Message:
Le demontage de tete à l'alcool c'est hors de question en ce qui me concerne.
J'ai toujours trouvé debile de s'assomer jusqu'a plus pouvoir penser, mon instinct me survie me crie que c'est dans ces moments là que tu peux te faire les pires trucs (comme te suicider, te tuer ma megarde ou pire te marier) et que c'est certainement pas comme ca que trouvera les solutions ou le reconfort.
En gros tout mon etre s'active à me defendre de la depression:
- mon ego surdimmensionné m'interdit de m'effondrer comme une merde.
- mon mepris des gens qui entretiennent leur propre maletre m'interdit d'en faire autant.
- ma soif de contact humain m'interdis de rester plus de trois jours sans voir du monde.
- mon sens paternel m'interdit de me mettre en situation de ne pas remplir mon devoir envers rico.
- et mes fantasmes d'heroisme me poussent à regarder les situations objectivement et à declarer : "quand on est tout en bas y'a plus qu'a remonter".(bon ok ma meilleure amie dis que j'ai volé la part d'optimisme de la moitié de la planete)
Dans les plus grands moments de blues que j'ai traversé je me souviens surtout avoir eu tres peur (de pleins de choses), m'etre isolé, assis a meme le sol et ecouter mes cd favoris. On trouve toujours le disque qu'il faut pour remonter la pente sur le moment.
Pour le plus long terme reste l'option "les autres", rencontrer de nouvelles tetes (merci les forums ou les site de rencontres) et s'attacher à resoudre les problemes des autres. Ca occupe, ca donne de bons contacts et ca remplie la vie en bien.
On ne deprime vraiment que lorsqu'on cesse de perdre de vue qu'on est seul responsable de son bonheur (mais pas de son malheur), celui qui deprime doit recevoir de l'affection et de l'attention pour recharger ses batteries, et admettre qu'il doit s'ateler lui-meme a rendre sa vie belle envers et contre tout.
Sans doutes ai-je été trop menagé par la vie pour connaitre la vrai deprime puisque je ne l'ai jamais atteinte mais le seul souvenir des choses insuportables auquels les etres qui me sont chers ont fait face suffira toujours a me faire taire avant d'oser dire que je suis anéhantie.
Je ne connaitrais jamais pire souffrance qu'eux, tout au plus la meme et je ne me la souhaite pas! Alors ne pas y faire face à mon tour ca serait insulter leur douleur et franchement c'est pas concevable.
Quand ta lete qui tourne de douleur et que tout s'est effrondré si ton coeur bat toujours dans ta poitrine c'est que la vie continue, sans plus de raison qu'elle avait commencé.
Bou |