Message:
>J'en ai entendu plein des "j'arrète quand je veux". Le
problème c'est qu'en général "je veux pas".<
Alors c'est pas un problème...
>Mais je me suis toujours demandé si, même plusieurs semaine ou mois, on ne ressent pas une sensation de manque.<
Je peux pas dire, chaque fois que je bois pas pendant une durée prolongée (15 jours????) je me remet à boire avant de l'éprouver cette sensation (vaut mieux prévenir que guérir).
>En plus on peut ne pas en "avaoir besoin" mais en avoir "tellement envie".<
Ben ouais... Il y en a qui vivent selon leurs besoins, d'autres selon leurs envies... Oui, bon il y a les moyens qui entrent en jeu aussi...
>Il faudrait voir ce que donne l'alcool avec les mêmes concentrations. Si ça se
trouve on en crèverait sur le coup.<
Je suis persuadé que des injections d'éthanol en intravéneuse dans des proportions simialaires à celle de l'héroine sont beaucoup plus létales...
>Oui, je pense en effet que le conditionnement et le mode d'administration
(ingérer plutôt qu'injecter) y sont pour beaucoup. A mon avis, culturellement,
c'est du au fait que l'on a de l'alcool une approche traditionnellement
alimentaire alors que pour les drogues plus récente on a une approche chimique,
qui va droit à l'essentiel (se shooter) avec des mode d'administration plus
efficace dans cette optique et pas ou peu de fioriture pour le reste (on ne
goûte pas de la coke ou de l'héro comme un vin ou un spiritueux).<
Plus jeune, j'ai "sniffé" de l'alcool (du rhum que tu fais chauffer, tu aspires les vapeurs). Mon ex avait consommé de l'absinthe je crois a travers les pores de la peau (je ne me rappelle plus la méthode, mais elle me l'avait conseillée, il n'y avait pas de gueule de bois (quoique je n'ai jamais eu de gueule de bois avec de l'absinthe (enfin, je crois pas))).
Booga |