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c'est qu'à mon avis, l'entrepreneur cupide qui privilégie avant tout son derrière avant le service à ses clients ...
ce n'est pas celui qui va se faire couler. au contraire. c'est celui qui va, ayant moins de scrupules, faire des trucs plus "juteux" que celui qui s'y interdit parce que c'est immoral
donc au final, c'est lui qui va obtenir le marché, dont l'entreprise va croitre, etc...
tu pars du pricnipe que "le marché" aura un rôle de balance morale, en punissant les "méchants" et en récompensant ceux qui font bien leur travail. Que je sache, le "marché" a ce rôle en théorie (c'est le principe de concurrence: il faut faire "le mieux" pour réussir) mais cela n'a jamais fonctionné comme cela en pratique
de plus, singer la bureaucratie et le fonctionnariat en disant que ce sont tous des feignants corrompus qui, une fois le concours passé, se posent bien tranquillement sur leur cul, c'est a peu près aussi abérrant que d'estimer que tous les patrons sont des usuriers cupides et infâmes
A mon sens, y'aura des cons partout, c'est sûr. A partir du moment ou quelqu'un a accès à beaucoup d'argent et de pouvoir, qu'il soit un élu ou un et la nature humaine (et des sociétés humaines) est ainsi faite qu'un quelconque déséquilibre aura naturellement tendance à s'accentuer: chacun voulant le mieux possible pour lui (et par extension ses proches) au détriment, si necessaire, des "autres", une fois que l'équilibre est rompu (et il l'est toujours: toute société produit son élite) cela va, naturellement en empirant
aucune entreprise n'a pour but de contrebalancer cet état de fait (ni de jouer pour cela dit), une entreprise a pour but, actuellement, d'être rentable. bien plus que de produire des biens et des services, elle doit produire du chiffre d'affaire et du bénéfice. Sur ce principe, met en charge une boite de faire qqch, il n'y a que peu de chances qu'elle le fasse au mieux pour les usagers. contrairement à l'état
Après, bien sûr, il faut lutter contre les abus. mais de là à dire que la gestion par l'état sera de facto pire que celle d'une boite, je croie qu'il y a un pas que tu franchis allègrement |