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Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. févr. 04, 2024 11:19 am
par Florentbzh
Les Punaises de l'Empire

Macro, Cato et cimico

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : ven. févr. 09, 2024 11:31 am
par Florentbzh
Et maintenant une inspi directe pour STALKER, les loups de Tchernobyl

J'en connais un rayon

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : jeu. févr. 15, 2024 6:37 am
par Rosco

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : sam. févr. 24, 2024 5:36 pm
par Léonard
Florentbzh a écrit : ven. févr. 09, 2024 11:31 am Et maintenant une inspi directe pour STALKER, les loups de Tchernobyl

J'en connais un rayon

J'ai déjà une idée de scénario horrifique qui se déroule toute seule :
Une équipe scientifique envoyée dans la région de Tchernobyl (zone de guerre minée, en plus d'être irradiée) pour capturer quelques loups, afin que leurs mutations génétiques soient étudiées pour la lutte contre le cancer.
Mais si ces loups avaient développé d'autres mutations : une meilleure résistance aux anesthésiants, et surtout une intelligence et une ruse supérieures à celles de leurs congénères ? Ils seraient bien capables de plonger leurs poursuivants dans l'horreur.
Exemples : un loup qui feint d'avoir été endormi par une seringue hypodermique afin de sauter à la gorge du tireur quand il s'approche de lui. Un autre qui se laisse poursuivre à travers un champ de mines, sachant que lui est tout à fait capable d'éviter les engins explosifs.

Mais ils pourraient aussi être comprendre les intentions des scientifiques et de négocier, au final : laisser un loup blessé partir avec l'équipe, en gardant en otage l'un des humains, en attendant que leur congénère leur soit rendu en bonne santé.

Je sens que je vais me l'écrire, celui-là...

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : sam. févr. 24, 2024 5:41 pm
par Florentbzh
Et sur la patte du loup blessé, un tatouage mystérieux "Kill Strelok"  :lol:

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : sam. févr. 24, 2024 11:08 pm
par Léonard
Dans le même genre, un article récent de Télérama expliquait que les scientifiques s'intéressaient aux capacités incroyables d'hibernation des ours, qui pourraient trouver des application en médecine.
Comme l'article est réservé aux abonnés, je vous le copie en partie ici :
Spoiler:
« Un vrai mystère. Que partout dans le monde, biologistes et médecins cliniciens s’efforcent de percer depuis une quinzaine d’années », résume le naturaliste Rémy Marion, qui a consacré toute sa vie à étudier les ours de près (il est entre autres l’auteur de L’Ours, l’autre de l’homme, paru aux éditions Actes Sud, et le coréalisateur en 2019, avec Thierry Robert, de l’excellent documentaire Fort comme un ours). « Si nous le comprenions, nos réponses à un nombre incalculable de maux humains pourraient être nettement améliorées : ostéoporose, diabète, obésité, insuffisance rénale, troubles du rythme cardiaque et de la coagulation, athérosclérose donc AVC et infarctus du myocarde… »

Quelles fabuleuses aptitudes, en effet ! Au sortir de son long « sommeil », l’ours, dont le cœur a battu au ralenti (à la limite de l’insuffisance cardiaque) pendant de longs mois, n’est affecté d’aucune perte osseuse ni musculaire. Son organisme, dont les reins ont été mis à l’arrêt, ne s’est nullement intoxiqué, bien que son sang n’ait plus été nettoyé de ses déchets. Aucune formation de caillots sanguins dans ses artères, alors qu’il présente un taux de cholestérol très élevé, lié à sa fulgurante prise de poids, à l’automne, afin de se constituer des réserves de graisse en vue de son abstinence prolongée.

Voilà pourquoi des médecins cardiologues ou néphrologues intrigués ont commencé à rejoindre depuis 2010 le Scandinavian Brown Bear Research Project, programme scientifique aux finalités initialement écologiques, créé en 1984. Deux fois dans l’année, en hiver puis en été, ils se rendent dans la forêt suédoise pour y procéder à de multiples analyses sur des ours bruns anesthésiés (en les sortant brièvement de leur tanière, lorsqu’ils hibernent) afin de pénétrer leurs secrets.

Certes, il existe toutes sortes d’autres mammifères hibernants : certains écureuils dits « terrestres », loirs, marmottes, hamsters, hérissons, chauves-souris… (sans parler d’oiseaux, de reptiles ou de batraciens). Des centaines d’espèces, en réalité, que l’évolution a conduites à adopter cette stratégie métabolique plutôt qu’une autre tactique (migration, stockage de nourriture…) pour faire face à une situation de diminution des ressources alimentaires momentanée. « Mais l’ours est unique », insiste le physiologiste Étienne Lefai, directeur de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), qui fait partie de ces scientifiques européens effectuant le voyage bisannuel en Suède. « Car tout, dans sa physiologie adaptable, paraît si bien orchestré que l’on pense aujourd’hui qu’il doit sécréter une certaine molécule aux propriétés “magiques”. Reste à l’identifier… » Avec son collègue Fabrice Bertile, chargé de recherche au CNRS, spécialiste de l’adaptation des organismes en milieu extrême, ils furent les premiers à démontrer, en 2018, que si l’on appliquait du sérum (du sang) d’ours sur des cellules humaines, celles-ci réagissaient en produisant plus de protéines qu’à l’accoutumée.

Un lointain souvenir de cette faculté d’hiberner que les premiers Néandertaliens auraient eue eux-mêmes, il y a plus de 400 000 ans ? Une telle hypothèse a en tout cas été posée par un article paru dans la revue scientifique L’Anthropologie, en 2020, qui envisageait que les premiers humains auraient été eux aussi capables de ralentir leur métabolisme et de dormir des mois d’affilée en hiver. « Certains primates hibernent toujours aujourd’hui, atteste Jérémy Terrien, physiologiste et enseignant-chercheur au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), spécialiste d’une certaine sorte de lémurien. On peut donc tout à fait envisager qu’il y ait encore un tel bagage génétique chez l’humain, mais qu’il l’ait “désactivé” parce qu’il n’en avait plus le besoin. »

De là à permettre à nouveau à notre espèce d’hiberner… « Nous n’en sommes pas là, mais ce que nous savons déjà grâce à nos manipulations avec le sérum, c’est qu’il existe la possibilité de transférer des propriétés de l’ours hibernant à l’espèce humaine, poursuit Étienne Lefai. Sans résoudre miraculeusement les problèmes de la dépendance et du quatrième âge, cela pourrait permettre d’extraordinaires avancées pour réduire les effets délétères du vieillissement et de la sédentarité en général. » De quoi hautement intéresser le milieu spatial : du fait de l’apesanteur, les astronautes sont affectés d’atrophie musculaire. Alors que la perspective d’envoyer des humains sur Mars se précise (nécessitant un voyage de six mois), des agences telles que la Nasa, l’ESA (agence européenne), mais aussi le CNES en France, participent donc activement au financement de ces recherches médicales. Si l’écureuil arctique, par exemple, peut hiberner jusqu’à huit ou neuf mois de l’année — un record —, les secrets de sa température corporelle, capable de descendre au-dessous de zéro sans qu’il gèle, pourraient peut-être un jour aussi nous inspirer : celle de Mars ne se situe-t-elle pas à – 63 °C en moyenne ?

On pourrait imaginer un futur où, pour résoudre les problèmes de pollution et de surconsommation, on aurait réactivé les facultés d'hibernation des humains. L'humanité passerait plusieurs mois par an en sommeil, avec quelques éveillés ou des androïdes pour assurer sa protection et la logistique. Une version solarpunk de Bois dormant, peut-être ?

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. févr. 25, 2024 2:23 pm
par Harfang2
Léonard a écrit : sam. févr. 24, 2024 11:08 pm On pourrait imaginer un futur où, pour résoudre les problèmes de pollution et de surconsommation, on aurait réactivé les facultés d'hibernation des humains. L'humanité passerait plusieurs mois par an en sommeil, avec quelques éveillés ou des androïdes pour assurer sa protection et la logistique. Une version solarpunk de Bois dormant, peut-être ?

C'est plutôt dystopique que "solarpunk"

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. févr. 25, 2024 2:36 pm
par Léonard
Harfang2 a écrit : dim. févr. 25, 2024 2:23 pm
C'est plutôt dystopique que "solarpunk"

Sauf si on considère que c'est pas si mal, comme solution. ;)

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. févr. 25, 2024 8:24 pm
par Tybalt (le retour)
Je serais volontaire pour tester, en tout cas :charmeur

Maintenant je suis en train d'imaginer un remake d'Alien avec des ours à la place de l'équipage humain...

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : lun. févr. 26, 2024 8:35 pm
par Inigin
Léonard a écrit : sam. févr. 24, 2024 5:36 pm
Florentbzh a écrit : ven. févr. 09, 2024 11:31 am Et maintenant une inspi directe pour STALKER, les loups de Tchernobyl

J'en connais un rayon

J'ai déjà une idée de scénario horrifique qui se déroule toute seule :
Une équipe scientifique envoyée dans la région de Tchernobyl (zone de guerre minée, en plus d'être irradiée) pour capturer quelques loups, afin que leurs mutations génétiques soient étudiées pour la lutte contre le cancer.
Mais si ces loups avaient développé d'autres mutations : une meilleure résistance aux anesthésiants, et surtout une intelligence et une ruse supérieures à celles de leurs congénères ? Ils seraient bien capables de plonger leurs poursuivants dans l'horreur.
Exemples : un loup qui feint d'avoir été endormi par une seringue hypodermique afin de sauter à la gorge du tireur quand il s'approche de lui. Un autre qui se laisse poursuivre à travers un champ de mines, sachant que lui est tout à fait capable d'éviter les engins explosifs.

Mais ils pourraient aussi être comprendre les intentions des scientifiques et de négocier, au final : laisser un loup blessé partir avec l'équipe, en gardant en otage l'un des humains, en attendant que leur congénère leur soit rendu en bonne santé.

Je sens que je vais me l'écrire, celui-là...

Il y a un scénario de Sombre qui fait un peu ça (les PJ sont parachutés dans Brocéliande, et tombent sur des loups-garous). Evidemment avec Sombre ça passe tout seul.

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : lun. févr. 26, 2024 9:36 pm
par Qui Revient de Loin
Je dirais même plus, ça trépasse tout seul.

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : sam. mars 02, 2024 11:10 am
par Rosco

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : sam. mars 02, 2024 9:16 pm
par Tybalt (le retour)
Ah, il va pouvoir tenir compagnie aux écureuils qui brillent rose sous les ultraviolets (ici même, quelques pages plus haut, dans le même article que les ornithorhynques).

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. mars 10, 2024 3:28 pm
par rogre
Image

Re: Inspiration zoologique et botanique (virus, algues vertes et archéoptéryx)

Publié : dim. mars 10, 2024 7:34 pm
par Léonard
Voilà ce qui arrive quand on ne fait rien contre ce petit problème de morpions ?