[Jeu] De qui est cet extrait ?

[Saladdin]

Ne l'écoutez pas, dit l'homme avec un signe de connivence à votre intention. C'est l'une des carottes les plus néfastes qui aient jamais pollué la surface du globe. Je mourrai foudroyé dès que j'aurai fini de la manger, mais je suis prêt à me sacrifier pour le bien de l'humanité, dont le destin sera transformé par l'élimination de cette funeste carotte.

[Saladdin]

Un indice : l’auteur est décédé récemment.

[Léonard]

Un livre dont vous êtes le héros de J.H. Brennan ?
 

[Saladdin]

C'est ça ! C'est un des Quêtes du Graal, Les Portes de l'Au-delà, à toi la main !

[Léonard]

Je n'ai pas lu la Quête du Graal. Mais un livre dont vous êtes le héros avec cet humour absurde, c'était forcément Brennan.

Le vent soulevait des immondices. On aurait pu se trouver n'importe où. Une vieille dame s'y éloignait lentement, d'un pas bancal, pataud. Elle a tourné la tête vers moi. Comme sa démarche m'avait frappé, j'ai croisé son regard. Voulait-elle me dire quelque chose ? D'un coup d’œil, j'ai évalué sa tenue, sa façon d'avancer, de se tenir, de me fixer...

[Sans Visage]

Zelazny avec les princes d'Ambre?

[Léonard]

Non. Ce n'est pas de la Fantasy.

Aussitôt, mortifié, je me suis détourné, et elle m'a imité. J'ai levé le front vers un avion en dernière phase de descente. Au bout de quelques secondes, j'ai à nouveau regardé, en évisant la vieille dame qui s'éloignait d'un pas lourd.

[Tybalt (le retour)]

Ça fait penser à du post-apo, mais je serais bien en peine de dire quel livre.

[Léonard]

Ce n'est pas du post-apo. C'est plutôt un polar dystopique.
Les deux extraits que j'ai donnés se suivent, mais il manque entre les deux un paragraphe... où le narrateur s'aperçoit qu'il a fait une erreur qui pourrait être lourde de conséquences.

Un dernier extrait pour aujourd'hui :

Après un pincement d'angoisse, au tramé, j'ai saisi que nous devions être à (...) : c'était là que se situait notre destination. J'ai suivi mon guide dehors.
Je respirais profondément. C'était le matin, une matinée bruyante, couverte mais non pluvieuse, orageuse. Froide : l'air glacé m'a arraché un haut-le-corps. L'abondance de gens, le mouvement des (...) emmitouflés, le grondement des voitures se déplaçant avec lenteur dans cette rue pour l'essentiel piétonne, les appels des marchands ambulants, la présence des vendeurs de vêtements, de livres, de nourriture, m'ont procuré une désorientation agréable.

J'ai juste coupé le nom du lieu et de ses habitants.

[Léonard]

Toujours pas ?
Allez, avec quelques noms propres, ça passera sûrement mieux.

Il existe des endroits non tramés, mais où Beszel se trouve interrompue par un brin d'Ul Qoma. Gamins, nous nous employins, assidus, à éviser Ul Qoma, ainsi que nos parents et enseignants nous y avaient perpétuellement entraînés.

[bolgenstein]

The City & The City de China Miéville

Je n'ai pas terminé le bouquin mais l'adaption TV était pas mal

[Léonard]

C'est bien ça.
Moi, j'avais beaucoup aimé le roman (enfin, plus pour l'idée des deux cités imbriquées que pour l'intrigue policière oubliable).
Je ne savais pas que ça avait été adapté à l'écran. Je suis curieux de savoir ce que ça peut donner.

À toi la main, @bolgenstein.

[bolgenstein]

Merci !

Les Japonais en avaient déjà plus oublié en nanochirurgie que les Chinois n'en avaient jamais su. Les cliniques au noir de Chiba avaient beau être à la pointe de la technologie, avec des pans entiers de la technique remplacés mensuellement, elles n'avaient pas pu réparer les dégâts qu'il avait subis dans cet hôtel de Memphis.

[Paige M]

William Gibson, Neuromancien

[bolgenstein]

Bravo !
A toi la main @Paige M