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Bon, tout commence le 16 juin 2005: un petit garçon d'origines italiennes viens au monde et ses parents ont la mauvaise idée de l'appeler avec un très courent nom italien: Niccolò. Mais les parents vivent en France et dans la lingue française n'existent pas les 'o' avec l'accent.
Le jour de la déclaration du nom, une femme de la mairie rencontre la heureuse maman pour lui demander le nom à enregistrer. La maman souligne au moins douze fois que sur la 'o' il y à l'accent (d'ailleurs elle marque un super accent sur la fouille).
Le jour convenu, la maman va chercher à l'hôpital l'acte de naissance de son petit, mais, difficile à le croire, le nom est mal écrit (tiens, il n'y a pas d'accent). La femme du guichet, appelle alors la femme de la mairie que, pour simplicité, nous allons appeler Deb(il)orah. Elle dit tout de suit qu'elle se rappelait de la maman et, avec beaucoup de bonne volonté, elle appelle la mairie. Au bout de dix minutes elle revient avec un grand souris de satisfaction: "Je sais pourquoi il n'y à pas l'accent: c'est pas possible de le mettre avec le système informatique."  Le mâchoire de la maman va arriver jusqu'au sol: elle cherche d'expliquer que même les claviers françaises ont l'accent, et une fois que Deb(il)orah comprend d'être complètement nul dans l'informatique elle jète la balle sur la mairie de Nanterre. 
La pauvre maman, alors, se rends à la mairie de Nanterre ou deux femmes et un mec la gardent deux heures pour lui expliquer plans d'astuces sur la loi française et sur leur dur travail. Ils montrent un article de loi qui souligne que les actes de naissance devant être rédigés en langue française.
La triste maman cherche de leur expliquer que, même si elle n'est que une pauvre italienne toute noir, elle sais, quand même, que dans la langue française il y a les accents et qu'il ne s'agit pas d'un caractère spécial et, par rapport à ça, la maman leur montre aussi l'extrait de loi ou c'est clairement écrit que les accents font partie de la langue française.
Au bout de deux heures arrive même le garçon qu'il a rédigé l'acte: il explique très naturellement qu'il n'avait pas vu la 'ò' sur le clavier et qu'il avait, donc, décidé de mettre un simple 'o'.
La maman, après deux heures de temps, un litre de sang, trois tons des larmes et une rivière de sueur (un peu comme une partie à ARMMME) décide de quitter ce lieu de con(nard)siderable sympa personnes, et de faire la seule chose qu'il le reste à faire: une cause au tribunal des grandes instances. 
Le jour d'après elle se rende au tribunal: elle explique la situation, elle compile au moine une dizaine des modules et finalement la dame du guichet lui explique que dans un mois elle aurais le bon nom.... QUOI!?! Un mois!?! La maman, blessé dans le cœur, cherche de faire comprendre à la dame que sans l'acte de naissance le bébé ne peut pas être enregistré à l'Italie, que la CAF va retirer la prime de naissance versée, que la secu va pas mettre le bébé sur la carte vitale (donc pas des remboursements), que la boite de papa e maman vont pas noter la naissance, que les parents vont, peut être, subir une crise cardiaque létale. La dame, très, très, très touchée par la situation, va noter le truc comme urgent en réduisent la pratique à 15 jours. 
Et, tah daaaahh, aujourd'hui, la maman à reçu, ENFIN, les actes de naissance avec le bon nom, après... 30 jours d'attente!!!!
Bref, histoire close, mais pphheefff, on a eu peur de ne pouvoir même pas rentrer à l'Italie pour les vacances.
Hasta la pasta
Francesca, une ton de lettre à envoyer |
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