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Topic: test...
Posted by: Booga, MeMePlexer at mar. 08 juil. 2003 18:01:17 CEST

Keywords: Est-ce que ça passera la censure????

Message:

Ceci est un extrait de "L'histoire de Juliette" de Donation Alphonse François, Marquis de Sade. C'est précisemment un extrait du premier chapitre: (enjoy)


Euphrosine, elle avait quinze ans lorsque je me liai avec elle ; et elle était depuis dix-huit mois l'élève de Mme Delbène, lorsque l'une et l'autre me proposèrent d'entrer dans leur société, le jour où je venais d'entrer dans ma treizième année. Euphrosine était brune, grande pour son âge, fort mince, de très jolis yeux, beaucoup d'esprit et de vivacité, mais moins jolie, bien moins intéressante que notre supérieure.

Je n'ai pas besoin de vous dire que le penchant à la volupté est, dans les femmes recluses, l'unique mobile de leur intimité ; ce n'est pas la vertu qui les lie, c'est le foutre ; on plaît à celle qui bande pour nous, on devient l'amie de celle qui nous branle. Douée du tempérament le plus actif, dès l'âge de neuf ans j'avais accoutumé mes doigts à répondre aux désirs de ma tête, et je n'aspirais, depuis cet âge, qu'au bonheur de trouver l'occasion de m'instruire et de me plonger dans une carrière dont la nature précoce m'ouvrait déjà les portes avec autant de complaisance. Euphrosine et Delbène m'offrirent bientôt ce que je cherchais. La supérieure, qui voulait entreprendre mon éducation, m'invita un jour à déjeuner... Euphrosine s'y trouvait ; il faisait une chaleur incroyable, et cette excessive ardeur du soleil leur servit d'excuse à l'une et à l'autre sur le désordre où je les trouvai : il était tel, qu'à cela près d'une chemise de gaze, que retenait simplement un gros nœud de ruban rose, elles étaient en vérité presque nues.

- Depuis que vous êtes entrée dans cette maison, me dit Mme Delbène, en me baisant assez négligemment sur le front, j'ai toujours désiré de vous connaître intimement. Vous êtes très jolie, vous m'avez l'air d'avoir de l'esprit, et les jeunes personnes qui vous ressemblent ont des droits bien certains sur moi... Vous rougissez, petit ange, je vous le défends ; la pudeur est une chimère ; unique résultat des mœurs et de l'éducation, c'est ce qu'on appelle un mode d'habitude ; la nature ayant créé l'homme et la femme nus, il est impossible qu'elle leur ait donné en même temps de l'aversion ou de la honte pour paraître tels. Si l'homme avait toujours suivi les principes de la nature, il ne connaîtrait pas la pudeur : fatale vérité qui prouve, ma chère enfant, qu'il y a certaines vertus qui n'ont d'autre berceau que l'oubli total des lois de la nature. Quelle entorse on donnerait à la morale chrétienne, en scrutant ainsi tous les principes qui la composent ! Mais nous jaserons de tout cela. Aujourd'hui, parlons d'autre chose, et déshabillez-vous comme nous.

Puis, s'approchant de moi, les deux friponnes, en riant, m'eurent bientôt mise dans le même état qu'elles. Les baisers de Mme Delbène prirent alors un caractère tout différent...

- Qu'elle est jolie, ma Juliette ! s'écria-t-elle avec admiration ; comme sa délicieuse petite gorge commence à bondir ! Euphrosine, elle l'a plus grosse que toi... et cependant à peine treize ans.

Les doigts de notre charmante supérieure chatouillaient les fraises de mon sein, et sa langue frétillait dans ma bouche. Elle s'aperçut bientôt que ses caresses agissaient sur mes sens avec un tel empire que j'étais prête à me trouver mal.

- Oh, foutre ! dit-elle, ne se contenant plus et me surprenant par l'énergie de ses expressions. Sacredieu, quel tempérament ! Mes amies, ne nous gênons plus : au diable tout ce qui voile encore à nos yeux des attraits que la nature ne nous créa point pour être cachés !

Et jetant aussitôt loin d'elle les gazes qui l'enveloppaient, elle parut à nos regards belle comme la Vénus qui fixa l'hommage des Grecs. Il était impossible d'être mieux faite, d'avoir une peau plus blanche... plus douce... des formes plus belles et mieux prononcées. Euphrosine, qui l'imita presque tout de suite, ne m'offrit pas autant de charmes ; elle n'était pas aussi grasse que Mme Delbène ; un peu plus brune, peut-être devait-elle plaire moins généralement ; mais quels yeux ! que d'esprit ! Émue de tant d'attraits, vivement sollicitée, par les deux femmes qui les possédaient, de renoncer comme elles à tous les freins de la pudeur, vous croyez bien que je me rendis. Au sein de la plus tendre ivresse, la Delbène m'emporte sur son lit et me dévore de baisers.

- Un moment, dit-elle, tout en feu ; un instant, mes bonnes amies, mettons un peu d'ordre à nos plaisirs, on n'en jouit qu'en les fixant.

A ces mots, elle m'étend les jambes écartées, et, se couchant sur le lit à plat ventre, sa tête entre mes cuisses, elle me gamahuche pendant qu'offrant à ma compagne les plus belles fesses qu'il soit possible de voir, elle reçoit des doigts de cette jolie petite fille les mêmes services que sa langue me rend. Euphrosine, instruite de ce qui convenait à Delbène, entremêlait ses pollutions de vigoureuses claques sur le derrière, dont l'effet me parut certain sur le physique de notre aimable institutrice. Vivement électrisée par le libertinage, la putain dévorait le foutre qu'elle faisait à chaque instant jaillir de mon petit con. Quelquefois elle s'interrompait pour me regarder... pour m'observer dans le plaisir.

- Qu'elle est belle ! s'écriait la tribade... Oh ! sacredieu, qu'elle est intéressante ! Secoue-moi, Euphrosine, branle-moi, mon amour ; je veux mourir enivrée de son foutre ! Changeons, varions tout cela, s'écriait-elle le moment d'après ; chère Euphrosine, tu dois m'en vouloir ; je ne pense pas à te rendre tous les plaisirs que tu me donnes... Attendez, mes petits anges, je vais vous branler toutes les deux à la fois.

Elle nous place sur le lit, à côté l'une de l'autre ; par ses conseils nos mains se croisent, nous nous polluons réciproquement. Sa langue s'introduit d'abord dans l'intérieur du con d'Euphrosine, et de chacune de ses mains elle nous chatouille le trou du cul ; elle quitte quelquefois le con de ma compagne pour venir pomper le mien, et recevant ainsi chacune trois plaisirs à la fois, vous jugez si nous déchargions. Au bout de quelques instants la friponne nous retourne. Nous lui présentions nos fesses, elle nous branlait en dessous en nous gamahuchant l'anus. Elle louait nos culs, elle les claquait, et nous faisait mourir de plaisir. Se relevant de là comme une bacchante :

- Rendez-moi tout ce que je vous fais, disait-elle, branlez-moi toutes les deux ; je serai dans tes bras, Juliette, je baiserai ta bouche, nos langues se refouleront ... se presseront... se suceront. Tu m'enfonceras ce godemiché dans la matrice, poursuit-elle en m'en donnant un ; et toi, mon Euphrosine, tu te chargeras du soin de mon cul, tu me le branleras avec ce petit étui ; infiniment plus étroit que mon con, c'est tout ce qu'il lui faut... Toi, ma poule, continua-t-elle en me baisant, tu n'abandonneras pas mon clitoris ; c'est le véritable siège du plaisir dans les femmes : frotte-le jusqu'à l'égratigner, je suis dure... je suis épuisée, il me faut des choses fortes ; je veux me distiller en foutre avec vous, je veux décharger vingt fois de suite si je le puis.

Ô Dieu ! comme nous lui rendîmes ce qu'elle nous prêtait ! il est impossible de travailler avec plus d'ardeur à donner du plaisir à une femme... impossible d'en trouver une qui le goûtât mieux. Nous nous remîmes.

- Mon ange, me dit cette charmante créature, je ne puis t'exprimer le plaisir que j'ai d'avoir fait connaissance avec toi ; tu es une fille délicieuse ; je vais t'associer à tous mes plaisirs, et tu verras qu'il est possible d'en goûter de bien vifs, quoiqu'on soit privé de la société des hommes. Demande à Euphrosine si elle est contente de moi.

- Oh, mon amour ! que mes baisers te le prouvent ! dit notre jeune amie en se précipitant sur le sein de Delbène ; c'est à toi que je dois la connaissance de mon être ; tu as formé mon esprit, tu l'as dégagé des stupides préjugés de l'enfance : c'est par toi seule que j'existe au monde ; ah ! que Juliette est heureuse, si tu daignes prendre d'elle les mêmes soins.

- Oui, répondit Mme Delbène, oui, je veux me charger de son éducation, je veux dissiper dans elle, comme je l'ai fait dans toi, ces infâmes prestiges religieux qui troublent toute la félicité de la vie, je veux la ramener aux principes de la nature, et lui faire voir que toutes les fables dont on a fasciné son esprit ne sont faites que pour le mépris. Déjeunons, mes amies, restaurons-nous ; lorsqu'on a beaucoup déchargé, il faut réparer ce qu'on a perdu.

Un repas délicieux, que nous fîmes nues, nous rendit bientôt les forces nécessaires pour recommencer. Nous nous rebranlâmes... nous nous replongeâmes toutes trois, par mille nouvelles postures, dans les derniers excès de la lubricité. Changeant à tout moment de rôle, quelquefois nous étions les épouses de celles dont nous redevenions l'instant d'après les maris, et, trompant ainsi la nature, nous la forçâmes un jour entier à couronner de ses voluptés les plus douces tous les outrages dont nous l'accablions.




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