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Le problème des majors du cinéma est pour moi qu'elles ont du mal à évoluer.
Elles étaient jusque la présentes sur des marchés ou elles dégagaient des marges confortables (dvd ..) faute de réelle concurrence (par nature, je ne vais pas acheter un DVD de florent pagny au lieu d'un DVD de rammstein juste parcequ'il est moins cher).
Pour les majors américaines du cinéma, le DVD est aujourd'hui la principale source de revenu.
Or d'un coup est venu déboulé internet et les divx.
Ce n'est pas vraiment comparable aux cassettes dans la mesure ou on choisit le film que l'on veut, que l'on a pas besoin d'un suport vierge et que l'on trouve des choses qui ne sont pas forcémment sorties dans notre pays.
A coté de cela nous avons des produits cher (à 20€ le dvd) et qui ont des délais de sortie parfois long (6 mois légalement mais certains produits mettent des plombes à sortir en zone 2).
Cela ne m'étonne pas qu'il y ait piratage.
Maintenant si on regarde la réaction des majors, ca a été le marteau juridique et le lobbying massif envers les politiques (c'est dans la droite ligne de la taxe sur les supports numériques qui de fait reconnait le piratage comme une pratique courant mais passons ...).
Ils n'ont pas essayé de baisser leur prix , de raccourçir les délais de sortie, que ce soit en interne ou en faisant pression pour diminuer les délais légaux.
Et surtout ils sont complètement à la masse sur ce qui me semble l'ultime arme contre le piratage : la video on demand (VoD pour les intimes).
Le principe est simple, on paye pour avoir le droit de voir un film (une fois, deux fois, durant 24h, par forfait ...)
L'avantage par rapport au divx : légal, qualité et débit certifiés, possibilité de services associés.
Et surtout, vu qu'on ne paye par exempe que pour une séance et que le cout de distribution est bien plus faible qu'un support physique comme un DVD, ca peut se faire pour 2 ou 3€.
Simplement les majors ont peur de cannibaliser le marché du DVD qui reste très rentable malgré le piratage.
Ils ne prennent donc pas volontairement les mesures nécessaires pour endiguer le piratage à la source car elles savent qu'elles sont en ce moment dans un marché oligopolistique ou leur taux de marge est anormalement élevé et que résoudre le problème passerait par une normalisation de ce marché.
Mais bon rien ne saire de désespérer, peu importe les recours légaux, la crise va à mon avis commencer à gonfler jusqu'à ce que cela pèse grandement sur lers perfomances comme les majors musicales et on verra alors fleurir des sites cinéma sur le modèle de Itune pour la musique.
C'était les prévisions de M Soleil. |
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