En fait, pour cette fois, les journalistes ont correctement fait leur travail et rapporte le travail original sans trop inventer.

Il s'agit bel et bien d'un ordinateur à ADN, dans le sens qu'il s'agit d'un morceau d'ADN fabriqué artificiellement, capable dans une cellule cancéreuse particulière de détecter les symptomes d'un cancer et d'en arriver à la conclusion de délivrer un médicament anticancéreux.

Le même ordinateur à ADN, dans une cellule non cancéreuse ne prendra aucune décision et ne fera rien (ce qui tombe bien vu que la plupart des drogues anticancéreuses sont des poisons).

Il s'agit donc d'un système capable de prendre une décision (donner ou pas du médicament) en fonction de son environnement.

Les liposomes dont tu parles pourraient bien sûr être utilisés pour faire pénétrer  les "ordinateurs", ou les automates dans chaque cellule.

Mine de rien, ils ont mis au point quelque chose de vraiment facinant et impressionant...

Outre la thérapie on peut imaginer s'injecter des molécules qui boosterait notre organisme en cas de stress, ou qui délivreraient des drogues inhibitrices de douleur. Effets secondaires limités (juste quand et ou c'est nécessaire) et adaptabilité du système (qui détermine lui-même la dose juste!).

Eric.

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