| Message:
Je rappellerais ici que les enseignant du privé sont payés par l'éducation nationale, je sais cela parait étrange mais c'est français. DONC si on dégageait des impôts des familles le coût de l'éducation et que les enseignants du privé soient payés par le privé et pas par les impôts le coût serait forcément plus cher.
>>Le père en question aurait les moyens de payer l'école de son mome car 1: il ne payerais pas les impôts correspondant,
Pas sure voir ma démonstration ci dessus.
>> et 2: une école existerait qui fournirai une éducation dans ses moyens. Tout comme tu peux acheter une paire de godasses mémé si tu es au chômage: c'est pas parce que les Gucci's sont hors de prix que personne ne peut avoir de chaussures...
Attention à la rhétorique ou au sophisme mon cher, rien ne prouve que TOUS les pères de la même commune ou quartier aient les mêmes revenus. Il y a déjà des problèmes de places dans les régions sous urbanisées ET dans certaines zones SUR-urbanisées que je ne comprends pas cet argument. Ou plutôt la comparaison, une paire de chaussure quand tu n'as pas les moyens tu cherche plutot à les faire durer, difficile de faire cela pour l'éducation.
De plus, il existe déjà de façon larvé et non avoué une hiérarchie dans les écoles y compris les publics, ie les élèves n'ont pas les même chances venant d'une école plutôt que d'une autre. Tout le monde souhaiterait la meilleur éducation possible pour ses enfants, mais il faut bien avouer que cela n'existe pas et serait (de part la réalité actuelle française) impossible suivant tes arguments, mais tu le verras sans doute très vite. De plus il est prouvé que les enfants de famille plus riche, réussissent un peu mieux jusqu'à un diplôme cléf (comme le bac ou un CAP/BEP)mais plus loin c'est vraiment les qualités intellectuels qui se détachent et cela malgrès le fait que de très brillants étudiants doivent sacrifier quelques points aux résultats pour allez bosser juste pour pouvoir faire des études.
De plus la réalité des faits (ce qui gene d'ailleur les "gens biens" qui considèrent les LEP comme des sous écoles) nous dit que les titulaires d'un BEP ou CAP trouvent très vite un job... alors que le fils de bonne famille qui fait psycho ou littéraire ou une grande école de commerce (ce qui semble au yeux de ces familles plus noble) on beaucoup plus de mal à s'integrer au monde du travail
Stéphane |
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