All Flesh must be Aware

Avant de commencer la lecture il faut savoir certaines choses :
- Le rédacteur de ce texte souffre de problèmes de "mocalisation" et souvent il a des rechutes
- Les mots entre guillemets sont généralement des mots anglais dont l'auteur cherche la traduction
- Ce que les personnages appellent "Fans de Stalone" sont des Zombies qui se nourissent de chaire humaine
- L'auteur de ce scénario est Edgecrusher... mais il ne peut pas être tenu pour responsable des actes de ses joueurs...
 

Notre histoire commence en 18 P J.C. (18 ans après la sortie du premier film de Jean Clod) dans la charmante petite ville de Mons.

En effet, cette ville à le privilège d’abriter l’Awarness Club qui regroupe les plus fervents des fans de Jean Clod, la Movie Star… que dis je, THE Movie Star !

Le noyau dur du club est composé de José Causal, appelé J.C., Helmut (que tout le monde appelle Jissé pour une raison inconnu), d’un ancien Junkie que la drogue a rendu un peu foufou et qui ne se rappelle plus trop comment il s’appelle et de Jacques Cïtémonpéï (jakitémaméson…) qu’on appelle rarement.

Leur amour pour Jean Clod est inflexible et lorsqu’on les regarde on croit voir en chacun une des multiples facettes de leur idole, de leur maître.

José est Jean Clod dans Universal Soldier, dans Sudden Death, dans Nowhere to run ou Cyborg…. C’est un survivaliste qui maîtrise à la perfection toutes les armes du simple pistolet au lance flamme en passant par tout ce qui coupe, troue ou écrase… C’est un Esthète…

Helmut est un vigile raciste qui travaille à la matraque. Plus primale, c’est un caillou brut, il est Jean Clod dans Rue Barbare, dans No Retreat No Surrender, dans Lionheart ou The Quest… C’est un Poète…

Le junkie est sortie des affres de la drogue mais les acides ont laissés des séquelles (c’est peut être l’origine de son accent suisse ?). D’un autre coté ses sens ont été ouverts à de nouvelles perceptions. Il a maintenant atteint un niveau de conscience au delà de l’humain normal, il est Jean Clod dans Mortal Combat, Donjon et Dragon, Xéna la Guerrière ou Les Maîtres de l’Univers, partout où Jean Clod n’est pas mais où son esprit souffle… C’est un Concept…

Jacques est un sosie de Jean Clod, il pratique les arts martiaux dans leur forme la plus pure (celle du Gymnasium), pratique assidûment la philosophie et pose en short. Il est Jean Clod dans ses interviews à Premières, chez Ardisson, à Cannes ou au Loft… C’est un Guide Spirituel…

Ils se déplacent généralement dans l’Awaremobile. Alors tu vois l’Awaremobile c’est pas vraiment une Jeep, c’est un châssis de 4L avec des sièges et des arceaux métalliques qui tiennent avec des tendeurs et peint en vert mais c’est presque comme une Jeep. Et de toute façon le Junkie il arrive a convaincre les gens qu’il a fait l’armé (alors qu’il a été réformé) et comme il est en treillis les gens croient que c’est un véhicule militaire…

Mais là c’est pas le plus important, l’essentiel c’est le dernier film de Jean Clod vient de sortir et que le club a réservé des places dans son cinéma préféré (ça tombe bien c’est le plus proche) pour la grande première. L’excitation est à son comble et seul Jacques reste Zen… parce que tu vois le contrôle de son self c’est "Important" (comment on dit déjà en français ? "Important", merci) et l’énergie qui "flow" dans son "body" must be "control" (en français c’est… heu… "contrôle" oui c’est ça…) et la "life" c’est dans ton tête… sinon tu est "out" tu comprends ?

La dernière Œuvre du maître est My Fist in your Face, ce qui a été judicieusement traduit par Mon Poing dans ton Gueule. Titre évocateur à la seule lecture duquel nos fans ont du mal à s’empêcher de baver.

Ainsi donc l’Awaremobile se gare dans le parking et grâce à leur carte de membre du club ils pénètrent aussitôt dans la salle sans faire la queue ! Ou alors c’est parce que Jacques est le sosie de Jean Clod…
Ils choisissent donc les meilleurs places : José dans le fond, dos au mur surveille la salle sans quitter l’écran des yeux, Jacques dans le couloir avec la jambe gauche derrière la tête et la main droite verticale devant le visage ferme les yeux pour mieux apprécier le film, les deux derniers adoptent une position centrale et attaquent leur pop corn. Mais la salle à peine éteinte un drame éclate : "Mais c’est pas un film de Jean Clod !" Le Junkie se dresse mais une ouvreuse le rassure : "Ce sont les publicités monsieur…" Il se rassoit mais reste suspicieux : ce soit disant film de Jean Clod ressemble quand même vachement à une pub pour du pop corn et lorsque le troisième petit film commence il sort tout de même vérifier si il est dans la bonne salle…
Enfin les bandes annonces se terminent. Un homme s’approche alors de Jacques, toujours dans l’allée : "Faut pas rester là monsieur". Le visage reste impassible, mais la main gauche part comme le grêlon sur le pare brise et frappe le vigile dans les parties génitales en poussant un cri strident. L’individu se plie en deux (lui aussi en poussant un cri strident) mais Jacques SAIT où il est et son poing remonte pour percuter le pauvre vigile au menton , l’envoyant au sol sans même ouvrir les yeux.
Helmut, compatissant envers un confrère, vient s’enquérir de son état et lui explique la situation… c’est vrai quoi… c’est quand même un film de Jean Clod.

Lorsque l’écran s’illumine enfin (avant il était dans le noir malgré les image qui y bougeaient parce que ce n’était pas de la lumière mais que maintenant il y a plus parce qu’il n’y a pas que le film sur la bande mais qu’il y a aussi Jean Clod, tu comprends, c’est simple et en même temps c’est compliqué…) Helmut s’exclame : "Silence, l’oeuvre commence !"
Le Junkie entame alors l’approche d’une jeune fille en allant s’asseoir juste à coté d’elle. Aussitôt Helmut s’empare du siège derrière elle et lui glisse : "Je crois que t’as un ticket". Elle change de place mais le Junkie la rejoint bientôt et derrière elle une voix lui sussure à l’oreille : "Cette fois c’est sur t’as un ticket". "Oui mais pas pour la bonne salle" et sur cette répartie cinglante elle se lève et sort…

Nos amis hésitent sur la marche à suivre mais à l’écran le frère de Jean Clod vient de mourir.

Cessez immédiatement de lire ! Je vous ordonne de respecter une minute de silence !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

UNE MINUTE J’AI DIS ! ! !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Merci pour lui….

Tandis que le Junkie s’interroge (c’est Jean Clod à l’écran… mais pourtant il ne s’appelle pas Jean Clod… dingue ça….), Helmut entame une quête pour acheter une couronne mortuaire. Les premiers résultats sont maigres (de la menue monnaie, un bouton de culotte et un préservatif mais dès qu’il sort la matraque les spectateurs semblent devenir plus réceptifs à ses appels à la générosité.

Pour venger son frère Jean Clod va lors voir le méchant et commence à se faire tabasser. En larme, Jacques se concentre pour absorber les dégâts à la place de son idole en absorbant les ondes qui émanent de l’écran, il va d’ailleurs se coller aux baffles en s’appuyant sur le dossier des sièges pour mieux absordant les "micro waves". Pendant ce temps Helmut entame une quête pour payer les frais d’hôpitaux (en sortant la matraque dès le début pour gagner du temps).

Jean Clod va alors se retirer dans un monastère chinois ce qui tire Jacques de sa concentration : "Hé mais je l’ai déjà vu ce film !… Ha non, c’était un monastère japonais…"

Mais tandis que Jean Clod s’entraîne pour dépasser les limites du corps humain, atteindre le septième sens et faire un film de plus de 45 minutes des grognements se font entendre au fond de la salle. L’un des spectateurs émet de manière continue des sons incompréhensibles qui perturbent la séance. Helmut s’approche et engage la conversation d’un coup de matraque sur le crâne. L’individu se lève : il ne semble pas particulièrement affecté… par contre il semble particulièrement vindicatif… son ombre se projette alors sur l’écran et le sang de Jacques ne fait qu’un tour dans ses veines parce que tu vois le sang c’est comme le lait ça tourne et c’est pour ça que les vache elle sont aware et moi aussi quand je mâche de la salade je me dis… bon…. Je suis assis… mais toi tu es là et tu me regardes et tout à coup le téléphone sonne et tu te dis.. tiens je fais faire du sport et tu sues… et tu pues, excuses moi le terme, mais tu respires et l’air c’est aussi un peu moi et c’est magique…
Enfin bref, Jacques explose un dossier de fauteuil d'un "side quick" et le projette sur l’ombre… sur l’écran… mais bizarrement l’ombre persiste ce qui le rend perplexe…
Pendant ce temps Helmut applique au nuisible un second coup de matraque, latéral celle fois, dans la pomme d’Adam et la puissance du coup brise la nuque, faisant basculer la tête en arrière dans une position improbable.
Contre toute attente le perturbateur reste debout et continue à maugréer…
José intervient alors et dans sa voix résonne comme une sentence : "Tu as assez dérangé le film de Jean Clod !"
L'instant d’après une décharge de shotgun fait décoller le fauteur de trouble du sol et le colle sur le mur (et en plus il salope la salle le sagouin ! Pour la peine Helmut s’acharne dessus à la matraque)
La détonation (pourtant à peine plus forte que celles du film) a un effet étrange sur l’assistance qui se précipite vers la sortie en hurlant. Le Junkie tente alors de calmer la foule : "Mais il allait raconter la fin du film !"
Peine perdue… Seul Jacques réussit à faire abstraction du bruit ambiant et continue à écouter le film.
Pourtant, à peine dehors les gens commence à refluer vers la salle, toujours en hurlant.
C’en est trop, debout dans l’allée, un sourire aux lèvres, Jacques les attend… Il se concentre et reproduit tous les geste de Jean Clod, sur l’écran comme dans la salle les pieds et les poings semblent animées d’une vie propre, tu vois ils "réact" et "feel" quand ils doivent frapper et ils ne tape pas l’homme mais l’espace que le "humain being" il occupe alors il traverse les molécules et rien ne peut les arrêter. Le seul problème c’est que les mouvements de Jean Clod à l’écran sont complètement inadaptés pour stopper le flot auquel Jacques doit faire face et après avoir sérieusement blessé un grand nombre de spectateur il fini par se faire piétiner…

Mais la douleur physique n’est rien comparer à la détresse morale qui s’empare de nos héros lorsque, le sort s’acharnant de nouveau sur eux, le film s’arrête et une voix annonce que les spectateurs sont invités à sortir dans le calme pour des raisons techniques !

Heureusement ils ne sont pas hommes à se laisser aller au désespoir : ils ont retenus les leçon de Jean Clod et savent que si tu veux réussir à être parce que des fois tu es là et tu te dis que ce serait mieux mais ton "self" est plus fort et tu regardes par la fenêtre pour voir si l’air est bleu alors qu’en fait c’est tes yeux qui sont bleus…
Helmut explose donc la vitre de la cabine de projection à coups de matraques et s’élance pour trouver une porte interdite au public tandis que Jacques, d’une souplesse presque égales à celle de son idole, se faufile dans le passage, suivi du Junkie (dans une condition physique pitoyable mais donc le look cadavérique facilite grandement la réussite de l’opération). José, lui, à disparu depuis longtemps.
Dès qu’il pose pied à terre Jacques analyse la situation : Deux personnes agressent le projectionniste, ce sont forcement des fans de Stalone qui veulent empêcher la projection ! Il s’élance aussitôt et en équilibre sur un pied leur assène une série de coups de pied (l’autre… ben oui parce que sinon il se casse la gueule !) de faible puissance mais suffisants pour les tenir à distance tandis que le Junkie s’empare des bandes pour les mettre à l’abri au club. Il envisage même de visionner là bas la fin du film et tente d’emporter la machine ("ouhà… une Kineuton !") sans grand succès. Heureusement Helmut fait alors irruption dans la pièce et traîne la machine, le junkie et les bandes vers l’Awaremobile.
Pour couvrir leur fuite Jacques décide de marquer un grand coup : il tombe en grand écart facial et frappe les deux fans de Stalone dans le bas ventre. Projetés dans les armoires ils se relèvent néanmoins sans problème… "J’aurais du m’en douter : tout le monde sait que les fans de Stalone n’ont pas de couilles, maintenant j’en ai la preuve". Jacques s’empare alors d’une table et écrasent ses deux adversaires contre le murs, libérant la puissance destructrice de son énergie intérieure, repeignant la pièce en rouge sombre.

Mais revenons vers José, dès que la foule est revenu en hurlant dans la salle il a senti une odeur familière, celle de la viande hachée… et comme à chaque fois ça lui donne des envies de barbecue… Il jaillit donc hors de la salle : des être lents et passablement violent sèment la terreur et la destruction sans lui ! En particulier deux créatures s’acharnent à écraser la tête des serveurs contre la vitre de la machine à pop corn… les yeux brillant et l’écume aux lèvre il sort un instant sur le parking et perçant la foule des fuyards comme un brise glace un banc de maquereaux il revient dans le hall pour la seconde fois il ouvre la bouche : "C’est à nous les pop corn !" Et le lance flamme entra en scène…
Les boîte de maïs explosaient dans tous les coins et les cris de terreurs se transformèrent en hurlements d’agonie. il parla de nouveau lorsque des formes enflammées s’approchèrent trop prêt : "Make My Day Punk !" Et le shotgun pris la relève…

Lorsque les autres arrivent tout le monde est joyeusement en train de brûler, serveurs et clients compris… ce qui donne une nouvelle fois à Jacques l’occasion de démontrer son aptitude à surfer sur les plus hautes strates des pensées philosophiques : "Pour savoir si il est encore en vie tu tires dessus et tu regardes si il hurle…"

L’Awaremobile démarre dans un crissement de pneu et un vrombissement de son puissant moteur, enfin non… bref…  mais en tout cas elle fait vachement de bruit…
A l’arrière le Junkie couve des yeux la Kineuton, soigneusement arrimé avec des tendeurs tandis que José les rattrape en courant au ralenti sur fond d’explosion et de cinéma en flamme. Jacques qui admire la scène dans le miroir qui sert de rétroviseur intérieur (et extérieur) en a les larmes aux yeux : Jean Clod serait fier d’eux…

De retour au club ils installent fébrilement la machine de projection et enfin peuvent savourer le film dans un silence religieux. Enfin… disons dans un silence tout relatif compte tenu des hurlements et des explosions diverses ponctuant la bande son mais tu vois le silence c’est pas l’absence de bruit c’est la capacité à ne pas entendre parce que quand tu regardes le film en même temps tu l’écoutes et, tiens, ton cœur bat et pourtant je suis là aussi ! Alors tu comprends mieux comme ça.
Le film laisse les quatre spectateurs dans un état second qu’Helmut rompt aussitôt (mais sans sa matraque pour changer) : "Allez on se le repasse !"
C’est vrai qu’il faut plusieurs visionnages pour comprendre pleinement, non pas au sens d’assimiler la compréhension de ce qui se passe et se dit mais d’enregistrer en soi tout ce qui fait le film et plus encore ce qui ne le fait pas car c’est surtout en fonction du vide qui l’entoure qu’on s’aperçoit de la taille d’un objet : ben oui, plus y a de vide autour et plus c’est grand ! Le problème c’est que le vide en lui même n’existe pas car tu peux sentir l’espace qui t’entoure et si tu peux le sentir c’est qu’il y a quelque chose… non ? et c’est pour ça que moi je suis grand et toi aussi… mais moins… tu comprends ?

Donc ils passent le film une seconde fois, y découvrant et redécouvrant milles détails et Helmut était partant pour un troisième passage mais Jacques propose une courte pose pour mieux profiter du prochain visionnage et accessoirement regarder si la télé parle des incidents de ce matin. De toute façon quoiqu’ils regardent ils étaient encore dans le "mood" tu vois, parce que comme disait le poète : après un film de Jean Clod tout ce qui suis est de Jean Clod…

Le poste à peine allumé le junki a un flash : Met la deux !
Son "instinct" (hum… shit… the french name is… "instinct" !) n’est jamais pris en défaut et sa capacité à détecter les apparitions de Jean Clod, indiscutablement un des atouts du club, se révèle une fois de plus... tiens... c’est marrant les trois lettre de "oui" sont côtes à côtes sur le clavier…. J’avais jamais remarqué.

Donc sur la deux le présentateur est en train de parler des troubles survenu dans le cinéma, parlant de meurtres, d’incendie criminel et même d’actes de cannibalisme (ça c’est pas nous par contre) mais ne laissant pas parler Jean Clod. Devant tant d’incompétence journalistique le Junkie n’y tiens plus et déclenche une chaîne d’appels : quelques coups de fils à des membres du club, qui appellent eux même d’autres membres etc… déclenchent rapidement à la chaîne de télé une pluie de coup de téléphones indignés !
Enfin l’animateur se tourne vers Jean Clod pour lui demander si il pourrait y avoir un lien entre ces événements et la sortie du film Mon poing dans ton nez ?
Cette faute impardonnable est bien sur reprise immédiatement par jean Clod ("Mon poing dans ton Geule !") et déclenche une deuxième vague de coup de fils…
Mais Jean Clod n’est pas là faire le travail d’un pitoyable journaleux à peine bon a présenter la météo ou un jeu télé et il s’exprime devant ses fans tout ouïe qui boivent ses paroles et se concentrent, certains pour les comprendre, d’autres pour ne pas salir leurs sous vêtements (heureusement, malgré la tension nerveuse, le Junkie se retient). … "Certains ont peur, peur du message que j’adresse à mes fans…" Aussitôt Helmut va consulter sa messagerie internet, puis son répondeur mais le message n’est pas encore arrivé…

Tout à coup des fans de Stalone font irruptions sur le plateau ! Ils s’en prennent à Jean Clod mais l’image est coupé et c’est le junkie qui le premier rompt le silence : Tous à l’Awaremobile !

Rapidement ils sont sur les lieux mais Jean Clod n’est plus là ! il ne reste que deux fans de Stalone en train de s’acharner sur le soit disant présentateur du journal, au sol. Helmut les rejoint et rajoute quelques coups de pieds : "Tu l’as pas volé ça !"
Plus pragmatique José sort son lance flamme et le premier agresseur se transforme rapidement en crêpe Suzette (J’ai perdu la tête, depuis que j’ai vu Suzette… hum…) mais jacque possède des capacités de raisonnement hors du commun ("hors du commun"… c’est bien le terme…) et immédiatement élabore a "trap" ! Il va se faire passer pour Jean Clod et les fans de Stalone vont l’emmener à leur base ! Parce que les fans de Stalone il vont le voir mais pas le voir, ils vont voir Jean Clod parce que ils ne sont pas Aware et ils ne voit que l’espace qui est toi mais pas ton Mind, pas ton Spirit alors ils vont croire que c’est le même alors que non.
Mais lorsque le fan de Stalone s’approche les "combats reflexes"… hum, en français… tu sais.. le "fighting spirit"… et bien il "act" et Paf il le "quick" !
Heureusement le fan survit, sûrement parce que jacques savait qu’il ne devait pas le tuer alors son Chi, tu sais son "energy"… heu… énergie ! from inside et ben il ne la "control" ("control"… "control"… "Contrôle" !) pas comme quand tu fais une addition par exemple mais comme quand tu mets un "punch", tu vois, un coup de poing quoi, ou quand tu parles, donc tu réfléchis pas, ça vient tout seul alors que pour les "mathematiques" ("mathématiques" ? Yes…) faut d’abord te poser la question avant d’avoir la réponse. Alors là son énergie c’est pas lui qui décide et comme dans sa tête il savait qu’il ne fallait pas le tuer complètement il l’a juste frapper et comme ça en plus c’est mieux parce que sinon il se serait fait capturer trop facilement et ils auraient sût que ce n’était pas le vrai Jean Clod… tu comprends ? Tu veux que je réexplique ? Non ? Ok….

Donc Jacques après il fait la "movie star", il tombe, quoi comme terrasser par un ennemi invincible et impitoyable tu vois mais en fait il n’a rien, il "act" quoi.

Alors le fan de Stalone le met sur son épaule et l’emmène alors lui il fait des clins d’œil à ses copains parce qu’il a fait la "movie star" alors il veut pas que ses copains croit que, alors il leur montre en faisant des clins d’œil parce qu’en fait il "actait" tu vois. Et pour qu’ils ne perdent pas sa trace (parce que c’est ça le "trap") il déchire la chemise du fan de Stalone et jette des petits morceaux derrière lui.
Pendant ce temps les autres se précipitent à l’Awaremobile et entament une folle poursuite : le fan de Stalone marche doucement au milieu de la rue en tenant sur son épaule Jacques qui sème des morceaux de tissus, dix mètres derrière, une voiture presque comme une jeep ne le perd pas des yeux en roulant au pas et le Junkie fait bien attention à ramasser tout ce que laisse tomber Jacques car il est persuadé que, reconstitué, cela forme un message !
Après trois quart d’heure de marche, le fan de Stalone et son fardeau, maintenant tous les deux torses nus, pénètrent dans un entrepôt et le JeanClodnapeur ouvre une trappe et une faille dans le raisonnement de Jacques : "Il y a une trappe dans notre trap ! Mais alors… It’s a trappe ! Heu… a trap !" C'est un vrai "problem" (heu... "barrière", thanks).

Mais le pire reste à venir : en bas des marches ils se retrouvent face à un gigantesque poster de Rocky !
Le junkie ne peut contenir sa rage : "BURRRRRRRNNNNNNNN ! ! ! ! !"
Le lance flamme de José trouve de nouveau une cible…

Au fond de la pièce, Jean Clod est là ! Allongé et ligoté sur une table ! A coté de lui, Stalone le toise. it's "horrible" (you know... "carnassier" you're sure ?)

Les fans de Stalone sont partout…

Le Junkie use alors de son pouvoir ultime et les quatres amis (mais pas Fabrice) fusionnent en un seul corps : le fan ultime de Jean Clod ! Il possède les caractéristiques les plus élevées de chacun d’eux, toutes leurs compétences, même les plus accessoires et malheureusement aussi tous leurs défauts (il a donc du mal a "mocaliser" et parle avec une mélange d'accent Suisse et Allemand)

L’être qui traverse la salle ressemble à Jean Clod comme deux gouttes de bière et se déplace avec la puissance, la grâce et la rapidité du gros chat vachement cool qu’on voit dans les documentaires animaliers après deux heures du matin…

Il se retrouve enfin face à son seul véritable adversaire, le lâche qui se cache sous de multiples identités (Rambo, Rocky, Stalone…) et immédiatement lui baisse son short (pour voir si il est comme ses fans).

Mais le "bad guy" (you know, what's the word ? "opportunité" ? thanks) ne se laisse pas déconcentrer et, après avoir enfilé des gants de boxe, il commence à tourner autour d’eux, enfin… de lui quoi…et une voix off se fait entendre : "Rocky Balboa entame sa célèbre danse autour de son adversaire et ne semble pas sentir les coups…"

Mais l’esprit de Jean Clod est en eux, pendant qu’il tourne ils commencent par lui mettre des petites claques puis lui enfoncent les doigts dans les yeux et touillent ! Stalone hurle mais d’un coup de coude monstrueux The Ultimate Fan lui éclate la tête, lui brisant les cervicales…

Un court instant la tentation de se redresser en hurlant "Adriennnnne" est grande mais cet être proche de la perfection parvient à se contenir et hurle "Luciennnnnnne".
Malgré cela Adrienne arrive… et elle aurait mieux fait de s’abstenir : elle se fait écraser la tête à coup de matraque puis est balancée dans les flammes. Pour féter leur victoire helmut (qui a pris le contrôle du bras gauche) et le Junkie (qui a pris le contrôle de l'autre bras... heu.. the "right" one... le "velu" c'est ça...) tente d'applaudir ce qui se révèle "hard" ("indubitable" ? you mock me ?).

Libéré, Jean Clod félicite ses sauveteurs et leur accorde la plus belle récompense qui soit : ils joueront à ses cotés dans son prochain film : My Fist in your Face II !

Bien plus tard, lors de la grande première de My Fist in your Face II, nos nouveaux héros sont réunis autour de leur idole lorsqu'un meuglement se fait entendre au fond de la salle. Ils se précipitent sur scène pour voir un fan de Schwarzeneger qui s’agite au dernier rang. En garde, côte à côte avec Jean Clod, ils savent que tout recommence… Le Junkie prend alors la parole : "J’espère que dans le III j’aurais plus de dialogue", la suite n'est qu'un concert d’onomatopées, toussements et  grognements diverses uniquement destinés à avoir le mot de la fin…

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