Au pied du mur donc
A n'y plus rien voir, en fait.
A l'ombre du nombre
En troupeaux de solitudes
Evidemment
Etre avec tous ces gens
C'est être seul
Evidemment
La quiétude, les murmures
Les bulles personnelles
Et courir
D'échangent en accrochages
Moi sur toi
Juste nos corps, pas nos languages
En d'onanistes partages

Je ne croise pas ton regard
C'est mon reflet
Si parfait en ton déséspoir
Je me sens meilleur
Lorsque tu broies du noir

Le carnage de ces luttes
Seul et pourtant
Je ne suis que par vous/toi
Que tu sois la une, la deux
Ou le trois

Le carnage du minable
En somme

Et qu'importe si je tremble
Si j'ai froid
Je ne suis qu'une infime part de Toi
Qui ce soir, geint

Demain, un autre.



RaZ

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