[Beyond the Wall] Le rivage des Syrtes

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Mildendo
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Re: [Beyond the Wall] Le rivage des Syrtes

Message par Mildendo »

CR de la partie du 7/12 (séance 03) par @orion&patchwork, merci à lui !

En fouillant le repère des contrebandiers et du Sorcier sur l’île de Vezzano, nous avons trouvé un anneau en forme de murène se mordant la queue, qui permet de nager sous l’eau. Nous avons également trouvé un message codé, sous la forme d’un carré de 6 lettres sur 6, permettant au lecteur d’une trame adéquate de déchiffrer le message :

V A R P E P
A L O L O L
E L R L O L
I T U R E E
N S R E S Z
N A O C U G

Après quelques tentatives infructueuses, nos héros se décident à regagner l'amirauté afin d’y interroger Tristano, lequel est au cachot sous la garde d’un homme de Marino.

Mener l’interrogatoire nécessite du doigté, car même à l’isolement, Tristano reste sous l’emprise de son mystérieux tatouage magique. Par un subtil jeu de questions successives, nos héros parviennent à identifier son maître comme un riche marchand du Souk Farghien. C’est au moment où Tristano se voit contraint par Urbino de révéler que le tatoueur occulte n’est autre que Cosimo Stracci, le marchand à la fortune aussi mystérieuse que ses allées et venues avec Maremma, que sa tête explose comme un fruit trop mûr, dévorée par le tatouage inscrit à la base de son cou.

C’est pourtant un Tristano mutique mais bien vivant que le geôlier, un broc d’eau à la main, aperçoit au fond de sa cellule après le départ de nos héros. Le gardien n’aura pas l’heur de constater que cette illusion ourdie par Allighieri est bien silencieuse, puisqu’ordre lui a été intimé par Genaro de ne pas communiquer avec ce dangereux prisonnier….

L’auberge de Tadeo Sforza, où Cosimo Stracci a ses quartiers lorsqu’il n’est pas à Marema comme c’est présentement le cas, est l’un des rares bâtiments en pierre du Souk. Tandis que Giuseppe y prend ses quartiers et arrose ses récents exploits d’un généreux pichet de ce vin de dattes qu’Orsenna envie aux Syrtes, une mystérieuse brume enserre l’auberge au soleil tombant. Celle-ci est trop propice à l’ascension du mur de l’auberge par Allighieri pour qu’elle soit le fruit du hasard. La chambre du tatoueur est vide, profane, mais sans doute marquée par un départ précipité. Attirent notre attention une feuille comme tirée d’un livre de comptes, comportant dates et sommes en regard, correspondant peu ou prou aux nuits sans lune pour ne pas penser à quelque lien avec les
contrebandiers de l’île de Vezzano, et un petit coffre en bois, dont la serrure forcée révèle une bourse de huit pièces d’or… Farghiennes !

C’est une pièce bien Orsennienne qui dénoue elle la langue du palefrenier de l’auberge pour nous guider vers Giorgio Pia, un pêcheur du souk membre du complot ayant averti Cosimo de la déroute de la fuite des contrebandiers et de la capture de Tristano.
Les pêcheurs et leurs enfants accueillent nos héros de regards inquiets et hostiles, et il faut un placage historique digne des plus grands joueurs de pelote orsenienne pour que Giuseppe n’intercepte la fuite de Giorgio, révélant au passage que le complice est lui aussi tatoué à la base du cou.
Pas de roleplay, ça ralentit les combats.
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