Altay a écrit : ↑ven. mars 17, 2023 8:56 pm
Sans être trop binaire, on peut aussi simplement prioriser et favoriser certains domaines.
On peut individuellement (ou dans les orientations de recherche publique), mais une fois la technologie développée et la boîte de Pandore ouverte, comment empêcher des entreprises de générer autre chose ?
(Même si là, ça s'est fait dans l'autre sens, on est parti d'images naturelles plus faciles avant de faire des choses utiles)
C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse. J'ai l'impression que tenter de juste interdire l'usage de l'IA dans l'art, c'est un pansement très temporaire (ça va être impossible à contrôler), et qui pose des questions sur la différence entre un outil acceptable et un outil non éthique. Peut-on décréter qu'un outil non éthique, c'est un outil tellement bon qu'il rend les gens obsolètes ? Est-ce que ça ne veut pas dire qu'on crée une difficulté artificiellement pour que les gens continuent à travailler ?
Pardon, ça part dans le domaine politique/actu, mais c'est dur de séparer les deux sur ce sujet.
Xyrop a écrit : ↑ven. mars 17, 2023 9:39 pm
Qu'importe l'opération technique/mathématique employée pour obtenir le résultat de la génération d'image, l'image générée est nécessairement une oeuvre dérivée des œuvres du corpus
Ne le prend pas mal, mais je pense que ça mériterait une source pour étayer cette affirmation. Pour moi, c'est un débat qui n'est pas tranché du tout sur le plan légal. Si on veut empêcher les IA d'apprendre à partir d'images sous copyright, mais continuer à autoriser les humains à le faire, il va falloir préciser la différence entre les deux d'une manière claire.
(Je n'ai rien contre l'idée, par ailleurs, même si comme je le disais plus haut je ne pense pas que ça résolve la question de l'obsolescence)