[BW] Burning Béjofas

[Warzen]

Merci pour ce CR. C'est tjrs sympa de lire les retours de ceux qui ont oser s'attaquer à la bête brûlante !

W.

[Udo Femi]

ouaip mais ça confirme aussi les soucis avec le système de combat

[Yragaël]

Et ce n'est vraiment que le seul souci. Sinon, BW n'est pas compliqué du tout. Il faut juste se faire à l'idée de travailler l'histoire avec les joueurs et non pas de les balader dans un scénario prévu de A à Z par le MJ.
Mis à part les combat, le plus délicat est d'encourager les joueurs à écrire des Beleifs qui s'intègrent à la situation et de tu puisse assez facilement défier en jeu. C'est pour ça que deux de mes trois joueurs n'en ont que deux. Je leur laisse le temps de comprendre l'enjeux des beleifs bien écrit pour qu'ils finissent leur perso.
Ensuite, trouver un moyen de défier un maximum de Beleifs en impliquant un maximum de relation des PJs est une gymnastique intéressante qui, en fait, donne d’excellents outils à l'imagination. Je pense qu'il est important de laisser un temps entre le World Burning / Character Burning et la première session de jeu afin de laisser mûrir tout ça. C'est ce qui a marché pour moi en tout cas. *

Pour les combats, je me rend bien compte qu'il fasse les faire en Bloody Versus. Un Fight! dans les règles de l'art ne devant être utilisé que pour un combat vraiment important dans l'histoire, contre un antagoniste principal par exemple ou contre le grand méchant que ça fait plusieurs sessions que les joueurs courent après. A ce moment, je pense que les règles prendront une vrai tournure dramatique avec de vraies sueurs froides au moment de révéler les actions qui ont été scriptées.

[Yragaël]

Suite de notre campagne (si j'ose appeler ça une campagne) le weekend dernier.

Bilan: La sauce n'a pas aussi bien pris que lors de notre première session. Les joueurs ont eu l'impression de patauger dans la boue et de ne pas avancer. De mon côté j'attendais qu'ils soient un peu plus pro-actif. Le DoW n'a pas été super investi par la joueuse qui trouve la mécanique trop lourde. Les joueurs ont eu l'impression qu'il s'était passé moins de truc que la première fois et ils se sont sentis moins impliqués. C'est de ma faute, je n'ai pas su défier leurs beiliefs correctement. Cependant, en en discutant, ils disent qu'il faudra leur donné un peu de temps pour se faire à la façon de jouer de BW. Ils se rendent compte qu'ils ne connaissent pas assez leur perso et qu'il ne jouent pas forcement en fonction de leurs instincts, traits et beilefs. Mais là encore, c'est à moi de les défier là dessus.

CR de partie à la suite.

[Yragaël]

Cette nuit, Mévil a le someil troublé par un étrange rêve.
Il a une vision floue d’un camp d’excavations archéologiques découvrant d’anciens parchemins. Rapidement ces écrits se retrouvent entre les mains du haut inquisiteur Arlémien IV. Soudainement, le rêve prend une autre tournure. Il voit la porte des enfers très clairement alors au jusqu’à présent il n’en avait vu que d’obscures desseins. La porte s’illumine d’une aura pourpre et lentement commence à s’ouvrir.
Mévil se réveille en sursaut et voit, au pied de son lit, une fumée noire qui se rassemble pour former une entité solide. Mévil reconnait immédiatement le démon qu’il avait invoqué, mais il ne s’agit pas d’un simple esprit frappeur, comme il l’avait voulu. C’est une entité bien plus puissante qui le regarde et lui dit un merci avant de disparaitre.

Au petit matin, Darios Puyduval reçoit la visite du capitaine de la garde, Aderyn Taran. Il vient lui poser quelques questions par rapport au meurtre de hier soir dans une maison clause de la rive Nord. Darios est celui qui a découvert le corps, ce qui le met dans la délicate position de suspect. Tout comme ce félis qui, paraitrait-il, l’accompagnait. Darios nie avoir vu et encore plus avoir été accompagné par un félis. Le capitaine Taran prend note de ces réponses et prend congé.

Néko se rend chez Darios, non sans délester un bourgeois grassouillet de sa bourse sur le chemin, et arrive peu après le départ de Taran. Il veut à tout prix retrouver ceux qui ont assassiné Fenwyn. Il a un très gros désir de vengeance. Le voleur, le mage et le noble déchu se concerte sur la marche à suivre. Darios et Mévil veulent retrouver les écrits archéologiques ; Néko veut retrouver la personne qui a volé le poignard de Maxilian pour ensuite le planter dans le dos de sa bien aimée. Finalement, Néko accepte d’aider ses deux nouveaux amis à retrouver les écrits s’ils l’aident plus tard dans sa vengeance.
Mévil descend dans la cave pour une nouvelle tentative à invoquer un esprit frappeur qui l’aidera à savoir où sont les écrits.
(Invocation B5 FoRked avec Démonologie et Firebilding pour les braséros + les 3D de son portail = 10D avec un obstacle de 4… encore un échec !)
Il ne se passe rien. Mévil commence à sérieusement douter de ses capacités en tant qu’invocateur. Il remonte voir ses compagnons pour leur dire que son sortilège a échoué et qu’il ne peut pas localiser les écrits. Il ne leur reste plus qu’à enquêter sur le meurtre.

Darios et Mévil vont voir Maxilian. Néko, étant donné sa condition de félis, ne préfère pas se joindre à eux et s’en va retrouver la brute édenté qui a enlevé Fenwyn. Ils se rejoindront chez Darios à l'heure du déjeuné. (Teste de Circle réussi) le type est dans la même taverne que la veille à prendre le même petit déjeuné qui lui permettra de mettre fin à ses tremblements d’ivrogne. Néko ne s’approche pas de lui. Il préfère le prendre discrètement en filature (test de Stealthy FoRKed avec Inconspicuous réussi contre l’Observation de la brute). Celui-ci l’emmène chez Moratiss Dutélio, son patron, où il est rejoint par le gouris noir à la tâche blanche sur la nuque. Tout deux se rende ensuite au repère de la rue des trois tonneaux. Un gouris gris monte la garde devant la brasserie (le repère) et salut l’arrivée de ses deux acolytes.
Néko reste en planque toute la matinée et il remarque pas mal d’allées et venues. Souvent des groupes de trois, généralement deux types armés et un gringalet portant un sac ou une caissette. Ils ne font que passer et repartent sans leur paquet. Il se trame forcement quelque chose.

Cependant, Darios et Mévil arrivent chez Maxilian. Il prévient son ami que le capitaine de la garde est passé le voir au sujet du meurtre. Il lui a dit qu’il était avec Darios et un félis dont le nom lui échappe. Darios commence à se rendre compte qu’il n’aurait peut être pas du mentir au garde.
Maxilian montre l’endroit où se trouvait la dague qu’ils ont retrouvé dans le dos de Fenwyn. Elle était dans une vitrine fermée à clef avec d’autres bijoux de famille. Seule la dague manque. Maxilian s’apprêtait à interroger le personnel de la maison, garde comme valet, et il invite les Darios et Mévil à se joindre à lui. (Test d’interrogation en Beginner’s Luck, FoRKed avec Oratory pour Darios + l'aide de Mévil et Maxilian. Si il réussi, ils trouvent le coupable parmi les interrogés. Si c’est un échec, un membre du personnel ne se présente pas à l’interrogatoire. C’est un échec !). L’un des gardes, qui était là en début de journée, a disparu après qu’il est était averti que tout le monde allait être interrogé. Les personnages apprennent rapidement son nom, Childéric, et découvrent son adresse, dans le quartier des tanneries.

L’heure du déjeuné arrivée, le trio se retrouve chez Darios pour échanger leurs renseignements. Ensuite Néko retourne en planque devant la brasserie et Darios et Mévil vont chez le garde. Là, il ne trouve que la femme de Childéric et leur fille. Elle apprend aux personnages que son mari est passé rapidement un peu plus tôt. Il n’est pas resté.
Mévil et Darios, ne sachant plus quoi faire, vont rejoindre Néko.

Le félis, quelques minutes après avoir repris position voit un homme sortir de la brasserie pour prendre le remplacer le gouris gris qui montait la garde jusqu’à présent. Il correspond à la description qu’il a eue de Childéric et il porte, sous une cape usée, un pourpoint de cuir semblable à celui que portent les gardes de Maxilian.
Darios et Mévil arrivent rapidement et font un point avec Néko. Ils n’ont aucun doute qu’il s’agit bien de Childéric qui monte la garde. Il est décidé de prévenir Maxilian, peut être pourra-t-il commander à ses hommes d’intervenir. Néko reste en planque tandis que les autres vont revoir le noble.

Maxilian est ravi d’entendre que Childéric a été si rapidement retrouvé. Par contre il craint d’envoyer ses hommes dans ce qui semble être le repère de criminels endurcis. Il n’acceptera de le faire qu’avec le soutient de la garde de Béjofas et il demande à Darios d’aller voir Le capitaine Taran pour lui demander de l’aide. Ce qu’il fait accompagné de Mévil.
Il faudra un DoW pour convaincre Taran d’intervenir, d’autant plus que Darios est dans sa liste de suspect. (BoA pour Darios : vous allez intervenir à la brasserie car il s’y prépare un gros coup. BoA pour Taran : J’ai un meutre à résoudre et je ne peux pas me permettre de suivre une piste venant d’un suspect. DoW gagné par Darios, avec concession…. Et là je me suis bloqué, je n’ai pas su quoi demander en concession et je ne pouvais pas compter sur mes joueurs pour m’aider avec ça, trop content de ne pas en donner. Du coup j’ai laissé couler. Shame on me !)

Le capitaine convaincu, ils rejoignent Néko pour le prévenir. Darios s’installe dans une taverne en vue de la brasserie, Mévil et Néko vont se cacher derrière le repère des bandits pour surveiller la porte de derrière.
Alors que le ciel de fin de journée s’assombri, Childéric, jusqu’ici assis sur un banc, se lève brusquement et rentre dans la brasserie. La garde de Béjofas est là. Des hommes se rendent directement à l’arrière du bâtiment. Les autres enfoncent la porte de devant. Des bruits de combat se font entendre. Des gens sortent dans les rues, pris par la curiosité. Puis arrivent les gardes de Maxilian. Ils foncent dans la brasserie rejoindre le combat.
La porte de derrière s’ouvre soudainement et des fuyard sont reçu par les gardes qui étaient posté là. Le combat fait rage et puis soudainement, plus de bruit. Le capitaine Taran sort accompagné d’un des gardes de Maxilian. Ils discutent fermement et Taran semble accorder quelque chose au garde. Un instant après des prisonniers sortent les mains attachées dans le dos. L’un d’entre eux, Childéric, est remis à la garde de Maxilian, les autres sont emmenés par les hommes de Taran ainsi que plusieurs coffrets et petit sacs.

Les personnages rentrent chez Darios, un goût amer dans la bouche. Ils ont l’impression de ne rien avoir accompli. Et ils se reposent encore une fois sur la Magie de Mévil pour leur apprendre quelque chose sur la dague.
Le Mage va donc s’enfermer dans la cave pour tenter une invocation. Cette fois il n’allume pas les braséros qui sont certainement la raison pour laquelle ses autres invocations n’ont pas fonctionné. (Invocation B5 + portail 3D + FoRK Demonology = 9D pour un obstacle de 4 (Restless Dead). 8 réussites ! Content le Mévil… va falloir penser a un instinct sur les braséros qui sont pas bon pour les invocations.) Une ombre apparaît et demande comment servir le mage. Elle accepte de révéler qui a été en contact avec le poignard de Maxilian ces derniers jours. Ces révélations ne seront faite qu’une fois que six cierges auront été entièrement consumés sur le caveau Artémis du cimetière de la Bute.

C’est un cimetière de la rive Sud et les six cierges brulent. Une fois le dernier entièrement consumé, Mévil tombe à la renverse. Ses yeux se révulsent et il est pris de convulsions.
Il voit la dague dans la vitrine chez Maxilian. Elle est empoignée par Childéric. Puis il voit la dague passer des mains du garde à celles d’un homme ventripotent dans ce qui ressemble à un magasin. Ensuite ce même homme la passe au gouris noir avec la tâche blanche sur la nuque qui, plus tard, la remet à un femme vêtue d’une cape à capuche sombre. Mévil voit clairement ses yeux verts et une balafre qu’elle porte sur la joue gauche. Puis cette femme loge le poignard dans le dos de Fenwyn. Un félis prend ensuite l’arme, puis Maxilian, puis de nouveau le félis pour que le poignard finisse dans les mains de Mévil.

Le mage se relève, il est pâle et pris de sueurs froides. Plus loin, dans la grande cathédral de Béjofas, sur la rive Nord, Arlémien IV est penché sur un rouleau de parchemin visiblement très ancien. Il a les yeux froncé et semble avoir du mal à le déchiffrer. Soudainement il lève les yeux surpris et il se retrouve paralysé par la peur. Devant lui se dresse une créature d’un autre monde qui le regarde en souriant avant de se transformer en fumée et pénétrer le corps du haut inquisiteur par les oreilles et la bouche. Arlémien s’affale sur son bureau et tombe au sol. Lentement il se relève, regarde le parchemin et esquisse un sourire mauvais. Quelque chose dans sont regard à changé. Il roule le parchemin et est pris d’un long rire qui aurait glacé le sang d’un quelconque témoin.
(Falait voir la tête au joueur de Mévil après cette conclusion à la session.)

Plus tard (hors jeux, sur le balcon en fumant une clope) ils apprennent de Maxilian que la prise dans la brasseries consistait de sels (argent dans notre campagne) qui devaient être convoyé le soir même sur la rive gauche. Ces sels étaient probablement destiné à la corruption.

[Mandar]

C'est toujours très sympa ! J'adore la cinématique finale, avec le joueur qui voit la conséquence de ses échecs.

Pour la concession, peut-être que Darios aurait pu demander aux suspects de le suivre pour continuer l'enquête (se référer au juge, ou je ne sais pas trop qui) après l'intervention de la garde ?

[Yragaël]

Pour la concession, peut-être que Darios aurait pu demander aux suspects de le suivre pour continuer l'enquête (se référer au juge, ou je ne sais pas trop qui) après l'intervention de la garde ?

Attention, c'est Darios qui a gagné le DoW et qui devait une concession au capitaine de la garde. En fait je pense que mon BoA était trop faible et je n'ai pas su sur quoi me reposer pour demander ma concession.

Les Beleifs et les BoA sont, solon moi, la plus grande difficulté de BW. Il faut qu'il soient bien écrit pour que l'on puisse s'en servir dans la narration. Ça demande d'être réactif et créatif, en sachant que l'on est pas tout le temps super inspiré. Beaucoup repose sur les joueurs à ce niveau là finalement et les miens ne sont pas encore prêt, je fais la grande majorité du boulot en les guidant, en leur tirant les vers du nez pour qu'ils notent quelque chose. C'est fatiguant, mais je fait le pari qu'il s'investiront de plus en plus en jouant et en découvrant comment fonctionne BW. Il m'a fallu plusieurs lecture du jeu, l'aide inestimable de l'AdBu et les what-mille posts de ce forum et du forum BW pour commencer à digérer cette nouvelle façon de jouer et à sortir de mes schémas si bien implantés de jeux de rôle dit traditionnels.

Le Fight! et R&C sont d'une autre difficulté, technique, et on doit pouvoir s'y faire avec de la pratique.

[Warzen]

Très bon CR !!

Je n'ai pas bien saisi pourquoi tu as fait un DoW entre Taran et Darios, Taran ne voulant pas convaincre Darios de quoique ce soit (Darios n'a pas besoin d'être convaincu que Taran n'a pas le temps car il doit enquêter sur un meurtre). Ton souci de concession vient peut être de là.

W.

[Yragaël]

Tu as peut être raison là. Je voulais saisir l'occasion pour faire un DoW, histoire de faire rentrer la mécanique dans la tête de mes joueurs, quitte à les faire tiquer. Pour le moment ils n'ont pas l'air d’adhérer et ils limitent pas mal le roleplaying, se contentant de résoudre une série de manœuvres avec les dés. J'essaye de les encourager en faisant le maximum de roleplay de mon côté, mais je retombe et fini par en faire le minimum, comme eux. Mais je ne désespère pas. On y arrivera! J'aime trop ce jeux pour laisser tomber. On fera même des Fight! mémorables. Telle est ma détermination.

[Udo Femi]

Super super CR

Tu te démènes comme un beau diable et tu noues une intrigue pas piquée des vers. Et pourtant t'es pas aidé par te joueurs, faut le dire. Ni au niveau du roleplay, ni sur l'acceptation que pour se raconter une belle histoire il faut savoir mettre des bâtons dans les roues de son perso et trouver une concession qui aille bien... P'tain samedi dernier, Emojk il s'est foutu tout seul dans le caca sans que personne ne lui demande rien, juste parce-que ça donnait une situation marrante !

Pour en revenir à ton DoW, effectivement peut-être que le BoA de Taran était effectivement peu inspirant. Un conseil pour ce genre de situation: tu relis les Beliefs du PNJ ainsi que ses Relationships et tu vois là où tu peux faire mal aux PJ. Pa exemple sur ce coup là tu aurais pu choisir comme intention: si Taran gagne, les PJ crachent TOUT ce qu'ils savent sur le meurtre: leur emploi du temps, le nom du félis, etc... c'est ce qui intéresse le capitaine de la Garde, non ? Ou bien, fervent religieux comme il est, tu lui fais un BoA qui met le MAgot en péril vis à vis de l'Inquisition.

Sinon puisqu'ils ne t'ont pas trouvé de concession valable, en voilà une, à retardement: effectivement la Garde va bien aller jeter un coup d'oeil à ce qui se passe à la teverne louche. Mais Taran n'enverra que Jojo le Borgne Unijambiste et Popol le petit jeunot poltron, plutôt que 12 hommes en armes. Les PJ vont devoir faire avec. Hé hé, la prochaine fois ils lâcheront peut-être une concession intéressante, les feignasses.

[Yragaël]

Merci pour ces conseils et encouragements. Je prends scrupuleusement note, dans ma petite tête, de tous ce que vous me dites.
Je n'ai pas encore défini de Beleifs pour mes PNJ, je pensais les faire un peu plus tard, voire même sur le tas, au moment opportun. Mais il s'avère que j'ai déjà pas mal de truc à gérer en jeu. Je devrais faire ne serait-ce qu'une ébauche de Beleifs pour chacun.

[Udo Femi]

ah non non non: tes PNJ doivent avoir au moins leurs ébauches de Beliefs prêts. C'est avec ça que tu vas challenger tes joueurs. Sinon ils restent descoquilles vides, des figurants sans but ni direction. Tu n'es pas obligé de les "brûler" intégralement comme des PJ mais au moins avoir sur le papier ce qu'ils pensent de chaque PJ (leurs Relations) et 1 but dans le vie. Ca t'évite justement d'avoir à improviser et gérer ça à la volée en jeu. Tu fais ça à tête reposée, hors jeu et quand pendant la partie tu as un doute, tu relis les notes du PNJ en question et tu vois comment ça pourrait aller à l'encontre des actions des PJ. RElis le chapitre de l'opposition de l'AdBu (p. 197: Antagonists).

[Mandar]

Pour la concession, peut-être que Darios aurait pu demander aux suspects de le suivre pour continuer l'enquête (se référer au juge, ou je ne sais pas trop qui) après l'intervention de la garde ?

Attention, c'est Darios qui a gagné le DoW et qui devait une concession au capitaine de la garde. En fait je pense que mon BoA était trop faible et je n'ai pas su sur quoi me reposer pour demander ma concession.

En effet, je me suis emmélé les pinceaux dans mon message. Je viens de relire le CR et je trouve ça terrible

[Yragaël]

Les choses bougent à Béjofas.
Quelques jours après les évènements de la dernière séance, Mévil reçoit la visite d’Atia, une mage qui ne le supporte pas. Elle a été chargée par le conseil des mages de lui remettre une enveloppe cacheté. Mévil y trouve un texte dans une langue très ancienne accompagné d’une note lui demandant d’en faire une traduction. Il sera convoqué dans une semaine pour remettre le fruit de son travail. (Test de Read Ob 5 avec un ou deux ForK, je ne me rappel plus lesquels. Deux réussites. Mévil n’arrivent qu’à traduire une infime portion du texte, mais il comprend que ça parle de la porte vers le plan démoniaque et son lien à l’Arlamisme.)
Darios, lui, reçoit une invitation au grand bal de fin de mandat du Héro de Béjofas. C’est Maxilian qui l’invite à cet évènement durant lequel chacun des prétendants au siège de Héro aura son éloge faite par... un éloge. C’est un moment très important qui peut grandement influencer les votes. Le bal aura lieu dans une semaine. Ce sera un bal costumé.

De son côté, Néko part à la recherche de cette femme que Mévil a vu dans sa vision. Celle qui a des yeux verts étincelants et une balafre sur la joue.
(Test de Circle Ob 5. Je lui annonce qu’en cas d’échec il ne la trouvera pas directement, se fera un ennemi et fera une rencontre des plus intéressante. Bon avec un Circle à B2, je me doutais qu’il allait rater et j’avais donc déjà réfléchi à tout ça. Sans surprise c’est un échec, bien qu’il y ait mit un FoRK en Streetwise et un peut d’Artha. Le test étant en plus difficile, il passe à Circle B3). Néko passe donc la semaine à se rencarder dans les recoins les plus sombre de Béjofas sans succès jusqu’à ce qu’il se fasse accosté par un homme dans une rue sombre, à l’abri des regards. Néko est sur ses gardes, main au fourreau, mais il se trouve que l’homme ne lui veut aucun mal. Il lui dit que qu’un personne qui pourrait l’aider dans ses recherches voudrait le rencontrer. Il l’attendra demain soir, à la fin du service, à la taverne du Chaudron Percé.

Le lendemain soir, alors qu’il se dirige vers le lieu de rendez-vous, Néko remarque une silhouette accroupi sur un toit surplombant la rue qu’il empreinte. Il garde un œil dessus et continue sa route. LA silhouette passe de toit en toit et semble le suivre. Néko décide de passer à côté du Chaudron Percé sans y entrer et de se réfugier dans une allée sombre pour s’y cacher. (Test de Stealth FoRKed avec Streetwise en opposition à l’Observation du poursuivant. Réussit de justesse). De sa planque il voit descendre la silhouette des toits en s’aidant d’une goutière à trois mètres de lui. L’homme encapuchonné et vêtu de noir s’arrête tout près de lui tournant la tête à gauche et à droite à sa recherche. Il porte une épaisse barbe noire et est armée une rapière au fourreau et d’une arbalète de poing, les deux visiblement de bonne facture. L’homme cherche rapidement la ruelle et la rue adjacente, en vain, et il remonte à sa gouttière pour disparaître sur les toits.
Après une courte attente pour s’assuré que l’homme est bel et bien disparu, Néko entre dans la taverne. Tout de suite, la personne qu’il avait rencontrée la veille s’approche de lui pour lui indiquer une alcôve mal éclairée avant de retourner s’installer au bar. Néko trouve assis dans le coin le plus de l’alcôve un félis. Il a une longue balafre tailladant son visage de son sourcil gauche au coin droit de sa lèvre supérieure en laissant sa marque sur un œil de verre qui n’a pas été épargné (pour les heureux possesseurs de Nightprowler 2, le visage de ce personnage est joliment illustré sur un avis de recherche, je ne peux pas dire à quelle page n’ayant pas le livre avec moi). Il se nomme Omar et il semble connaître pas mal de choses sur Néko. Il a appris qu’il cherché à trouver quelqu’un et il sait de qui il s’agit. Après s’être rencardé sur Néko, qu’il semble en effet bien connaitre, il a décidé de lui proposer un marché. Il lui dit où il pourra trouver la femme à la cicatrice si il promet de lui ramener le pendentif qu’elle porte autour du coup. Il s’en suit une petite discussion au cours de laquelle Néko apprend qu’il recherche un assassin des plus réputé et dangereux de Béjofas, une empoisonneuse d’exception. Par contre Omar ne révèle rien sur lui, mais il assure à Néko qu’il fera de lui un allié si il lui ramène le pendentif. Néko accepte. La tueuse sera demain soir au bal de fin de mandat du Héro.

Le lendemain matin, Néko s’empresse d’aller chez Darios révéler ses informations à ses deux acolytes. Avant son arrivée Mévil reçoit une nouvelle enveloppe. Dedans se trouve une invitation pour le bal du Héro accompagnée d’une note lui demandant d’y amener le travail de traduction qu’il a effectué jusqu’à présent.
Il semblerait que tout les trois doivent se rendre au bal ce soir. Mais Néko n’a pas d’invitation, sans compté que c’est un félis, et un félis n’a pas sa place dans un grand bal costumé organisé par la noblesse raciste de Béjofas. Darios décide donc d’aller voir Maxilian pour lui demander une autre invitation.
Il est chaleureusement reçu par celui qui sera peut être bientôt le nouveau Héro. Maxilian est dans un des nombreux petits salons de son manoir improvisé en salle d’essayage. De nombreux costume s’entasse sur des meubles et une petite table et recouverte de loup tous plus élégant et extravagant les uns que les autres. Un petit homme rondouillard au crane dégarni tourne autour du noble une plume à la main et plusieurs feuille de papier manquant de s’éparpillé dans toute la salle sous le bras. Il s’agit de l’Eloge de Maxilian. Il est visiblement paniqué et a peur de ne pas être près pour ce soir. Il veut revoir encore et encore son discours avec Maxilian. Darios reste un moment avec eux donnant son avis sur les costumes et quelques conseils pour le discours de l’Eloge. Avant de s’en allé il demande à son ami si il ne pourrait pas lui avoir une autre invitation pour ce soir, prétextant qu’il sera accompagné d’une demoiselle. Maxilian accepte sur le champ et il envoi un valet chercher se qu’il faut dans le bureau.

Après son retour, nos trois compères se préparent à aller au bal. Néko se voit contraint de s’habiller en femme pour pouvoir cacher sa condition féline, seule une large robe pouvant cacher ses pattes et sa queue. Un masque et un grand chapeau recouvre sa tête et son visage.
Le bal a lieu dans le grand hall du palais du Héro. Leur entrée est annoncée par un valet quand les portes s’ouvrent devant eux. Il y a déjà du monde. Toute sorte de costumes colorés se mélangent et dansent en suivant la musique d’un orchestre d’instruments à corde. Darios remarque que les nobles de plus hautes statures sont généralement reconnaissables. Ils portent de très élégants costumes et un petit loup masquant à peine leur identité. Les petites maisons nobles sont représentés par des costumes un peu plus grossier où abondent les plumes et les froufrous, le tout surmonté de grands masques colorés.
Darios et Mévil n’ont aucun mal à reconnaitre Osvaly, le second parti au poste de Héro. Il est entouré de sa petite cours flatteuse et il tourne le dos aux personnages avec dédain quand il les voit. Maxilian, lui, leur offre immédiatement de quoi se désaltéré et il est très curieux de faire la connaissance de la jeune femme qui accompagne Darios.
La soirée se faisant, Darios, Mévil et Néko décident de se séparer pour trouver l’empoisonneuse.
(Darios fait le test d’Observation aidé des deux autres contre Insconspicuous FoRKed avec Disguise pour la tueuse. S’ils réussissent il la trouve sans trop de problème. S’ils ratent, il la trouve mais trop tard. Elle aura eu le temps de faire ce qu’elle est venue faire. C’est un échec !)
Darios ne s’éloigne pas trop de Maxilian pendant ses recherches, craignant pour sa vie. Au bout d’un moment il voit une femme bousculer l’Eloge de Maxilian alors que celui-ci relit ses notes, le trac laissant couler de grosses goute de sueur le long de sa joue. La femme se retourne en s’excusant et Darios ne peut que remarquer ses grands yeux verts étincelants. Un loup recouvrant presque la totalité de son visage laisse apparaître, à qui prend attention, le bout d’une cicatrice sur sa joue.
Immédiatement Darios fait signe à ses amis. Néko le rejoint et ensemble ils prennent en filature l’assassin. Mévil préfère rester près de Maxilian, au cas où.
Elle monte un escalier se rendant sur l’un des balcons entourant le grand hall. Elle s’arrête régulièrement pour donner deux ou trois bons mots à quelques personnes et elle se dirige vers une porte. C’est à ce moment que Darios et Néko interviennent.
En bas, à son côté, l’Eloge de Maxilian est pris de vertiges et s’effondre. Mévil se précipite pour voir ce qu’il a. Il est mort ! (Fallait voir la tête de Darios : « merde ! J’ai pas envi de faire l’éloge moi !)En haut, Darios et Néko accoste la tueuse, prétendant lui faire la coure. Elle joue la jeune femme gênée et leur dit qu’elle doit s’absenter, quelqu’un l’attend à l’intérieur. Darios et Néko ne croient pas que quelqu’un se trouve dans la pièce et ils la pousse à l’intérieure. (Là, sur le coup, je n’ais pas trop su comment gérer ça. Je crois que j’ai demandé un test de Speed en opposition. Une réussite des joueurs amenant un test de Steel pour la tueuse. J’aurais peut être du faire un test d’opposition de Power vs Speed plutôt. Le fait est qu’avec le Speed à B6 du félis + l’aide de Darios, ils ont gagné haut la main.) L’empoisonneuse est poussée dans la salle étonnée et n’ayant pas le temps de réagir avant que Darios n’ai fermé la porte et que Néko lui ai enfoncé un poignard (ce poignard même qu’elle utilisa pour tuer sa bien aimée) dans le ventre en disant : « rappelle-toi Fenwyn ! ».
Après que Néko ai récupéré son pendentif, ils se dépêchent de cacher le corps avant de fouiller la salle, un salon. Ils remarquent une fenêtre grande ouverte d’où pend une corde jusqu’au jardin. Les lampadaires ont été soufflés de façon à garder ce côté du jardin dans l’obscurité.
Darios retourne dans le grand hall alors que Néko descend par la fenêtre. Il se dirige ensuite vers le fond du jardin ou il trouve une échelle adossée à la une haie donnant sur la rue. Il l’empreinte et se retrouve hors de l’enceinte du palais. Il se défait de son costume et rentre chez Darios attendre ses compagnons.

De son côté Darios remarque un attroupement et un petit mouvement de panique en contre bas, dans le hall. Il apprend bien vite que l’Eloge de Maxilian est mort. Personne ne se doute qu’il ai été empoisonné, mais Darios et Mévil savent ce qu’il s’est réellement passé, mais ils préfère ne pas faire de vague. On peut remarquer qu’Osvaly arbore un petit sourire de satisfaction.
Maxilian, dos au mur, demande à Darios de faire son Eloge sans quoi seul Osvaly en aura une, ce qui garantirait son élection. Darios accepte. Le temps venu, l’orchestre arrête de jouer et les Eloges de chaque candidat montent sur une petite estrade face à la foule de noble. (DoW ! Le BoA de chaque camps est de convaincre la foule de voter pour son candidat. Darios gagne avec une petite concession : une petite minorité n’ai pas du tout convaincu par son discours).
Chacun des Eloges fait la promotion de la politique de son candidat. Osvaly réinstaurera la sécurité en remettant les félis et les gouris à leur place, loin des affaires de Béjofas ; la noblesse réaffirmera ses privilèges, etc... Au contraire, Maxilian évitera une insurrection d’une plèbe exploité, patati pata...
A la fin des discours, la plus grande majorité se range du côté de Maxilian disant qu’ils n’avaient jamais envisagé le problème sous cet angle, qu’on leur a ouvert les yeux. Satisfait, Maxilian remercie chaleureusement Darios, plus que jamais son ami. Osvaly, lui, est furieux et il mitraille Darios du regard.

La soirée se termine chez Darios. Tout le monde est satisfait, sauf peut être Mévil qui s’est senti inutile.

Le lendemain soir, en fin de service, Néko retourne au Chaudron Percé. Omar l’attend assis à la même place. Il prend le pendentif que lui remet Néko et le regarde longuement. Un bel ouvrage de tiges tressées en argent agrippant nue pierre sombre et translucide, on dirait même comme un liquide à l’intérieure. Omar semble tout à coup plus décontracté, son visage si sévère jusqu'à présent s’éclairci et il donne une grande tape dans le dos de Néko en lui disant qu’il vient de se faire un ami. Sur ce il se lève et quitte l’auberge accompagné de son compagnon qui attendait au bar. Après avoir passé le pas de la porte, il s’arrête, porte le pendentif à la bouche et le jette dans la rue et disparait dans la pénombre.
Néko s’empresse de retrouvé le pendentif. Il est séparé en deux et on peut remarquer qu’il s’agissait en fait d’une petite fiole.

[Udo Femi]

Je suis super fan !
Nan vraiment, là j'adore: rythme, rebondissements, tension dramatique, etc...

La suite, c'est pour quand ?