Cronos a écrit : ↑lun. avr. 29, 2024 3:32 pm
Quelqu'un a-t-il fait des essais d'application d'E6 (et éventuellement plus) à la 5e édition ?
@Islayre d'Argolh Quel est ton avis sur la question ?
La majorité des gens sont tentés par un copié-collé simple (au moins dans l'esprit) d'E6 sur leur donj' favori (et je dis ça sans condescendance : je suis moi même passé par cette phase).
Mais le niveau 6, en 3e, correspond a un point de bascule très précis mécaniquement (première attaque itérative des classes de combattants, sorts de rang 3 pour l'ensorceleur) et a une situation d'équilibre (entre les classes et dans la confrontation PJ VS CR) constatée "sur le terrain" par Ryan Stoughton et ses joueurs.
La clé de la philosophie E6 c'est : trouvez le
sweet spot de votre édition de référence et faites en le cœur de votre expérience de jeu (= ne vous sentez pas obligés d'en sortir/faites le durer).
C'est très personnel au fond comme estimation, le
sweet spot d'une même édition -par exemple la 5e- n'est pas forcément le même d'une table a une autre, en fonction de l'appétence des joueurs pour le
system mastery ou pour un niveau de (super) héroïsme donné.
De mon points de vue les trois "crans" évidents en 5e serait E5, E8 et E11. Avec une tendance nette vers les deux premiers pour une pure raison de charge cognitive (avoir une idée, même vague, du fonctionnement des sorts de rang 5+ m'épuise d'avance).
E5 quand je veux faire de l'O5R, E8 par défaut, E11 si mes joueurs sont des vétérans qui insistent pour tâter du
high level (avec l'idée qu'ils m'aident a faire tourner le système de jeu, donc des gens de confiance pas des bi-classés
power gamer /rule lawyer).
Je ne vois absolument aucune plus-value a jouer au delà du niveau 11 en 5e, a mes yeux les niveaux 12+ n'existent même pas.