Début réel du compte-rendu de partie
A ma question "Qui fête son anniversaire parmi vos personnages?", le joueur d'Archibald lève la main en riant (puisque nous fêtions également l'anniversaire du joueur). Il hérite d'une relation :
Georges, son majordome. Et du rôle principal dans la scène suivante.
Bastion, 18 mars 1896, 21h00, Quartier de Hightower
Météo : vent froid et mordant.
Manoir de Lord Archibald Oaken
Les personnages des joueurs (ou
explorateurs dorénavant), tous passionnés de paranormal, sont les membres fondateurs du tout nouveau
Cercle de l’Étrange. Ils sont réunis ce soir pour une soirée chez Lord Oaken dans le quartier huppé de Hightower. Celui-ci tient à fêter en petit comité son anniversaire.
Alors qu'ils quittent la table, Georges, le majordome, annonce discrètement à monsieur que du cherry et des cadeaux l'attendent dans le petit salon. Les convives s'installent donc près de l'immense cheminée autour de leu ami.
~~ Archibald ~~~~ Cornelius ~~~~~~~ Sir Dawkins ~~~~~~~ Norman ~~~~~~ Pettigrew~~
~~~ (Sylvain )~~~~~~~~(Alain)~~~~~~~~~~~(Marc)~~~~~~~~~~~(Isis)~~~~~~~~~~(Nicolas)~~
L'ouverture des cadeaux se déroule, chaque explorateur offrant un objet particulier à son hôte. Nous en profitons alors pour improviser le métier de chaque personnage (ITO n'étant pas très prolixe à ce sujet) :
Pettygrew est horloger, et offre une superbe montre à gousset de sa fabrication à son ami.
Cornélius est archiviste et tend comme présent un livre tout aussi intrigant qu'illisible.
Sir Dawkins, explorateur imaginaire, tend à Archibald une carte au trésor censée être véridique. Et enfin,
Norman, brocanteur, offre une boule de cristal ayant appartenu à une diseuse avérée de bonne aventure.
- [Chaque joueur dépense une partie de son pécule de départ pour le cadeau (1 à 20 shillings selon sa générosité et ses moyens ; pécule improvisé puisque ITO stimule les explorateurs en les faisant démarrer leur carrière avec des poches vides. J'ai donc décidé que les roturiers ont 1d100 shillings de côté (1 shilling équivaut à une semaine de loyer ou d'alimentation médiocre). Les sirs et ladys ont 1d6 guilders d'économies (1 guilder = 100 shilings), plus un petit manoir. Et les lords ont 1d20 guilders de côté, plus une vaste propriété.]
Archibald de son côté annonce avoir dépensé la coquette somme de 10 Guilders (1000 fois ce qui reste dans la poche de Norman après avoir offert son cadeau...) pour s'offrir une entreprise : un réseau de maisons closes. Le premier exercice s’avérera intéressant sans qu'Archibald ait à s'en mêler.
- [Une nouvelle entreprise obtient 1d4 de gains contre 1d4 de pertes. La somme des deux permet tout simplement d'obtenir les résultats positifs ou négatifs. Le joueur ayant obtenu un résultat positif (qui rentre dans sa poche), l'entreprise survie et augmente d'un rang sans qu'il n'ait à faire quoi que ce soit (le test de la séance suivante se fera avec 1d6 positif et 1d6 négatif). Si le résultat avait été négatif, le joueur aurait du payer ou se charger personnellement d'arranger les choses. Sinon son entreprise aurait fait faillite.
Je suis parti du principe que le résultat est annoncé en début de séance. L'explorateur a ainsi la durée de la partie pour intervenir (ou décider de mettre la main à la poche).]
Georges intervient à nouveau, et rappelle à monsieur qu'une caisse est arrivé des colonies la veille. Pensant qu'il s'agit certainement d'un cadeau, le majordome l'a posé à côté des autres présents. A la demande d'Archibald, Georges ouvre la caisse clouée, écarte la paille qu'elle contient, et finit par dévoiler une lettre ainsi qu'un affreux masque afridi.
(Masque en bois, lanières de cuir, crins grisâtres en guise de cheveux, recouvert de boue séchée par endroits, odeur âcre persistante,
donne l’impression troublante de vous observer…)
(Autorités Impériales des Colonies Ivoiriennes
~ Commissariat Colonial de Bignerville ~
Le 25 octobre 1895
Monsieur,
Veuillez trouver ci-joint, la partie supérieure d’un masque afridi découvert près du corps de feu votre oncle, monsieur Edouard Dunvill. L’identité du défunt n’a pu être établie qu’avec difficulté, grâce à ses papiers d’identité qui étaient dans un piètre état. Sa mort semble remonter à plusieurs années, mais son cadavre n’a été découvert que tout dernièrement. Après enquête auprès des autorités compétentes, il s’est avéré que vous étiez le plus proche parent de monsieur Dunvill. C’est pourquoi nous vous faisons parvenir ce qui semble avoir été son dernier bien matériel.
Veuillez recevoir, monsieur, nos bien sincères condoléances.
Commissariat Colonial de Bignerville)
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