Cédric Ferrand a écrit : ↑sam. déc. 23, 2023 1:16 am Y'en a-t-il des comme moi qui n'ont pas accroché à Divinity: Original Sin IImais qui ont toute de même aimé BG3 ou bien vais-je devoir faire l'impasse ?
C'est mon cas, j'ai trouvé à DOS 2 un ton insupportable et une grave absence de saveur, son écriture n'est jamais parvenue à déclencher en moi le moindre intérêt, malgré un moteur physique et une façon d'envisager les résolutions multiples très riches de possibilités.
BG3 reprend tous ces avantages et leur ajoute enfin une écriture mature, très inspirée de Bioware à mon avis (ce qui n'est que justice, c'est Black Isle, le studio de BG, qui va donner Bioware) : une quête principale compréhensible, qui commence petite et égoïste pour finir immense et altruiste, des compagnons qui ont chacun bénéficié d'une attention particulière, tous ont un ton, une personnalité, un humour et une histoire bien fichus, et, surtout, des relations qui se nouent et se dénouent entre tout ça au fil des décisions prises par le joueur. Ajoutons à ça un monde extraordinairement réactif, qui ne permet jamais d'envisager l'ensemble des résolutions possibles tant elles sont nombreuses et divergentes (par exemple, tout le monde parle : humanoïdes, animaux et même les morts ; fini de cliquer sur tout le monde pour épuiser les dialogues, il va falloir choisir, avoir l'idée de), et nous obtenons un excellent jeu, d'un genre très rare à mon avis, et qui mérite ses louanges. Je le finirai assurément, ce qui ne m'arrive plus guère.
Le défauts que pointent @Mugen sont assez vrais, mais ils m'ont si peu dérangé qu'il m'a fallu les lire ici pour me dire "ah oui, tiens". La difficulté est inégale mais globalement bien dosée, jamais rien de bloquant, pas de zone sans défi non plus. Le coup du personnage qui "prend la main" sans qu'on lui demande arrive, et quand les conséquences sont rudes, eh bien f9, mais ça n'arrive pas si souvent tout de même. Oh et, en effet : on ne contrôle pas tout, on ne peut pas platiner le jeu d'emblée, on ne se rend pas toujours compte des conséquences de nos choix. Mais c'est ce qui me fait dire moi que c'est bien écrit.