| Message:
> 1) La fortune de ceux qui ont tout valorisé en dollard à sacrement
> baissé quand il s'agit d'acheter en euros. Comment restaurer cela ?
> Faire monter le prix du baril.
Erreur, cher Président...
a/ on n'achète pas en euros (sauf en Europe, c'est à dire quelque part où l'on n'a rien valorisé en dollars, ce qui est d'ailleurs en train de nous faire crever puisqu'on a des coûts en euro sur-évalués et des payements en dollars sous-évalués), mais en dollars, et un dollar vaudra toujours un dollar, ni plus, ni moins, quel que soit son taux de conversion en euro.
b/ faire monter le prix du baril serait suicidaire pour ces personnes, car, aujourd'hui, le dollar n'est plus convertible en or, mais en pétrole.
Or, faire monter le cours du pétrole reviendrait à réduire encore plus la valeur de leurs pactoles.
> 2) Faire monter le prix du baril quelqu'en soit la raison est une bonne
> idée pour eux.
Erreur derechef, cf. a/ et b/ ci dessus, ainsi que c/ ci-dessous
c/ un pétrole cher implique une énergie chère, puisque la production mondiale d'énergie est largement dépendante du pétrole (et ce ne sont pas les deux éoliennes et trois panneaux solaires installés dans ton champ qui feront changer ça...). Une énergie chère engendre des coûts de production industriels élevés, des coûts de transport élevés, et, donc, un engorgement économique qui ne peut mener qu'au chômage keynesien (quand l'offre est plus importante que la demande, bien que les prix soient au plus bas) ainsi qu'à son remède, l'inflation (mais ça, Trichet ne veut pas en entendre parler, contrairement à son homologue étasunien). Qui, à leur tour, vont éroder un peu plus la valeur du pactole de ceux qui ont des fortunes en dollar (mais aussi de ceux qui ont des fortunes en euro, en yen, en rouble, en maravedis, ... car l'inflation sera mondiale).
Licorne,
qui n'a pas dormi pendant ses cours d'économie en école d'ingé. |
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