Re: [CR][Cœurs Vaillants][Vastemonde] Campagne les Ogres de gel
Publié : sam. oct. 29, 2022 11:35 pm
Séance 12
On continue l’exploration et on fait une rencontre surprenante.
Ils sentent bien que quelque chose leur échappe. Et finalement, à force de passer et repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, Samry remarque un mur qui est différent du reste. Il pose sa main dessus et après une faible résistance, le voilà qui passe complètement au travers ! Il appelle ses compagnons et Rograkh fait de même. Oftarmön lance une Lecture d’aura et sans surprise des pans de murs sont enchantés. Ils s’engagent dans cette nouvelle série de couloirs, de construction un peu plus récente et mieux entretenus que les précédents.
Dans la partie nord, deux grandes pièces contenant des matériaux de construction, des outils, des escabeaux, et quelques jarres de ce mortier singulier. Dans la partie sud, ils ouvrent un rideau de cuir qui les mène en bas d’une volée de marches. Les voilà dans un salon-cuisine tout aménagé, ambiance chaleureuse, éclairé par des globes magiques, napperons sur les accoudoirs des fauteuils, chaudron sur le feu, balais accrochés au mur, des ingrédients un peu partout. Et des chats, une demi-douzaine de chats. Les aventuriers marquent un temps d’arrêt, la scène leur parait surréaliste. L’un des chats vient se frotter contre Oftarmön et le nain tente de dialoguer avec lui. Sans grand succès, l’animal est assez évasif.
Ils se séparent pour fouiller les deux autres pièces. Rograkh et Oftarmön dans la chambre trouvent un lit à baldaquin et deux coffres, les autres vont dans le bureau-bibliothèque. Ces derniers sont rapidement abordés par une petite créature de forme cubique ; un visage se matérialise sur la surface gélatineuse et leur demande d’une voix polie : « Bonjour, que venez-vous faire chez ma maîtresse ? ». Les compères commencent à le questionner et apprennent qu’une certaine Nilda vit ici. Tiens tiens, comme la serveuse de l’auberge, quelle coïncidence.
Pendant ce temps dans la chambre, Rograkh fouille discrètement le premier coffre. Lorsqu’il l’ouvre, deux yeux jaunes et brillants le dévisagent, puis le coffre se referme d’un coup sec, manquant de lui écraser les doigts. Le ticube depuis le bureau : « allons s’il vous plaît laissez-le tranquille, il est assez irritable ». Rograkh s’éloigne et les rejoint dans le bureau un peu interloqué. Le ticube est aimable et répond aux questions. Ils vivent ici avec leur maîtresse depuis un bon bout de temps maintenant. Ce sont eux qui ont tout construit. Eux ne sortent quasiment pas et entretiennent la maison le temps que Nilda est à l’extérieur.
Au bout d’un moment, Samry revient dans le salon. C’est à ce moment là qu’une personne se trouve sur le perron, les mains sur les hanches, visiblement fâchée. Une voix fluette mais autoritaire leur lance : « Hé là dites donc, c’est pas très poli de fouiller chez les gens sans leur permission ! Est-ce que je fouille vos affaires à l’auberge ? Je ne crois pas hein ! »
Nilda, la petite nouvelle du Relais du Nord de Moulin-le-gel, est face à eux.
Samry se confond en excuses et en justifications maladroites lorsqu'il est rejoint par les autres. Ils commencent à lui poser beaucoup de questions. Elle est d'abord réticente à répondre mais elle les juge bien intentionnés vu tout ce qu'ils ont fait pour le village. Ils sont intrigués car pour eux elle est arrivée dans le village ce matin. Elle brandit alors un des anneaux qu'elle porte au doigt et prononce une formule, c'est alors qu'ils sont submergés par les souvenirs de chaque "premières fois" qu'ils l'ont vu au Relais.
« – C'est un petit tour de passe-passe nécessaire pour que je garde mon anonymat. Les gens de ma nature ne sont pas très appréciés en général.
– Mais depuis combien de temps faites-vous ça ? Demande Rograkh.
– Depuis que je suis arrivé ici il y a… hum… 152 ans maintenant. Depuis que le gel s'est abattu sur le domaine. Ce village a été épargné alors j'ai emménagé ici.
– Mais vous savez que les habitants ont du mal à survivre ici ? Vous devez être très puissante pour avoir fait tout ça ! Depuis 150 ans vous vous contentez d'être la petite nouvelle ?
– Oh je les aide à ma manière, et cette vie me convient tout à fait. Je veux être aimée, pas crainte. Je vois bien que vous voulez aider le village et percer le mystère du froid. Si vous gardez mon petit secret je suis prête à vous aidez, tant que je ne sors pas du village car je crains le froid voyez-vous.
– Mais vous pourriez faire tellement plus ! Fulmine Rograkh. Il quitte la pièce et va attendre dans les souterrains.
– Il a l'air énervé votre compagnon.
– Par curiosité, vous êtes quoi au juste ? S'enquiert Samry.
– Et bien je suis ce que vous appelez une "méchante sorcière" ou une "guenaude" si vous préférez. Cette apparence que vous voyez n'est pas la vraie moi. »
La conversation continue. Nilda ne sait pas ce qui provoque ce gel mais elle sait qu'un genius locci, un esprit, protège certainement ce village mais elle n'est pas parvenue à le contacter jusqu'à présent. De plus, suite à leur récit de la rencontre avec la fée des bois dans le magasin, elle leur révèle l'endroit où se situe la pierre Ménesloup, dans une ancienne forêt à l'ouest. Ils lui demandent également pour les rats et elle leur explique qu'ils sont assez nuisibles mais qu'ils empêchent les gens d'approcher trop prêt de son repaire. Mais s'ils veulent s'en charger grand bien leur fasse.
Après l'avoir remercié, le groupe prend congés. Ils élaborent une stratégie pour détruire les nids. Rograkh, grâce à sa ceinture magique et quelques bons outils, entreprend de labourer littéralement les nids pendant que ses compagnons le défendent en éliminant et dispersant les bêtes. Les aventuriers remontent à la surface épuisés mais satisfaits (enfin peut-être pas Rograkh). Ils se rappellent que la vieille forgeronne a la peau marquée et qu’elle sait manipuler le feu, peut être qu’elle sait quelque chose sur cet esprit. Malheureusement, à part quelques offrandes rituelles au feu de la forge (une tradition familiale) elle ne se souvient pas de grand chose de plus.
Ainsi se termine l’Acte III.
On continue l’exploration et on fait une rencontre surprenante.
Ils sentent bien que quelque chose leur échappe. Et finalement, à force de passer et repasser plusieurs fois aux mêmes endroits, Samry remarque un mur qui est différent du reste. Il pose sa main dessus et après une faible résistance, le voilà qui passe complètement au travers ! Il appelle ses compagnons et Rograkh fait de même. Oftarmön lance une Lecture d’aura et sans surprise des pans de murs sont enchantés. Ils s’engagent dans cette nouvelle série de couloirs, de construction un peu plus récente et mieux entretenus que les précédents.
Dans la partie nord, deux grandes pièces contenant des matériaux de construction, des outils, des escabeaux, et quelques jarres de ce mortier singulier. Dans la partie sud, ils ouvrent un rideau de cuir qui les mène en bas d’une volée de marches. Les voilà dans un salon-cuisine tout aménagé, ambiance chaleureuse, éclairé par des globes magiques, napperons sur les accoudoirs des fauteuils, chaudron sur le feu, balais accrochés au mur, des ingrédients un peu partout. Et des chats, une demi-douzaine de chats. Les aventuriers marquent un temps d’arrêt, la scène leur parait surréaliste. L’un des chats vient se frotter contre Oftarmön et le nain tente de dialoguer avec lui. Sans grand succès, l’animal est assez évasif.
Ils se séparent pour fouiller les deux autres pièces. Rograkh et Oftarmön dans la chambre trouvent un lit à baldaquin et deux coffres, les autres vont dans le bureau-bibliothèque. Ces derniers sont rapidement abordés par une petite créature de forme cubique ; un visage se matérialise sur la surface gélatineuse et leur demande d’une voix polie : « Bonjour, que venez-vous faire chez ma maîtresse ? ». Les compères commencent à le questionner et apprennent qu’une certaine Nilda vit ici. Tiens tiens, comme la serveuse de l’auberge, quelle coïncidence.
Pendant ce temps dans la chambre, Rograkh fouille discrètement le premier coffre. Lorsqu’il l’ouvre, deux yeux jaunes et brillants le dévisagent, puis le coffre se referme d’un coup sec, manquant de lui écraser les doigts. Le ticube depuis le bureau : « allons s’il vous plaît laissez-le tranquille, il est assez irritable ». Rograkh s’éloigne et les rejoint dans le bureau un peu interloqué. Le ticube est aimable et répond aux questions. Ils vivent ici avec leur maîtresse depuis un bon bout de temps maintenant. Ce sont eux qui ont tout construit. Eux ne sortent quasiment pas et entretiennent la maison le temps que Nilda est à l’extérieur.
Au bout d’un moment, Samry revient dans le salon. C’est à ce moment là qu’une personne se trouve sur le perron, les mains sur les hanches, visiblement fâchée. Une voix fluette mais autoritaire leur lance : « Hé là dites donc, c’est pas très poli de fouiller chez les gens sans leur permission ! Est-ce que je fouille vos affaires à l’auberge ? Je ne crois pas hein ! »
Nilda, la petite nouvelle du Relais du Nord de Moulin-le-gel, est face à eux.
Samry se confond en excuses et en justifications maladroites lorsqu'il est rejoint par les autres. Ils commencent à lui poser beaucoup de questions. Elle est d'abord réticente à répondre mais elle les juge bien intentionnés vu tout ce qu'ils ont fait pour le village. Ils sont intrigués car pour eux elle est arrivée dans le village ce matin. Elle brandit alors un des anneaux qu'elle porte au doigt et prononce une formule, c'est alors qu'ils sont submergés par les souvenirs de chaque "premières fois" qu'ils l'ont vu au Relais.
« – C'est un petit tour de passe-passe nécessaire pour que je garde mon anonymat. Les gens de ma nature ne sont pas très appréciés en général.
– Mais depuis combien de temps faites-vous ça ? Demande Rograkh.
– Depuis que je suis arrivé ici il y a… hum… 152 ans maintenant. Depuis que le gel s'est abattu sur le domaine. Ce village a été épargné alors j'ai emménagé ici.
– Mais vous savez que les habitants ont du mal à survivre ici ? Vous devez être très puissante pour avoir fait tout ça ! Depuis 150 ans vous vous contentez d'être la petite nouvelle ?
– Oh je les aide à ma manière, et cette vie me convient tout à fait. Je veux être aimée, pas crainte. Je vois bien que vous voulez aider le village et percer le mystère du froid. Si vous gardez mon petit secret je suis prête à vous aidez, tant que je ne sors pas du village car je crains le froid voyez-vous.
– Mais vous pourriez faire tellement plus ! Fulmine Rograkh. Il quitte la pièce et va attendre dans les souterrains.
– Il a l'air énervé votre compagnon.
– Par curiosité, vous êtes quoi au juste ? S'enquiert Samry.
– Et bien je suis ce que vous appelez une "méchante sorcière" ou une "guenaude" si vous préférez. Cette apparence que vous voyez n'est pas la vraie moi. »
La conversation continue. Nilda ne sait pas ce qui provoque ce gel mais elle sait qu'un genius locci, un esprit, protège certainement ce village mais elle n'est pas parvenue à le contacter jusqu'à présent. De plus, suite à leur récit de la rencontre avec la fée des bois dans le magasin, elle leur révèle l'endroit où se situe la pierre Ménesloup, dans une ancienne forêt à l'ouest. Ils lui demandent également pour les rats et elle leur explique qu'ils sont assez nuisibles mais qu'ils empêchent les gens d'approcher trop prêt de son repaire. Mais s'ils veulent s'en charger grand bien leur fasse.
Après l'avoir remercié, le groupe prend congés. Ils élaborent une stratégie pour détruire les nids. Rograkh, grâce à sa ceinture magique et quelques bons outils, entreprend de labourer littéralement les nids pendant que ses compagnons le défendent en éliminant et dispersant les bêtes. Les aventuriers remontent à la surface épuisés mais satisfaits (enfin peut-être pas Rograkh). Ils se rappellent que la vieille forgeronne a la peau marquée et qu’elle sait manipuler le feu, peut être qu’elle sait quelque chose sur cet esprit. Malheureusement, à part quelques offrandes rituelles au feu de la forge (une tradition familiale) elle ne se souvient pas de grand chose de plus.
Ainsi se termine l’Acte III.