>Au fond ma réponse serait quelque chose dans le genre: Puisque je suis ce que je suis, comment ne pas m'apprécier, ne serait-ce un minimum, puisque je ne suis que ce que je veux bien être au fond...

Bof, sommes nous vraiment libres d'être ce que nous souhaiterions ? Avons nous réellement toujours eu le choix ou la liberté de devenir ce que nous sommes ?

Sans tomber dans les excès d'un déterminisme absolut, je ne pense pas qu'il y ai vraiment une réelle liberté à ce sujet. Je n'ai pas choisi le milieu dans lequel j'ai vécu, je n'ai pas choisi l'éducation que j'ai reçue, ma vie quotidienne regorge d'éléments qui font obstacles à la concrétisation de mes aspirations, moi même je n'ai pas toujours les capacités morales, physiques ou matérielles pour accomplir ce que je souhaiterais. D'ailleurs ai-je seulement une vision claire et limpide de ce que je voudrais et des moyens nécessaires pour l'atteindre ?

Dès lors, il est facile d'en arriver à ne pas aimer l'homme qu'on est devenu, tant cet homme a été influencé par des facteurs extérieur à sa volonté.

>Oui, je pense que je m'aime, mais je pense que l'on s'aime tous, d'une manière ou d'une autre, ne serait ce parce que l'on vit encore...

Sans aller nécessairement jusqu'au suicide, je crois que le manque d'amour propre est une cause de dépression très fréquente. Il ne faut pas le négliger.

>De plus rien que de répondre à cette question est une preuve de notre amour pour nous même, non?

Je ne vois pas très bien en quoi on peut poser une telle affirmation. Le fait de me poser un thermomètre sous le bras ne prouve pas que je sois en bonne santé.

>Dans le fond tant qu'il y a de l'égo, il y a de l'amour de soi, or nous sommes tous égo...

Mais tout les égo ne sont pas égaux justement, c'est bien là le problème

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