| Message:
Dans DD3.5 / D20 Modern, ils en tiennent compte au travers des incréments de portée.
En-dessous d'un incrément, pas de pénalité, sinon, -2 cumulatif au toucher par incrément complet, jusqu'à 10 incréments de portée.
Par exemple, avec un Beretta 92 qui a une portée de 40 ft :
0 Ã 40 ft : pas de malus
40+ Ã 80 ft : -2 au toucher
80+ Ã 120 ft : -6 au toucher
120+ Ã 160 ft : -12 au toucher
160+ Ã 200 ft : -20 au toucher
200+ Ã 240 ft : -30 au toucher
etc...
Le système Edge of Sword donne les données de dispersion pour chaque arme, ce qui donne, pour chaque distance et pour chaque taille de cible (tête, poitrine, main, ... il ne manque que la porte de grange!) un multiplicateur que tu appliques au résultat de ton jet de toucher avant de le comparer au seuil à atteindre pour toucher.
Par contre, personne ne tient compte de la perte de pouvoir vulnérant due à la distance...
Dommage, quand on sait que la .308 NATO typique (150 grains, vitesse à la bouche 2600 ft/s) perd 30% de sa vitesse, soit environ la moitié de son énergie, quand elle arrive sur une cible située à 400 m de la bouche du canon, soit à la distance normale d'engagement avec un M14 (M1A1 pour les civils).
Mais bon, vu le flou artistique qui gouverne les relations entre surface frontale (nominale et corrigée), vitesse d'impact, quantité de mouvement et énergie dissipée, cavité vulnérante (permanente et temporaire) et dommages rôlistiques...
Même les spécialistes de la ballistique terminale et/ou lésionelle ne sont pas foutus de se mettre d'accord entre eux, donc on peut négliger tout ce qu'on veut.
Et comme le disait Serge Olivier*, si une 14.5 Soviet rouillée localisée à la tête ne te tue pas sur le coup, elle te fera de toute façon crever du tétanos.
Licorne.
* Enfin, je crois que c'est lui... citation de mémoire de la critique de 3G3 (excellent supplément consacré matos à viander existant, ayant existé, pouvant exister, et allant exister édité par BTRC) parue dans un vieux Casus Belli. |
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