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Retournez, retournez, il en restera toujours quelque chose...
oui, mais si l'europe nous avait donné ces 5,5% dès le début, sans rechigner, sans nous faire comprendre que ça n'est pas possible (d'ailleurs, en passant, l'idée selon laquelle ça pourra être négocié n'a été sortie que dans l'espoir de sauver un oui décidemment bien faible, jamais comme une éventualité réaliste puisque de toute façon, de nombreux pays étaient contre).
Si, donc, on nous avait donné cette réduction, peut-être que le oui aurait gagné. Donc, si le non est passé, c'est la faute à l'europe !
(évidemment, ce message est stupide. Pas loin d'être aussi stupide que les argumentaires des partisans décus du oui, c'est pourquoi je n'ai aucune honte à l'écrire comme ça)
Concernant la TVA et son ressort "européen", cela confirme ce que je pense : l'europe a décidé de s'engager dans une politique libérale en s'assurant que certains leviers ne peuvent pas être manipulés par les politiques, et en faisant en sorte que seul le levier favorable à la logique libérale (la baisse de l'impôt sur le revenu) reste actif et possible pour les pays. En fait, je ne voulais pas le croire jusqu'à ce que j'en obtienne confirmation en fouillant dans les textes et les attitudes politiques : toutes les alternatives ont été systématiquement et méticuleusement rendues impossibles sans que nous ayons notre mot à dire. Même le coup du "si vous votez non, vous gardez une politique (encore plus) libérale avec le traité de Nice" indique cette volonté...
En clair : comment mettre l'adversaire dans une situation de fourchette (aux échecs). Quel que soit le mouvement, tu perds. |
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