Après la libération de
Guillermo Prasede, ils rejoignent
Amara, en train de superviser le départ de ses nouvelles troupes : 50 volontaires mal équipés et indisciplinés, bardés de symboles des Trois Soeurs et surtout de Sainte Anthomée. Qui regardent
Pazzini avant d'obéir aux ordres de la lieutenant. En voyant cela les aventuriers s'inquiètent de la présence de ces fanatiques à Calderino.
Alors comme nos héros sont taquins,
Richard remet très officiellement le marteau de Sainte Anthomée à
Amara devant tout ce beau monde. Effet garanti !
Puis ils conviennent que le mieux est sans doute qu'elle les décharge de leur service au sein de la milice afin qu'ils aient les coudées franches. Ceci fait
Guillermo annonce : "BIen. Maintenant je suis libre de dire tout le mal que je pense d'
Equiuus et d'aller tuer
Agazantrax." Mais visiblement il va faire deux trois trucs avant.
Comme recevoir un ordre écrit du
Commandant Bonnaventure leur ordonnant de "contacter les araignées par n'importe quel moyen" pour leur faire "accepter une trêve partageant la forêt en deux parties strictement séparées par la vieille route impériale : l'ouest (entre le volcan du Crepuscule et la route) aux araignées, l'ouest à l'Egide."
Pendant ce temps à Calderino,
Millon se renseigne sur les araignées et comment rentrer en contact avec elles. Il apprend plusieurs choses intéressantes, bien que surtout valable avant que l'Egide ne mette le feu à la lisière de la forêt :
- tant qu'on reste sur la vieille route impériale on est en sécurité ;
- on peut aller dans la forêt à condition de détaler au premier avertissement des araignées (c'est un "cap ou pas cap" récurrent des jeunes tinigens du coin)
- au bout de la vieille route il y a un vieux cercle de pierres
- pendant qu'ils étaient sur l'île d'Azerello,
Miranda Hohenstein, la petite soeur de
Friedrich, est venue poser le même genre de question en compagnie de membre de l'Egide dont un gobelin discret et une naine appelée Marta. Ils cherchaient la piste d'un prétendu trésor au fond de la forêt pour aider l'Egide.
- Ils devraient aller causer à
Jolia et
Svelkal, deux chasseurs qui trainent à l'auberge de Malacresta. Ils avaient un deal avec l'alchimiste de Calderino qui impliquait les araignées.
Quand
Guillermo et
Richard reviennent, ils se brieffent les uns les autres. Ils hésitent à aller à Malacresta causer avec les chasseurs parce que ça prendrait du temps. L'elfe et l'ogre sont pour mais l'humain n'est pas convaincu. D'un autre côté ça leur permettrait de passer au hameau des
Hohenstein, voir ce qui retient
Friedrich.
Guillermo en profite pour aller jeter un oeil aux statuts et chartes de Calderino. Il en ressort que le Duc peut en effet placer le conseil sous la direction d'un représentant en temps de guerre ou de crise. Par contre il ne peut pas dissoudre ce conseil, doit le tenir informé des décisions concernant le bourg et laisser le temps au conseil d'informer les habitants avant d'appliquer ces décisions.
Le point le plus important reste que le Duc ou son représentant peuvent mettre en place une conscritpion mais doivent une solde -de misère, mais tout de même- aux conscrits. Il partage sa découverte avec
Amara qui est revenue et ils décident de se garder ça sous le coude pour une prochaine confrontation avec
Equiuus ou ses sbires.
Guillermo va voir
Pazzini et ils échangent des amabilités feutrées. Le prêtre est pour l'instant en retrait, il observe et prend le pouls de Calderino. Il s'enquiert de l'avancement de la mission auprès des araignées, conseillant de ne pas trop traîner "pour le bien de l'Egide", bien sûr.
La patrouille de la milice qui avait escorté le messager de
Guillermo pour son frère revient de Malacresta et annonce deux choses :
- les environs du col sont infesté de worgs, les gens se cloitrent avant la nuit tombée ;
- au retour ils sont passé observer le volcan du crépuscule : celui-ci grouille d'activité non morte. Plusieurs compagnies de squelettes sont déjà équipés et en rang, immobiles, tandis que des zombis creuses dans toute la ville derrière eux.
Là dessus un jeune milicien leur vien expliquer à nos héros que si par hasard ils se joignaient à la patrouille nocturne il se pourrait qu'ils rencontre fortuitement le capitaine
Valderoche, hors de portée des oreilles indiscrètes. Ils attendent donc la nuit pour rejoindre le gobelours, de sortie avec un de ses capelins.
Hélas le capitaine n'est guère optimiste. Devant l'amateurisme du commandement, le manque d'entraînement et de discipline et surtout l'écrasante supériorité arcanique de l'ennemi, sans même parler de sa supériorité navale, il pense que l'invasion d'Azerello appelée par
Equiuus tournera mal. Il conseille dont à
Guillermo, Richard et
Millon de préparer une évacuation de Calderino, au cas où. D'autre part il se renseigne sur la forêt de Policareto pour avoir un plan de retraite quand tout ça finira mal.
Là dessus on entend sonner la cloche d'alarme de Calderino ! Nos héros se ruent en avant mais le temps qu'ils arrivent le tocsin s'est tu. Le bourg est en état d'alerte, parcouru des rumeurs les plus folles. Pourtant malgré l'inquiétude ils peuvent constater que les consignes sont appliquées : les rues sont illuinées, les miliciens sont à leurs postes, etc.
Quand ils arrivent au port ils voient quatre miliciens en train de remonter une barque sur la grève, sous le regard d'
Amara et
Pazzini. La barque est vide. Les deux vigies qui ont donné l'alarme se disputent quand à la présence ou non d'une silhouette à bord avant qu'ils ne donnent l'alarme. La lieutenant et nos héros pensent tout de suite à la même chose : une attaque ou le retour du doppleganger. On lance des salves de flèches lumineuses (grâce à
Pazzini) pour voir si d'autres navires arrivent, mais la mer est vide.
Ils retourne au Digne Faisan, l'auberge de
Gala et
Patience. Alors qu'il est seul à l'étage,
Millon entend du bruit venant de la chambre de
Guillermo. Il défonce prestement la porte verrouillée pour tomber nez à nez avec un vieil hobgobelin mouillé et visiblement malmené par la vie, mais néanmoins armé d'une hache.
"
Guillermo Prasede ?" demande l'intru ?
Le moine convainc cet étrange visiteur de se rendre. Quand
Richard arrive il s'exclame "
Femoush !", visiblement très heureux : c'est un ancien compagnon d'arme qu'il pensait perdu. C'est aussi le chef du défunt clan des Technosylves et père de
Kesseul. On fait mander
Amara et le hobgobelin passe le test du marteau. Il y a tant à dire, ne serait-ce que pour apaiser les doutes de
Guillermo qui trouve ça un peu gros. Et puis
Millon sonde l'âme du nouveau venu pour y détecter la malveillance ou l'hostilité et ne ressent rien. Mais un peu trop rien : ni dans un sens, ni dans l'autre. Une première.
Femoush explique qu'il était prisonnier de la Main Rouge. Quand les orques se sont brouillés avec Agazantrax il a été moins bien gardé et a pu s'enfuir. Il a rencontré
Leoluca qui l'a aidé à mettre la main sur cette barque. L'histoire est plausible si l'on accepte que l'évadé est un individu plein de ressources.
Puis il coupe court à tout cela en annonçant avoir d'urgentes nouvelles à leur transmettre :
- les brutaciens ont trouvé un accès à un escalier donnant dans le phare de la pointe de Brunescello, ce même phare qui sert d'appuis à la chappelle /quartier général d'
Equiuus au sein du camp de l'Egide. Ils vont attaquer cette nuit !
-
Agazantrax et les orques de la Main Rouge se sont disputé au sujet de la dépouille de
Garen Baal. Car oui, les aventuriers ont bien occis le champion orque. Hélas le nécromant du tyranoeil en a fait un puissant revenant, encore plus puissant qu'avant. Ca a couté à l'envahisseur son alliance avec les orques, aussi a-t-il fait appel à la Compagnie de l'Eclipse.
Ce sont des mercenaires ogres ténébreux, issus du domaine où
Richard a été recueillit...
- Le doppleganger est rentré sur l'île pour infiltrer le maquis et en finir avec ces survivants.
-
Agazantrax a contacté un membre d'un culte ténébreux dans ce domaine, grâce à quoi il a put mettre la main sur un navire pirate : l'
Estoc. Qui n'est autre que le navire de
Grâce... C'est pour ça qu'il a voulu se cacher et ne pas être repéré, pour que les espions ne sachent pas qu'il est là.
Et alors que nos aventuriers ont le cerveau en ébullition vient la question redoutée :
"Et maintenant dites-moi : où est mon fils ? Où est
Kesseul ?"