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Encore un qui arrive après la guerre.
Pour moi, il ne fait que résumer ce que disent les défenseurs de la musique crient dans les bois depuis très longtemps. Mais reprenons puisque j'ai un peu de temps devant moi.
> "Réclamer la baisse de la TVA sur le disque n'équivaut-il pas à mener une bataille désormais d'arrière garde?", s'interroge-t-il, estimant que "le CD est une technologie dépassée" et que "se battre pour lui paraît un combat perdu d'avance". <
Connerie ! Déjà, moi personnellement de moi même, collectionneur comme je suis ça me fait mal au cul de m'entendre dire ça. Mais autrement, plus objectivement, c'est faux. D'une part la dématérialisation de la musique à encore du chemin à faire tant au niveau législation [quid de la revente ? du passation de droits ? de l'occasion ? etc...], que mentalité [tu as de la musique mais ne possède rien en fait]. D'autre part, il n'y à pas vraiment de technologie remplacante existante actuellement au modèle physique de stockage de la musique. Les SACD, Blue ray ddisc and co ne sont que des évolutions techniques et nécessite en plus pour en profiter un investissement matériel assez lourd alors que la transition du vynil/cassette ne se faisant qu'en changeant le lecteur.
> Au passage, il relève que "lorsque la TVA est passée jadis de 33% à 18,6%, les prix payés par le consommateur, eux, n'ont baissé que de 8%" <
Il me semble que c'est vrai, hélas, mais c'est plus un vague souvenir qu'une réalité, néanmoins une baisse de prix ne venant pas du vendeur serait de toutes façons un bénéfice pour tout le monde.
J'ai pour l'exemple fait une commande HT de 12.95€ cette nuit, ça nous donne 2.54€ de taxe à 19.6% et 0.71€ à 5.5%, multiplions ça par la vingtaine/trentaine de disque que j'achète chaque mois et devinez ou je réinvestirais les économies éfféctuées ?
Et même si la baisse n'était pas repercutée dans sa totalité, ce serait un à deux euros d'économisé sur chaque disque vu que mon exemple se situe dans la fourchette basse du prix des disques.
> "J'ai mené une enquête pour savoir pourquoi les jeunes piratent", explique-t-il, "la réponse est limpide: les disques sont trop chers et certains titres ne sont plus disponibles que sur internet". <
Bon, son enquète, on est sait rien dans les détails mais globalement il à raison, et je dis globalement parce que ce que moi j'ai remarqué [oué, oué, j'ai aussi mené une enquète moi !] c'est que ce sont les prix des majors et des groupes [à l'opposé des artistes solos home-studio] qui sont plus chères, mais je ne saurais dire avec quelle rapport entre eux. Constatation aisement faisable dans le milieur de la musique éléctronique ou une seule personne avec un minimum de matériel peut produire tout en disque en ne passant que par la case ingénieur du son pour le mixage définitif, ça aide.
Je sais que les labels indés de musique éléctro pratique des prix avantageux la plupart du temps, ai rarement payé un disque plus de 18€, même à la Fnac.
> M. Devedjian fustige l'attitude "des responsables du secteurs (qui) considèrent depuis des années qu'il est plus profitable pour eux de fabriquer des vedettes pour vendre des disques". Et de s'exclamer: "ça n'a strictement rien à voir avec l'internet et la piraterie!" <
Là, il à raison, ça n'a strictement rien à voir 
Pantalonnade. (C'est un autre débat)
> Evoquant le téléchargement légal et payant sur internet, le ministre de l'Industrie "constate que les prix de vente en ligne sont encore trop élevés" puisqu'ils atteignent pratiquement ceux d'un CD. <
C'est exact, le prix d'un euro/dollar par morceaux est abusif (sauf si on achète que du GY!BE mais c'est pas possible  ).
Mais il faut savoir, et expliquer cela est un de mes recents petits plaisirs, que les sites de ventes online et Itunes surtout ont tout fait à l'envers.
Basé sur un article des crypto-fascistes  de chez Downhillbattle
Au lieu de s'arranger avec les artistes pour vendre leur musique directement et à prix coutant [cela semble néanmoins difficile à faire, je l'avoue], ces flemmards ont tout simplement passé des accords avec les majors, rajoutant un intermédiaire supplémentaire, inutile de se demander d'ou vient le prix.
Mais ce n'est pas la seule raison, ils abusent un point c'est tout.
Comparez les prix entre Itunes (qui vent à la pièce des morceau avec DRM) et allofmp3 (qui vend au poids à 1c du mega je crois avec choix du format et de l'encodage de chaque morceau sans DRM), ce dernier ayant des problèmes de droits pour vendre en toute quiétude hors de russie cela dis.
> "Voilà pourquoi je me pose la question: qui fait mal son métier dans cette affaire?", enchaîne-t-il. <
J'ai deux autres questions, "Qui achète mal ?' et 'Qui à une mauvaise mentalité ?'.
Et un autre coup de gueule en forme de question, qui va se débarrasser de 60% de ses artistes sous pretexte qu'ils ont vendu moins de 25000 disque l'an passé ?
Yahoo news
Sur ce.
RaZ, qui ne décolèrera pas sur ce sujet avant longtemps. |
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