouir un tantinet devant leur travail.
Raaah, suis à la boure coté CR, je post vite la fin du dernier pour vous mettre le début du fiasco ....Allez, dans 15 jours la suite, ce sera mieux, promis !
" Une balle perdue ne l'est pas pour tout le monde"
Bon.
Suite du scénario du livre de base de Mournblade
Dans le scénario du livre de base de Mournblade, suite à des jets fabuleux, les pjs ont sauvé tout le monde et passé une semaine dans une dimension démoniaque pour recevoir tous une base en Haut-Parler et Runes (niveau 2).
Ils ont un démon patron dans le sens éducateur) qui a choisi comme intermédiaire une pnj du scénario 1. La dite pnj convoque les pjs parce qu'elle rêve d'une jeune fille qui serait un portail permanent vers la dimension du démon patron des pjs.
La jeune fille a reçu un talent énorme de la Balance, elle peut soigner et rendre la vie.
Elle est entourée par deux autres jeunes filles, une démone de plaisir et deux jeunes hommes. Tous sont contrôlés par la démone de plaisir, elle-même contrôlée par un tenancier de bordel avec un artefact ménilbonéen...
Le scénario a mis en présence...
Keelara, agent de la loi, marqué d'un don de la Balance (et destinée à trouver Tanelorn avec les pjs), soeur de la pnj jeune fille...
Un groupe de Vilmiriens armés d'un rituel impie qui permet de voler des années de jeunes gens après leur avoir fait l'amour (or les années volées la jeune fille les restitue, ils ont dans la jeune fille et ses potes le gage d'une vie éternelle)
Un groupe de soudards appelé les pourceaux.
Un groupe dirigé par un pantangien, qui désire récupérer les jeunes gens comme esclaves.
La démone de plaisir qui veut s'échapper de l'influence de son maître, a arrangé son enlèvement et veut profiter de la distance d'avec son maître pour avoir la volonté suffisante de demander à quelqu'un d'éliminer le maître.
Un cheval / créature de la balance là pour guider Keelara, sa soeur et tous les pjs qui voudraient bien un jour vers Tanelorn, route qui passera par la dimension du démon Patron.
J'avais que trois pjs, dont un fut possédé par la créature de la balance (pour cause de joueur fatigué)... Mais le pj hableur n'a pas arrêté de manipuler, mentir, tirer tout ce qu'il pouvait pour s'en sortir entre tous les partis en présence (avec alliance de confort dès le départ avec l'agent de la Loi)...
Le D20 est très utilisé par mes pjs, surtout pour profiter d'un point d'éclat. Un 20 sur une invocation d'un élémentaire par le pj sorcier, accompagné de la dépense d'un point d'éclat a permis d'invoquer (foin des règles, c'était beau) un élémentaire majeur d'air qui a changé la donne pour les pauvres pjs pris entre plusieurs feux.
Au final du scénario, on a :
Un mort-vivant immunisé aux armes de projectiles, toujours intelligent, suivant du scénario.
7 jeunes gens destinés à trouver Tanelorn (même s'il y a une démone parmi eux).
Des pjs qui ont négocié avec une agent de la loi.
Une agent de la loi qui a une quête en Lormyr pour détruire un rituel impie permettant de voler des années à des jeunes gens.
Une créature de la balance qui accompagne un agent de la Loi, sa soeur du chaos et le démon qui veut être libre de tout maître.
Un démon isolé dans sa dimension qui veut donner plus de pouvoirs aux pjs pour tuer un gros sorciers pantangien.
Cet après-midi, adaptation du scénario Marvel le jour d'Octopus aux règles DC Heroes 3° édition dans le cadre de ma campagne qui n'avance pas viteSUPER HEROES S.A (Cassus Belli) 1988.
Les personnages sont équivalents aux Teen Titans (450 pts de création). Troisième aventure
L'aventure s'est arrêtée après l'affrontement avec les super gros bras (Radioactive Man, Scorpion, Beetle, Fixer) qui a été très chaude pour les personnages des joueurs : en dehors d'un avantage prévu aux méchants, ceux-ci ont enchainé les initiatives de folie et les jets d'attaques qui vont avec. Des points d'héroïsme de part et d'autre ont permis de survivre à plusieurs attaques bien destructrices.
Pour le moment : 2 personnages - devenus PNJ vaporisés - par Radioactive Man, la miss Hulk du groupe est HS (merci le Scorpion), le War Machine du groupe est dans un sale état (Radioactive Man rules ). Les deux mutants restants (pouvoirs psi et contrôle de la gravité) sont dans un état à peine meilleur.
Le groupe va devoir penser comme tel (actions communes, viser d'abord le(s) plus dangereux) et penser que la fuite par moments, ça peut sauver des vies.
Vivement la suite avec le retour des super-vilains (soignés et libérés par un habile stratagème) et la rencontre avec la création du docteur octopus.
Hudson, content, mais claqué par le coté bordélique des joueurs à poser 36 questions en même temps
Le monde se divise en 2 catégories :
Ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent...
Ai fait jouer le premier scénario du supplément Mindstorm avec deux twist supplémentaires.
Il y a un quiproquo en plus au début du scénario...
Les démons qui doivent recevoir la mission ont été tués par deux skins pédés que les démons faisaient chanter. Un ange renégat qui passait par là, et espérait recruter les skins pédés se fait passer pour un démon et fournit la mission des démons - à laquelle il a eu accès - aux pjs.
Le pnj qui devait être éliminé ne l'a pas été par les pjs qui ont préféré lui offrir une seconde vie en argentine et le docteur qui est parti avec lui est en fait descendant de sorciers chinois qui ne vont pas tarder à venir interroger les pjs sur leurs étranges pouvoirs.
J'avais que deux joueurs.
Et je dois avouer que c'est sans doute (hors Shadowrun ou Donjon), mon style de jeu préféré en maîtrise : on va beaucoup plus dans la tchatche et les dialogues, on est concentré sur l'humain.
Ce week-end, on a enfin terminé la campagne d'Everyday Is Hallowe'en, que j'avais offerte à mon homme. Et c'était chouette
L'univers est vraiment intéressant, bourré d'anecdotes et très vivant (c'est mon point de vue de joueur, je n'ai pas lu le livre). Tout fourmille de détails et de clins d'oeils.
Par contre, le tout est un peu horrifique, très farfelu et volontairement grotesque, et je sais que ça ne plairait pas à certains amis rôlistes. Mais moi, ça m'a bien plu.
La campagne n'est pas exceptionnelle (notamment parce que dans 3 scénars, les scènes s'enchaînent de manière aléatoire, ce qui aurait été chouette dans un, mais dans trois...), parfois un peu linéaire mais comme l'univers est intéressant, on s'est bien amusés.
Est-ce que je recommande ? Si vous aimez les univers déjantés et les personnages colorés, oui, sans hésiter.
Deuxième partie de Sens : Renaissance (le premier de la série), meujeuté par Mangelunes et réunissant Mangelunette, M et Emöjk.
Plein de points intéressants.
Le système se joue sans dés et le MJ ne l'explique pas à ses joueurs qui doivent le découvrir par l’expérimentation. Il me semble qu'il place le MJ au centre des décisions de résolution mais qu'il assume cet état de fait, pas de jets de dés pipeaux derrière le paravent, pas de changement à la volée des stats d'un PNJ pour éviter que les joueurs ne le one-shot. Je trouve assez amusant de me retrouver dans une situation où je ne sais pas vers quel type de partie le jeu va nous amener.
Le jeu propose un système d'immersion positive et négative : il offre des bonus aux joueurs impliqués et des malus quand on fait trop de vannes hors-jeu. Une fois atteint un haut score d'immersion on peut intervenir via nos traits de joueur (on commence le jeu en mettant une vingtaine de traits relatifs à soi même). Le système est discret et Mangelunes ne l'a pas fait tourner à plein (alors qu'il aurait eu plein d'occasions de nous pourrir ).
Même si j'ai dis plus haut que j'appréciais l'incertitude sur le contenu de la campagne, il me semble qu'il y a quand même un défaut lié au côté "jeu à secrets" de Sens. L’abondance de secrets devient une sorte de running gag du jeu, les (jeunes) PJs ont manifestement un rôle très important à jouer (long story short : ils sont les seuls à disposer d'un pouvoir d'altération de la réalité particulièrement gros-bill) mais ils sont formés par de nombreux instructeurs qui font mine d'en savoir beaucoup mais ne veulent rien nous dire.
La plupart des PJs étant particulièrement suspicieux, voire rétifs à l'autorité, cela créé un effet comique involontaire. La partie n'en devient pas désagréable pour autant (en tant que joueur en tout cas) mais on sent que Mangelunes et l'auteur du jeu avait en tête quelque chose de plus sérieux.
La campagne a quelque chose de très linéaire (c'est assumé par son auteur je crois) et ne nous amène pas à faire des choix tactiques ou moraux de premier ordre. Je vois le verre à moitié (voire au 3/4) plein puisque cela nous permet de nous amuser avec les relations inter-PJs qui sont tous hauts en couleur.
Fan des hacks d'Apocalypse World qui commencent par la lettre "W" : Worlds in Peril, World Wide Wrestling RPG
). Les deux mutants restants (pouvoirs psi et contrôle de la gravité) sont dans un état à peine meilleur.
).