Punaise, j'ai revendu Hellywood, finalement assez déçu par le jeu et me disant que je n'en ferait jamais rien, et je ne m'étais pas intéressé à la campagne, mais ce que tu en dis là sur l'intro est juste brillant, et donne franchement envie !Cédric Ferrand a écrit :Hier soir, premier épisode de « La Justice des Anges » pour Hellywood.
Le pilote de cette saison de 12 épisodes est un peu particulier car il ne se déroule pas en 1949 mais en 1931, alors que les PJ sont des petites frappes de 12, 14 et 15 ans. Pire, ce sont des pré-tirés (ce qui n’est pas ma tasse de thé). Les joueurs ont choisi entre les 6 persos proposés :
- la petite gamine qui arnaque des gens avec des jeux de cartes forcément truqués
- le petit irlandais qui a fui Boston pour échouer dans les rues de Heaven Harbour
- le gamin un peu bordeline et trop costaud pour son propre bien
- le fils du juif le plus drôle de Heaven Harbour
Ils forment une bande informelle qui essaye d’intégrer le gang de la 17e rue. Pour cela, les PJ doivent passer une épreuve d’initiation : aller crapahuter de nuit sur la colline voisine afin de capturer un chat sauvage pour le refourguer à un boucher pas regardant (vive la crise de 29).
Et contrairement à ce que je craignais, les pré-tirés ont fonctionné du tonnerre. On a ri, ils se sont fait peur, ils ont rusé, ils ont été dépassés… C’est rafraichissant d’incarner des graines de délinquant qui essayent juste de se faire quelques dollars mais pour qui ça dérape assez vite. Un des joueurs a très bien compris l’intention ludique quand il a dit « C’est comme dans Mystic River, en fait ! ». Bingo.
Nous n’avons pas tout à fait pu jouer l’épisode en entier hier soir, nous allons devoir poursuivre la semaine prochaine puis je vais raconter aux joueurs l’avènement du Mercredi des Cendres avant de leur distribuer la version 1949 des pré-tirés. Les petits merdeux vont alors devenir de vrais tough guys (et une hot chick).
Je ne me suis pas trop emmerdé avec les règles pour cet épisode d’ouverture, on a juste utilisé les jets appelés shotguns et les Fucking Bastard Points.
Ça a été un beau coup d’envoi, sonorisé avec beaucoup de reprises de Post Modern Jukebox.
Et les prétirés, c'est le bien, ça devrait même être obligatoire.